CONSTRUIRE SA MAISON : POURQUOI PASSER PAR UN COURTIER ?

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Passer par un courtier pour son crédit immobilier est une pratique en plein développement. Encore minoritaire, elle présente pourtant de nombreux avantages. A commencer par le gain de temps et d’argent.

La profession de courtier en prêts immobiliers est en plein développement. Intermédiaire entre vous et les établissements bancaires avec lesquels il travaille, il recherche pour vous les meilleurs taux d’intérêt auprès des établissements bancaires. Il peut aussi mettre en place une délégation d’assurance et vous faire sortir du contrat groupe de l’établissement prêteur. Leur objectif final est de vous donner un peu plus de pouvoir d’achat immobilier en jouant sur ces deux paramètres. Si vous être inquiet, sachez tout d’abord que c’est une profession très réglementée et que tout le monde n’a pas le droit de l’exercer. Officiellement appelés Intermédiaires en opérations de banque (IOB), ils doivent obligatoirement être immatriculés à l’Orias (l’Organisme pour le registre des intermédiaires en assurance). Leur cœur de métier ?

Comme le précise L. Huzieux, directeur associé d’Artemis Courtage, « nous assistons les emprunteurs dans le montage de leur dossier de crédit. Une fois bouclé, nous le présentons à nos partenaires bancaires qui l’analysent et nous transmettent leurs propositions. L’emprunteur peut alors les comparer pour sélectionner celle qui lui convient le mieux en termes de taux, de souplesse de remboursement et d’assurance. Le courtier, lui, est rémunéré par la banque en tant qu’apporteur d’affaires ».

Une pratique en plein développement

Faire appel à un courtier en prêts immobiliers est une pratique encore minoritaire en France, mais la situation évolue rapidement. Le Royaume-Uni compte 61% de part du courtage dans les prêts immobiliers, suivi par l’Irlande avec 56%, les Pays Bas (53%), l’Espagne (52%), et l’Italie (42%). Aux Etats-Unis 70% des emprunteurs passent par un courtier. En France, on s’approche de 30%. Selon Philippe Taboret, président de l’Association professionnelle des intermédiaires en crédits et directeur adjoint de CAFPI « les courtiers représentent actuellement 30 % de la production des crédits à l’habitat et nous souhaitons atteindre à terme 50 %, à parts égales avec les banques qui en détiennent aujourd’hui 50 % ». Même son de cloche chez Crédixia, « nous avons enregistré une hausse de notre activité  de 30% », renchérit Estelle Laurent, responsable de la communication de ce courtier.  La fermeture programmée de plusieurs centaines d’agences bancaires dans les années à venir devrait renforcer leur poids.  Le courtage en crédit a de beaux jours devant lui.

 

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