Qu’est-ce que le prêt à taux 0% ?

Avec la hausse des taux comment ne pas vouloir obtenir un prêt à 0% ! Ne rêvons pas, pas la totalité mais un gros bout. Et bien cela existe cela s’appelle le prêt 0% familièrement le PTZ mais … Je vais vous raconter sa petite histoire de manière ludique.

Accession à la propriété et revenus modestes

Créer pour aider les personnes à revenus modestes à acheter un bien immobilier en résidence principale à une période où l’immobilier n’est pas trop en forme.

Il permet selon les revenus, le nombre de personnes à charge et la localisation du bien d’obtenir une enveloppe de prêt à un taux d’intérêt à 0%, c’est-à-dire sans intérêt. Ce prêt est limité à 40% du montant du bien et cumulable avec le prêt bancaire à taux fixé par les banques.

Le bien devait tout d’abord être un bien neuf achat en VEFA ou construction.

Puis on refonte pour que seuls les bénéficiaires n’aient pas été propriétaires de leur résidence principale depuis au moins deux ans avant la demande du prêt 0%

Puis, on remonte les plafonds de revenus. On peut même prétendre à acquérir un bien dans l’ancien avec au moins 25% de travaux pour revitaliser les zones rurales ou les villes en manque d’attractivité.

Une nouvelle réforme fait oublier les normes de rénovation énergétiques. On veut encore plus de propriétaires alors on ouvre même le prêt 0% aux bailleurs sociaux.

Les années passent et une nouvelle réforme voit le jour. Le PTZ est désormais calculé selon le revenu fiscal de référence N- 2 (deux ans avant la demande), toujours selon la localisation et le nombre de personnes à charge qui seront amenés à vivre dans le logement.

Création de zones géographiques

Il est créé des zones géographiques A B C. Les zones A sont celles au prêt à 0% les plus forts (Paris, Ile de France, grandes villes), on met en place un différé sur le prêt 0% afin que les deux prêts ne soient pas cumulés pour les revenus les plus faibles et on reparle du respect de consommation énergétique

On réévalue les revenus à la hausse, le prêt 0% fonctionne bien on n’y touche plus pendant un temps…

Re belote on rejoue à nouveau !

 Les zones existent toujours mais plus de financement dans l’ancien pour certaines zones :

  • Le PTZ dans les zones A et B1 est accordé uniquement pour un logement neuf.
  • Le PTZ dans l’ancien est accordé dans les zones B2 et C du zonage sous conditions de travaux.
  • Le PTZ neuf en ancien peut financer jusqu’à 40% du montant du bien.
  • Le PTZ neuf est recentré sur les zones tendues, à savoir les zones A et B1 du zonage PTZ. La quotité passe à 20% dans les zones B2 et C.

Il est dit que ce prêt serait supprimé mais rien n’y fait il résiste.

En 2023, nouveaux montants et conditions d’obtention du PTZ

Pour cette année voici les montants de prêt 0%

  • 60 000€ en zone A pour un foyer composé d’une personne.
  • 84 000€ en zone A pour un foyer composé de deux personnes.
  • 138 000€ en zone A pour un foyer composé de cinq personnes ou plus.
  • 92 000€ en zone B pour un foyer composé de trois personnes.
  • 124 400€ zone B pour un foyer composé de cinq personnes ou plus.

Il est toujours sous les conditions suivantes : 

  • Les conditions de ressources.
  • Les conditions en fonction de la localisation.
  • Les conditions de composition du foyer (l’ensemble des personnes qui forment le ménage).
  • Les conditions liées au type de bien : achat immobilier neuf en VEFA ou non, logement ancien, logement avec travaux…

Voici un exemple pour famille avec deux enfants en zone B1 avec lissage prêt action logement

Type (durée) Montant (diff.) 120 mois 144 mois % Lissé   Lisseur(s)
apport personnel (0) 25000 (0) 0 0 9.88
prêt employeur (264) 30000 (0) 133.49 133.49 11.86
prêt taux zéro + (264) 101200 (120) 0 702.78 40
prêt long terme (264) 108020 (0) 934.85 232.07 42.7
Mensualités totales (-) 1068.34 1068.34 (-) (-) (-) (-) (-)

 

Prédisons demain et plus

Ce prêt a connu des réformes, des évolutions mais jamais de révolution. Il est toujours d’actualité et le restera jusqu’en 2027 avec une probable recentralisation. La dernière réforme, selon les sources gouvernementales, est que les financements de construction de maisons individuelles ne seraient plus éligibles au prêt à 0%. Il serait convenu que pour les projets dans l’ancien zone B2 et C avec travaux importants afin d’améliorer les performances énergétiques, le PTZ serait maintenu.

