Faisons le point sur cette année 2025 qui s’achève
Après deux années de tensions importantes jusqu’en octobre 2024, le marché a connu une reprise marquée en 2025 avec une hausse de plus de 29 % de volumes de transactions sur un an glissant.
Cette augmentation de transactions est due à plusieurs facteurs :
Les vendeurs ont compris que les biens à mettre en vente devaient avoir des prix mieux positionnés, des DPE favorables sans projet de travaux lourds afin que les ventes se concrétisent plus vite (voir l’impact du DPE sur la vente et le financement).
Les acheteurs, quant à eux, ont eu la possibilité d’acheter avec des taux de crédit « normaux » avec des exigences bancaires moins contraignantes sur la notion d’apport à injecter dans l’opération immobilière (voir nos taux de crédit immobilier et la simulation de prêt immobilier).
Meilleurs taux de décembre 2025
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15 ans : 2,85 %
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20 ans : 2,90 %
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25 ans : 2,95 %
Une reprise constatée sur l’ensemble du territoire
La reprise a été constatée sur l’ensemble du territoire avec des hausses plus importantes à Paris, en Île-de-France et dans certaines régions. La vente d’appartements (+12 %) a été plus conséquente que les maisons individuelles (+8 %) même si les constructeurs ont repris de l’activité grâce au prêt à taux zéro (PTZ) remis en place pour ce type de financement depuis le 01/04/2025.
Les primo-accédants sont la composante la plus dynamique :
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+23 % sur Paris
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+20 % en Île-de-France
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+16 % en région (voir le crédit immobilier pour primo-accédant).
À fin novembre, les crédits aux particuliers atteignaient 1 550 milliards d’euros pour 910 000 transactions immobilières.
Perspectives 2026
Pour 2026, même si la prudence est mère de sûreté, l’année devrait être harmonieuse si les tensions géopolitiques ne sont pas trop fortes, et que les variations de taux et d’inflation ne sont pas trop chahutées.
Les pouvoirs publics devront continuer de soutenir la dynamique avec des mesures ciblées en faveur des primo-accédants et des investisseurs. Il semblerait que le prêt à taux zéro (PTZ), en plus d’être maintenu, pourrait être plus favorable.
Le nouveau calcul du DPE au 01/01/2026 fera basculer plus de 850 000 logements qui bénéficieront d’une meilleure classification énergétique, notamment pour les biens classés F ou G aujourd’hui. Ces biens moins énergivores seront financés plus aisément par les banques (voir financer un logement classé F ou G).
La création de bailleur privé adoptée par les sénateurs devrait encourager les particuliers à investir dans des biens locatifs (voir financer un investissement locatif).

