Passer par un courtier, les pièges à éviter !

Un courtier en prêts immobiliers est un intermédiaire en opérations de banque, mandaté par un emprunteur, pour obtenir les meilleures conditions auprès d’établissements bancaires. Passer par un courtier en prêt immobilier facilite considérablement l’obtention d’un crédit. Le courtier guide l’emprunteur dans sa recherche, l’accompagne dans le montage d’un dossier irréprochable, le conseille sur l’optimisation de son plan de financement et négocie pour lui les meilleures conditions de financement : taux d’intérêt, délégation d’assurance, choix de la garantie, négociation des termes de l’offre,…CREDIXIA vous révèle tous les pièges à éviter pour choisir le bon courtier.

Sachez que l’activité de courtier en crédit immobilier est une profession réglementée par le code monétaire et financier et soumise au contrôle de l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution). Avant tout, vérifiez que votre courtier a souscrit une assurance Responsabilité Civile et est inscrit auprès de l’Orias (organisme en charge du registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance). Vous n’avez qu’à lui demander son numéro d’immatriculation pour être certain qu’il est en droit d’exercer sa profession. Le courtier a également l’obligation de vous communiquer le(s) lien(s) financier(s) avec la(les) banque(s) partenaire(s). Le code monétaire et financier vous autorise à demander au courtier qu’elles sont les liens qui l’unissent aux banques. Il doit vous dire expressément s’il travaille en exclusivité avec une ou plusieurs banques.

En faisant appel à un courtier, pour votre recherche de financement, vous l’autorisez à vous représenter officiellement auprès des banques. Pour respecter ce droit, vous devez signer avec lui une convention de courtage. Ce document appelé mandat de recherches précise toutes les obligations du courtier. En cas de signature d’un mandat exclusif, lisez attentivement les conditions afin de ne pas vous retrouvez « pieds et poings liés » avec lui. Sur ce mandat doit obligatoirement figurer le montant des honoraires de courtage. Généralement, un courtier facture 1% du montant emprunté. Certains courtiers, tels que CREDIXIA, ne facturent pas d’honoraires aux clients et se rémunèrent uniquement par la commission de la banque. Les frais de courtage ne remplacent pas les frais de dossier bancaire, examinez attentivement tous les frais qui seront à votre charge au moment de la signature. Il est absolument interdit au courtier de facturer des honoraires, frais ou commission avant le déblocage des fonds. Fuyez les courtiers qui vous réclament des frais avant l’obtention du prêt.

Certains courtiers mettent en avant leur réseau de partenaires bancaires. Ils revendiquent travailler avec une centaine de banques or, bien souvent, ils ne travaillent qu’avec une dizaine de banques. Généralement, ils ne proposent votre dossier qu’à une ou deux banques. En réalité, les courtiers connaissent en amont toutes les conditions tarifaires du marché grâce aux grilles de taux communiquées par les banques. Le courtier identifie rapidement, en fonction de votre profil, quel(s) est(sont) le ou les établissements qui accepteront de vous prêter. Que l’on soit clair, la négociation de taux intervient généralement pour les très bons profils. Si votre dossier ne rentre pas dans les normes, un bon courtier vous apportera les conseils techniques nécessaires pour obtenir votre financement.

Comment choisir entre une grande enseigne ou un courtier indépendant ? Faites jouer votre réseau et interrogez vos amis et connaissances. La recommandation est la meilleure des garanties. Consultez les avis sur internet, ils vous aideront dans votre choix. Préférez un courtier qui a pignon sur rue et qui exerce le métier depuis plusieurs années. Vérifiez qu’il affiche le nom de ses partenaires sur ses publicités et ses documents d’information. Si vous optez pour un courtier en ligne, vérifiez son champs d’actions : s’agit-il d’une plateforme qui transmets uniquement mes coordonnées ou vais-je bénéficier d’un traitement de dossier personnalisé ? En conclusion, choisissez un courtier expérimenté avec une bonne réputation. Le recours aux services d’un courtier professionnel vous sera grandement bénéfique.

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Femme Actuelle : 4 questions à se poser avant de souscrire un crédit immobilier

 

 

Extrait de l’article de Femme Actuelle :

Vous avez décidé de concrétiser votre projet d’achat immobilier, et, comme 47,8% des français, vous devez souscrire un prêt immobilier. Voici nos conseils pour ne pas se tromper.

D’après une étude réalisée, en août 2018, par le cabinet Toluna Suvbey, 85 % des Français sont stressés, voir extrêmement stressés, par la recherche d’un prêt immobilier. Trouver son bien immobilier, faire les démarches, trouver la banque qui accepte de vous accorder les fonds, négocier les taux de crédit et les conditions, déchiffrer une offre de prêt… Avant de signer votre offre de prêt, Credixia vous aide à décrypter les questions à se poser lors d’un emprunt immobilier.

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PAP : Assurance emprunteur : comment et quand changer ?