Le ministre de l’économie et des finances a fait plusieurs annonces importantes pour assouplir l’accessibilité

Les plafonds des deux premières tranches vont être augmentés, et une quatrième tranche de revenus entre 37.000€uros et 49.000 euros par an va être créée pour accompagner les ménages qui n’étaient jusqu’alors non éligibles au prêt 0%.

Le PTZ ne peut toujours pas financer la totalité d’un achat immobilier mais la quotité, dont le maximum est aujourd’hui fixé à 40%, passera dès l’année prochaine à 50%.

Les acquéreurs de leur bien en HLM verraient le PTZ à hauteur de 20% contre 10%

Compte tenu du marché de l’immobilier très tendu suite à la hausse des taux et le contexte actuel, le prêt 0% ne pouvait pas connaitre son extinction.

Les mesures annoncées vont permettre à une plus large population de devenir propriétaires et de relancer le marché immobilier ! Comme disait Martin Nadaud, ce maçon creusois qui a dit en 1850 : quand l’immobilier va tout va !

Interrogez votre courtier

Pour connaitre votre éligibilité au PTZ, appelez votre courtier afin qu’il vous donne les montant du PTZ auquel vous avez droit et dans quelles conditions. Ce prêt est un prêt réglementé les banques doivent impérativement éditées les offres de prêt avant le 31 décembre de l’année en cours.

Pour cette année, vous avez encore quelques semaines pour en bénéficier, sinon il faudra attendre mi-janvier avant que les banques aient la loi de finance définitive et puissent mettre à jour leurs outils informatiques.

Acheter dans le neuf vous permet d’avoir d’autres avantages : frais de notaire réduits, un bien immobilier aux normes écologiques performantes, aucuns travaux à prévoir et peut-être une exonération de la taxe foncière sur 3 ans (selon les villes).

Enfin pensez aux autres prêts auxquels vous pourriez prétendre (Action Logement, prêt patronal, PEL…)

Ce qu’il faut savoir sur le PTZ (inconvénients)

C’est un prêt réglementé contrôlé par la FGAS (Le fonds de garantie de l’accession sociale à la propriété) qui peut être contrôlé par l’organisme deux ans après sa mise en place.

Il ne peut pas être mis en place sans un complément de prêt.

Le prêt concerne la résidence principale de ce fait le bien ne pourra pas être loué dans les 6eme premières années.

En cas de baisse de taux du prêt attenant, en cas de renégociation dans un autre établissement, le banque détentrice du prêt 0% ne voudra pas conserver la ligne du PTZ seule, il faudra alors faire racheter le prêt 0% au taux du jour.

En résumé, 

  • Le PTZ est un prêt immobilier à 0% sans intérêt
  • L’octroi d’un prêt à taux zéro est soumis à des conditions de ressources
  • Le PTZ sert à financer l’achat d’une résidence principale
  • Le prêt 0% est plafonné selon la situation géographique du bien et du nombre de personnes habitant dans le foyer
  • Le PTZ est accessible aux primo-accédants c’est-à-dire les particuliers qui ne sont pas propriétaires de leur résidence principale depuis 2 ans
  • Le PTZ sert à compléter un prêt bancaire (avec lissage pour une mensualité adaptée)

 

Ne perdez plus de temps, faites votre simulation de prêt immobilier dès maintenant !

Quelles sont les conséquences si je manque un paiement de prêt ?

Les conséquences d’impayé d’échéance de prêt immobilier en plus d’être désastreuses pour votre futur sont extrêmement onéreuses. Selon la loi, un prêt vous engage et doit être remboursé ! Avant d’en arriver aux conséquences dramatiques, voici quelques conseils pour éviter le pire …

Mieux vaut prédire que guérir !

