En cette période de taux exceptionnellement bas, quasiment toutes les banques commerciales sont prêtes à consentir des taux canons à des prospects, pour les attirer chez-elles.

Histoire vécue : en ce moment, les banques sont tellement poussées à prêter à leurs clients, ou à attirer de nouveaux clients en leur proposant des prêts, que l’on peut parfois obtenir des conditions incroyables. Sans demander beaucoup d’informations sur les clients actuels ou futurs, et sur leur projet, ni perdre énormément de temps dans l’analyse de leur dossier.

Selon le courtier Credixia, une banque propose en ce moment des prêts immobiliers à 1,3 % d’intérêt brut, sur vingt ans, quand on considère qu’un taux à 1,8 % est déjà excellent !

Une raison à cela : les banques empruntent elles-mêmes auprès de la banque centrale européenne pour 0 %. Et quand elles prêtent l’argent qu’elles empruntent, la BCE leur donne même une prime, de 0,4 % par an..

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Alors que les taux des crédits immobiliers n’ont jamais été aussi bas, la concurrence entre les banques est une véritable occasion à saisir pour les consommateurs.

Tous les indicateurs sont au vert côté emprunt immobilier : des taux très bas et surtout des banques qui jouent des coudes pour séduire les futurs acheteurs. Dans ce contexte, la comparaison des établissements de crédit immobilier devient une arme entre les mains des Français, qui reprennent le pouvoir sur leurs finances.

Le site Radins.com conseille de ne pas uniquement se focaliser sur le taux, mais sur la qualité du service apporté par les banques : «Vous ne devez pas vous formaliser pour 0,1% ou 0,2% de différence entre deux offres de crédit. Si l’une vous plaît plus que l’autre, indépendamment du taux d’intérêt effectif global… n’hésitez pas ! ».

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54,5% du montant des crédits accordés en septembre 2015 étaient liés à des renégociations ou rachats de crédit. Cette part est tombée à 35% en décembre et janvier, puis à 29,1% en mars 2016 selon les statistiques de la Banque de France. L’institution souligne ainsi la « lente décrue de la part des renégociations » dans son dernier « stat info ».

Il s’agit surtout d’un retour à un rythme de croisière après une période où le flux de renégociations a très clairement porté l’activité de crédit immobilier. Au cœur de l’été 2015, les taux bas record ont ainsi créé un effet d’aubaine pour racheter ou renégocier son crédit. Selon la Banque de France, les crédits immobiliers à taux fixe (1) se sont conclus en moyenne à 2,16% en juillet 2015. Un record qui reste encore à battre même si le taux moyen du mois de mars (2,19%) s’en approche très fortement.

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Le taux moyen hors assurance s’est établi à 1,97 % en mars (2,12 % dans le neuf et 1,92 % dans l’ancien), toutes durées d’emprunt confondues, après 2,09 % en février, 2,15 % en janvier et 2,20 % en décembre 2015. Les taux ont atteint un plancher inédit depuis la fin des années 40.

Les taux d’intérêt ont bénéficié « de l’abondance de ressources d’épargne faiblement rémunérées, de taux des OAT (obligations d’Etat à 10 ans, ndlr) qui sont presque revenus à leur niveau du printemps 2015 (avant le déclenchement de la crise grecque) et d’une nouvelle amélioration des conditions de refinancement de la BCE, analyse l’Observatoire. Ils répercutent en outre les pratiques des établissements de crédit qui, comme chaque année avec l’arrivée du printemps, améliorent leurs offres commerciales », ajoute-t-il.

Un soutien fort pour le marché immobilier

Une situation extrêmement favorable pour les emprunteurs, et véritable facteur de soutien pour le marché immobilier. « Ces conditions avantageuses devraient permettre à de nombreux primo-accédants de réaliser leur projet courant 2016″, estime Sylvain Lefèvre, directeur de la Centrale du Financement. D’autant qu’ils bénéficient du prêt à taux zéro, très avantageux dans le neuf, sous conditions de travaux dans l’ancien. Toutefois, « le meilleur taux ne signifie pas la meilleure offre, rappelle le courtier Credixia. Il y a d’autres éléments essentiels à prendre en compte comme le coût global de l’assurance emprunteur, celui de la garantie, le montant des frais de dossier, la possibilité de moduler les échéances de prêt, l’absence de pénalités en cas de remboursement anticipé… ».

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