Extrait de l’article de PAP :

En instaurant le principe de résiliation annuelle, l’amendement Bourquin permet à chaque emprunteur de changer d’assurance à la date anniversaire du contrat sous condition du respect d’un préavis de deux mois

 Ouvrir à la concurrence un secteur jusque-là marqué par la mainmise des banques, et redonner du pouvoir d’achat aux acquéreurs…C’est à tout l’objectif de l’arsenal législatif déployé autour de l’assurance emprunteur depuis les Lois Lagarde et Hamon.
Petit dernier, l’amendement Bourquin instaure quant à lui le principe de résiliation annuelle. Soit la possibilité pour tous les particuliers ayant souscrit un crédit immobilier de changer d’assurance à chaque date anniversaire du contrat et ce pendant toute la durée du prêt. Les banques ne peuvent imposer des frais pour cette « substitution » et ont l’obligation d’accepter la nouvelle assurance, dès lors que le contrat proposé offre un niveau de garanties identique à l’ancien.

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4 questions à se poser avant de souscrire un crédit immobilier !

Vous avez décidé de concrétiser votre projet d’achat immobilier, et, comme 47,8% des français, vous devez souscrire un prêt immobilier. D’après une étude réalisée, en août 2018, par le cabinet Toluna Suvbey, 85 % des Français sont stressés, voir extrêmement stressés, par la recherche d’un prêt immobilier. Faire les démarches, trouver la banque qui accepte de vous accorder les fonds, négocier les taux de crédit et les conditions, déchiffrer une offre de prêt… Avant de signer votre offre de prêt, CREDIXIA vous aide à décrypter les questions à se poser lors d’un emprunt immobilier.

1. Le taux de crédit immobilier

Vérifiez en priorité si le taux proposé est un taux fixe ou un taux variable. Le prêt à taux variable signifie que le taux d’intérêt est modulable. C’est-à-dire qu’il évolue en fonction d’un indice inscrit dans le contrat. Il peut varier à la hausse comme à la baisse et, par conséquent le montant de la mensualité et/ou la durée de remboursement varient également à la hausse ou à la baisse. Par sécurité, il est conseillé d’opter pour un taux fixe qui vous garantit les mêmes conditions (taux, durée, mensualité) tout au long du crédit. Pour toute souscription d’un prêt à un taux fixe, la banque doit obligatoirement vous indiquer le TAEG (Taux Annuel Effectif Global). Ce dernier comprend l’intégralité des coûts du prêt : le taux d’intérêt, les frais de garantie, le taux de l’assurance emprunteur, les frais de dossier et tous les frais annexes. Il est donc important de prendre en compte le TAEG comme coût total de votre emprunt et non le taux nominal du crédit immobilier. Si vous devez comparer plusieurs offres, comparez le cout global des intérêts et le TAEG.

2. L’assurance emprunteur : comparez les prix

La banque propose systématiquement à l’emprunteur de souscrire son assurance emprunteur appelée communément « assurance groupe » qui permet de garantir le prêt en cas de problème de santé. Par simplicité, la majorité des clients signent sans se poser de question. Pourtant, le coût de l’assurance impacte fortement le coût global d’un crédit immobilier et donc la mensualité. Après le paiement des intérêts, il s’agit du 2ème poste de dépense d’un prêt immobilier. Il peut représenter jusqu’à 0,60% du TAEG. Il faut rappeler que depuis la Loi Lagarde en 2010, tout emprunteur est libre de choisir son contrat d’assurance de prêt immobilier. Cela s’appelle la délégation d’assurance. Le courtier offre la possibilité aux emprunteurs de faire jouer la concurrence dans le but de trouver les conditions tarifaires les moins onéreuses. En décrochant une offre plus attractive l’emprunteur fait des économies sur le coût total de son crédit. Pour que la banque accepte votre délégation d’assurance, elle doit correspondre aux mêmes garanties que celles du contrat groupe. C’est ce qu’on appelle l’équivalence de garanties. Pour vous aider dans la recherche d’une assurance adaptée, un conseil, passez par un comparateur d’assurance tel que www.jempruntejassure.com.

3. Les frais annexes

Un crédit immobilier engendre des frais supplémentaires dont il faut tenir compte avant de signer son offre. Ces frais s’ajoutent au montant du crédit et sont payables au déblocage des fonds. Il faut donc les débourser tout de suite d’où l’importance pour l’acheteur de les anticiper. D’abord, il faut prévoir le coût lié aux frais de garantie. Cette garantie (caution ou hypothèque) exigée par la banque la protège en cas de non-paiement des échéances de prêt par l’emprunteur. Le coût de la garantie représente entre 1 et 1,5% de l’emprunt. Ensuite, il y a les frais de dossier de la banque, ils peuvent atteindre jusqu’à 1,2% du montant du prêt. Il sont bien sûr négociables. Les emprunteurs ayant un bon profil peuvent envisager une négociation de 50% voire la suppression des frais de dossier en échange d’une contrepartie comme, par exemple, la souscription d’un contrat d’assurance habitation. Enfin, si vous faites appel à un courtier, il y a les honoraires de courtage à intégrer. Petite astuce, choisissez un courtier sans frais comme CREDIXIA, vous économiserez jusqu’à 1% du montant du prêt (la moyenne des frais de courtage est de 1500€). Par exemple, pour un prêt de 100 000 € à 2% sur 20 ans, 1 000 € de frais de dossier représentent une augmentation du taux de 0,10%. Si une autre banque vous propose un crédit à 2,05% sans frais de dossier, il est donc plus intéressant de prendre le prêt dans l’établissement qui propose le taux le plus élevé.