Prenez rendez-vous avec votre banquier pour l’informer de vos difficultés financières. Soyez précis sur les événements ayant conduits à cette situation (licenciement, accident de la vie, naissance, décès d’un proche…), il vous trouvera peut-être une solution.

Si la cause est une maladie, pensez que vous êtes assuré sur le prêt et qu’après accord de la compagnie, sous réserve de ne pas avoir fait de fausses déclarations, les échéances de prêt seront prises en compte à hauteur des quotités des emprunteurs.

Exemple : vous êtes deux emprunteurs et les quotités à la mise en place du prêt sont de 50% sur chacun des assurés alors l’assureur prendra 50% des échéances à sa charge. Si les quotités sont de 100% par emprunteur, l’assurance prendra à sa charge la totalité des échéances.

Evidemment il y a des jours de franchise entre 90 et 120 jours mais la raison sera recevable par la banque.

Si la cause est un imprévu panne de voiture, arrivée d’un enfant, décès d’un proche, relisez votre contrat de prêt, celui-ci est peut-être modulable ou vous pourrez reporter une échéance de prêt.

Si le problème financier est plus grave : vous pouvez obtenir une suspension judiciaire des mensualités du prêt. Il faut saisir le tribunal afin d’obtenir des délais, au maximum deux ans. Durant cette période, aucune échéance ne sera due. En justifiant vos difficultés financières, il est possible de demander qu’au cours de ces deux années, les sommes dues ne génèrent pas d’intérêts. Si votre situation financière est trop délicate, vous pouvez déposer un dossier de surendettement auprès de la Banque de France.

Quelle que soit la cause prévenez le banquier 10 jours avant la présentation de votre échéance de prêt !

Venons-en aux conséquences si le banquier refuse ou s’il a été mis devant le fait accompli.  

En cas d’un premier impayé, la banque vous adressera un courrier d’information de rejet de l’échéance avec prise de frais. Si la régularisation se fait dans les 30 jours, vous paierez des intérêts de retard en plus de vos échéances de prêt.

Si la régularisation ne se fait pas dans les 30 jours, la banque vous adressera un courrier de mise en demeure en vous demandant l’intégralité de la dette.

La banque vous inscrira à la banque de France aux fichiers des incidents de remboursement de crédit aux particuliers (FICP) où vous pourrez être inscrits pendant 5 ans sans pouvoir avoir recours à une carte bancaire, un découvert, un crédit.

La banque préviendra évidement la compagnie d’assurance de la déchéance du prêt immobilier.

Dans votre contrat de prêt figure en général une clause de déchéance du terme qui permet la résiliation anticipée du prêt par la banque. En clair, en cas de défaut de paiement d’une ou plusieurs mensualités, la banque peut vous demander de rembourser immédiatement l’intégralité de votre prêt.

La procédure se fait en deux temps. D’abord, il y a l’émission de la lettre de déchéance. En effet, avant d’exiger le remboursement immédiat du crédit, la banque est tenue de respecter la procédure indiquée dans votre contrat qui consiste souvent à adresser un courrier à l’emprunteur l’invitant à régulariser la situation dans un délai indiqué (8 à 15 jours le plus souvent). Faute de régularisation dans le délai imparti, la banque peut ensuite appliquer la déchéance et exiger le remboursement immédiat du crédit restant.

Exemple de clause : Le prêt en principal et intérêts deviendra de plein droit exigible par anticipation. Cette exigibilité sera effective 15 jours après la réception d’une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception restée sans effet en cas de non-paiement à son échéance au prêteur.

Faute de mise en demeure, toute déchéance du terme pourrait être qualifiée d’abusive. La plupart des contrats de crédit ne contiennent pas de clause expresse et non équivoque excluant la mise en demeure préalable. Une lettre simple ou informelle ne suffit pas.

Ensuite la banque fera intervenir un huissier qui fera une médiation et qui essayera de faire étaler la dette à l’organisme prêteur.

Pour les prêts immobiliers cela peut engendrer une saisie immobilière. Si vous ne payez toujours pas, l’huissier procédera en trois étapes :

Etape 1 : La sommation de paiement

Dans un premier temps vous recevrez une sommation de paiement ou une mise en demeure. L’huissier envoie une lettre de la banque exigeant le paiement des sommes dues dans les 30 jours suivant la réception de la lettre.

Au cours de ce processus, vous avez la possibilité de :

  • Demander à l’huissier de réaménager les paiements (étalement de la dette, etc.) ;
  • Vendre le bien immobilier afin de solder les dettes.

Etape 2 : Le commandement à payer valant saisie

À défaut de réponse de votre part, le créancier lui adresse cette fois un « commandement à payer valant saisie ». Cela lui permet de vous convoquer au tribunal d’instance sous les 2 mois suivant la délivrance de la lettre d’huissier.

À ce stade des procédures, il est toujours possible d’effectuer une mise en vente du bien immobilier. Vous pouvez déposer une demande de vente de propriété auprès du juge en charge du dossier.

Etape 3 : L’adjudication immobilière

En dernier recours, en cas de non-vente et/ou de réponse de votre part, le juge du tribunal de grande instance fixe le prix minimum de vente. La vente de la propriété aux enchères immobilière a alors lieu. Le montant de la vente du bien immobilier permet d’indemniser l’établissement prêteur. S’il reste de l’argent de cette vente, il vous est remis, mais il ne faut pas s’attendre à une grosse somme. De plus, le paiement peut prendre jusqu’à 1 an.

Il faut noter que le fait d’être absent lors de la visite de l’huissier n’est pas une excuse valable devant le tribunal. En effet, une lettre de l’huissier est considérée comme reçu par son destinataire.

Faites appel à notre simulateur de crédit dès maintenant.

Comment puis-je comparer les offres de prêt de différents prêteurs ?

Le projet immobilier touche bientôt à son but mais il faut encore étudier et comparer les différentes offres de prêt. En effet, vous avez bien respecté les recommandations de votre courtier c’est-à-dire avoir un apport convenable, justifier d’une stabilité professionnelle et présenter un budget bien ficelé. Grâce à tous ces éléments, vous avez obtenu 3 accords de prêt avec trois banques différentes, mais laquelle choisir ?

Le mieux est de comparer les offres avant de choisir un établissement prêteur. Pour vous aider, voici quelques critères à prendre en compte pour comparer les offres de crédit immobilier.

  • Le taux d’intérêt de l’emprunt (ensemble des intérêts à verser à la banque)
  • Le calcul du taux prêt (fixe ou modulable)
  • Le montant des mensualités
  • La durée de remboursement de l’emprunt (qui impacte le coût total du crédit),
  • Les indemnités de remboursement anticipé(négociables, elles s’élèvent à 3 % du capital restant dû au moment du remboursement anticipé sans excéder un semestre d’intérêts)
  • Le coût de l’assurance emprunteur (calculée sur capital initial ou restant dû ainsi que les quotités imposées par la banque prêteuse)
  • Le coût de la garantie (caution, garantie réelle ou personnelle)
  • Les frais de dossier (somme à verser à la banque pour le montage et l’analyse du dossier)
  • Les frais de courtage (somme à verser à votre intermédiaire pour l’accompagnement, l’étude, le montage, et le suivi du dossier)
  • Le transfert de prêt sur un nouveau bien (important quand les taux sont bas)
  • La modularité qui permet d’adapter le montant des mensualités en fonction de votre situation financière (à la hausse pour diminuer le cout total des intérêts, à la baisse pour obtenir une échéance allégée)
  • Le report d’échéance : partiel ou total, qui permet de suspendre le prêt pour le reprendre ultérieurement.

C’est le Taux Annuel Effectif Global plus communément appelé TAEG

De son nom entier, taux annuel effectif global, le TAEG correspond au coût annuel de votre emprunt. C’est un indicateur du coût d’un crédit, créé par la loi, dont l’objectif est de permettre aux futurs emprunteurs de comparer plusieurs offres sur la base des mêmes critères.