4. Les conditions du contrat

Dans une offre de prêt, certaines clauses sont à négocier avec le banquier. Quelles sont-elles ?

  •  La clause de remboursement anticipé qui offre l’opportunité de rembourser tout ou partie du prêt avant son terme. Généralement, la banque prélève une indemnité plafonnée à la valeur d’un semestre d’intérêt au taux moyen du prêt et ne dépassant pas 3% maximum du capital restant dû. L’objectif est de négocier en amont cette clause pour obtenir une exonération totale.
  •  La clause de modulation des échéances qui permet d’augmenter les mensualités afin de rembourser plus rapidement votre crédit et réduire ainsi son coût total. Il est aussi possible de diminuer les mensualités de façon limitée. Cela aura pour conséquence de rallonger le crédit avec des frais supplémentaires pour l’emprunteur.
  •  La clause de transfert de prêt qui permet de conserver son taux de crédit actuel sur le nouveau prêt. De plus, si la garantie du prêt est rattachée à un organisme de caution, il sera également possible de la transférer sur le nouveau crédit. En cas de remontée des taux, il s’agit d’une excellente opportunité !
  •  La clause de différé de remboursement : cette option permet de différer le remboursement de ses échéances plusieurs mois après le déblocage des fonds. Idéal lorsqu’on achète dans le neuf ou s’il y a des gros travaux à prévoir.
  •  La clause suspension d’échéance : cette option offre la possibilité de suspendre ses remboursements pendant quelques mois avec un maximum de 12 mois sur la durée de vie du prêt. Les échéances différées sont reportées à la fin du prêt, avec des frais supplémentaires.

En conclusion, pour simplifier la recherche d’un crédit immobilier, faites appel à un professionnel qui vous aidera à optimiser votre plan de financement et à négocier tous ces points.

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Primo-accédants : vous avez jusqu’au 17 novembre 2018 pour bénéficier du prêt à taux 0%

En fin d’année, les banques croulent fréquemment sous les demandes de prêts immobiliers. En effet, tous les dossiers incluant un prêt conventionné comme le prêt à taux zéro (PTZ) ou les dossiers liés à un dispositif défiscalisant comme la Loi Pinel doivent être impérativement édités avant le 31/12/2018 pour bénéficier des conditions avantageuses. Sans parler des congés d’hiver qui supposent une absence de personnel, un conseil, ne tardez pas à finaliser votre dossier si vous êtes dans cette situation.

Si vous êtes primo-accédants et que vous souhaitez bénéficier des conditions avantageuses du prêt à taux zéro, ne perdez pas de temps. Comme chaque année, les banques arrêtent de proposer le PTZ à la mi-novembre. Entre le délai d’acceptation de l’assurance, d’édition des offres de prêt, le délai de réflexion de 11 jours puis le déblocage des fonds chez le notaire, les banques anticipent et demandent que les dossiers comportant un PTZ soient présentés au plus tard le 17/11/2018 .

Le prêt à taux zéro est un prêt aidé par l’État qui permet d’acquérir un logement lorsque vous n’avez pas été propriétaire de votre résidence principale au cours des 2 dernières années. L’obtention du PTZ est soumis à des conditions de revenus et son montant dépend de la zone géographique du lieu d’achat. Le prêt ne peut financer qu’une partie de l’achat, il doit être compléter par un ou plusieurs prêts et éventuellement un apport personnel. Le logement doit être neuf ou ancien avec des travaux.

Bonne nouvelle, les taux resteront bas jusqu’à la fin de l’année
Selon la Banque Centrale Européenne (BCE), les conditions d’emprunt seront favorables jusqu’à la fin de l’année. Les banques continuent de se financer à des taux très bas et le crédit immobilier reste le meilleur produit d’appel pour capter de nouveaux clients. Tous les indicateurs sont au vert pour maintenir des taux faibles. Toutefois, si l’inflation continue de progresser, et c’est bon signe, il est probable que les taux suivent la même courbe et pourraient être revus à la hausse courant de l’été.

Les propriétaires peuvent également profiter des taux bas en renégociant leur crédit sous certaines conditions. L’emprunteur doit être dans la première moitié du remboursement de son prêt, le montant emprunté restant dû doit être au minimum de 70.000 euros et l’écart entre le taux actuel du prêt en cours et celui du nouveau crédit doit être compris entre 0,7 et 1 point.

Meilleurs taux immobilier d’Octobre 2018

Durée Meilleur taux fixe Tendance Mensualité*
7 ans 0.45% Stable 120.95€
10 ans 0.65% Baisse 86.09€
15 ans 0.90% Baisse 59.41€
20 ans 1.05% Baisse 46.21€
25 ans 1.25% Baisse 38.83€

* Mensualité hors assurance pour 10 000 € de Capital emprunté

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