Toutefois dans le TAEG, il ressort des frais que vous ne pairez qu’une fois

  • Les frais de dossiers bancaires
  • Les frais de courtage
  • Les frais de garantie
  • Le cout total de l’assurance emprunteur que vous pourrez changer grâce à la Loi Lemoine.

Ainsi, le TAEG peut être trompeur. Et si tout se vaut ? Alors, pensez au relationnel !

Une autre chose à avoir en tête, c’est moins tangible mais essentiel. Il s’agit du feeling que vous aurez avec votre banquier. C’est clé car on parle de la personne qui répondra à vos questions et gèrera votre argent.

Quelles sont les qualités à observer chez son banquier ?

  • Réactivité
  • Précisions
  • Pouvoir de décision
  • Cette personne saura-t-elle défendre vos intérêts ?

Fiez-vous à votre instinct et écoutez-vous. Il n’y a pas de règle d’or : la seule chose qui compte ici, c’est que vous soyez à l’aise et en confiance.

A contrario, si votre conseiller actuel ne vous convient pas, changez de banque. La nouvelle banque se chargera de la mobilité bancaire gratuitement. Bien souvent, la nouvelle banque vous accordera un tarif préférentiel « offre de bienvenue » pour vos moyens de paiement. Ceci dit, si votre banquier vous a déjà fait bénéficier des meilleures conditions pour votre prêt, on ne peut pas toujours avoir le beurre et l’argent du beurre…. Dans le contexte actuel obtenir un prêt immobilier avec des superbes conditions n’est déjà pas négligeable !

Ecoutez votre coutier, il a su vous trouver des accords et saura une fois de plus vous accompagner pour faire le bon choix sur l’offre et sur le banquier à retenir. Il connait parfaitement ses partenaires.

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Comment bien négocier son prêt immobilier ? 

Dans le monde de l’immobilier, l’obtention d’un prêt immobilier est souvent essentielle pour réaliser votre rêve d’acquérir une maison. Cependant, la façon dont vous négociez ce prêt peut faire une énorme différence dans votre situation financière à long terme. Dans cet article, nous explorerons les étapes clés pour bien négocier votre prêt immobilier et économiser de l’argent.

Préparation avant la négociation

La première étape de la négociation de prêt immobilier consiste à évaluer votre capacité financière. Calculez votre budget, examinez votre crédit et comprenez combien vous pouvez vous permettre d’emprunter. Cette étape est essentielle pour déterminer votre marge de manœuvre financière et éviter de vous engager dans un prêt qui pourrait mettre en péril votre stabilité financière.

Calculez votre budget : Commencez par dresser la liste de toutes vos dépenses mensuelles, y compris les factures, le loyer ou l’hypothèque actuelle, l’épargne, les dépenses courantes et les dettes. Soustrayez ces dépenses de votre revenu mensuel pour obtenir une idée précise de l’argent disponible pour rembourser un prêt immobilier.

Examinez votre crédit : Votre historique de crédit est un facteur clé dans la détermination des taux d’intérêt et des conditions de votre prêt. Consultez votre rapport de crédit pour vous assurer qu’il est précis et, le cas échéant, prenez des mesures pour améliorer votre score de crédit.

Utilisez notre simulateur en ligne : Pour faciliter cette démarche, nous mettons à votre disposition un simulateur en ligne. En entrant vos informations financières dans l’outil, vous obtiendrez une estimation précise de votre capacité d’emprunt, basée sur votre situation actuelle. Cela vous aidera à définir un budget réaliste et à avoir une idée claire de la fourchette de prix des propriétés que vous pouvez envisager.

Recherche des meilleures offres de prêt

La recherche des meilleures offres de prêt immobilier est une étape cruciale dans le processus d’acquisition d’une propriété. Pour maximiser vos avantages financiers, il est impératif de comparer les offres disponibles auprès de diverses établissements financiers, telles que les banques, les coopératives de crédit et les organismes de crédit en ligne. Chacun de ces prêteurs peut proposer des taux d’intérêt, des conditions de prêt et des frais divers différents. La diversité du marché du prêt immobilier signifie que les emprunteurs ont la possibilité de trouver une offre qui correspond parfaitement à leurs besoins financiers.

La première étape consiste à établir une liste des prêteurs potentiels. Vous pouvez le faire en consultant un courtier en prêt immobilier.

Négociation de votre prêt immobilier

Lorsque vous êtes prêt à négocier votre prêt immobilier, il est essentiel d’adopter une approche stratégique pour optimiser les conditions de votre emprunt. Planifiez des rencontres avec les prêteurs potentiels, que ce soit en personne ou par téléphone, pour entamer des discussions constructives. Lors de ces entretiens, soyez prêt à exprimer vos attentes et à discuter des taux d’intérêt, de la durée du prêt, des frais de dossier et de toute autre condition pertinente. La clé de la négociation réside souvent dans votre capacité à argumenter en faveur de meilleures conditions. N’hésitez pas à demander des réductions de taux d’intérêt en mettant en avant votre solvabilité et votre historique de crédit solide. De plus, examinez attentivement les frais associés au prêt et cherchez des possibilités de réduction ou de suppression de certains d’entre eux. 

Toutefois, si vous manquez de temps, d’expérience ou de confiance dans vos compétences en négociation, envisagez de faire appel à un courtier en crédit immobilier. Ce professionnel a l’expertise nécessaire pour vous guider à travers le processus de négociation, en veillant à ce que vous obteniez les meilleures conditions pour votre prêt immobilier.

Les points clés à négocier

Lors de la négociation de votre prêt immobilier, il est essentiel de mettre l’accent sur plusieurs points clés qui peuvent influencer de manière substantielle le coût total de votre emprunt. Voici les éléments essentiels à négocier avec votre prêteur :

Taux d’intérêt : Le taux d’intérêt est l’un des facteurs les plus importants à négocier, car il détermine le montant des intérêts que vous paierez sur toute la durée de votre prêt. Recherchez des taux compétitifs et essayez d’obtenir une réduction de taux en fonction de votre solvabilité et de votre capacité à négocier.

Durée du prêt : La durée du prêt a un impact significatif sur vos paiements mensuels et le coût global du prêt. En général, plus la durée est courte, moins vous paierez d’intérêts. Cependant, une durée plus longue peut réduire vos mensualités. Discutez avec votre prêteur pour trouver un équilibre qui correspond à votre situation financière.

Frais de dossier : Les frais de dossier englobent divers frais associés à l’obtention de votre prêt, tels que les frais de traitement, les frais d’évaluation de la propriété, et les frais de notaire. Cherchez à négocier une réduction de ces frais ou à les éliminer si possible.

Assurance emprunteur : L’assurance emprunteur est conçue pour protéger votre prêt en cas d’événements imprévus, tels que le décès ou l’invalidité. Négociez les primes d’assurance pour obtenir les tarifs les plus avantageux possibles, tout en maintenant une couverture adéquate pour votre prêt.

Astuces pour une négociation réussie

Pour une négociation réussie, soyez préparé et bien informé. N’hésitez pas à faire jouer la concurrence entre les prêteurs pour obtenir les conditions les plus avantageuses. Restez flexible et ouvert à la négociation pour maximiser vos chances de succès.

Si vous souhaitez obtenir des conseils d’experts en négociation de prêt immobilier, n’hésitez pas à contacter Credixia, notre Agence de courtage en crédit immobilier. Nos courtiers peuvent vous guider et vous assister tout au long du processus de négociation.

Quel montant de prêt immobilier ?

La détermination du montant de prêt immobilier est une décision majeure qui demande de la réflexion et de la planification. Dans cet article, nous allons examiner en détail comment calculer le montant de prêt immobilier qui correspond à votre situation financière et à vos objectifs. L’importance de cette étape ne saurait être surestimée, car elle peut influencer non seulement votre capacité à acheter la maison de vos rêves, mais aussi votre stabilité financière à long terme.

Évaluation de votre capacité financière 

La première étape pour déterminer le montant de prêt immobilier que vous pouvez vous permettre est d’évaluer votre capacité financière. Pour cela, commencez par calculer votre budget global. Examinez vos revenus mensuels, prenez en compte vos dépenses courantes, comme les factures, la nourriture, et incluez également vos dettes existantes, telles que les prêts étudiants ou les paiements de voiture. Une fois que vous avez une vue claire de vos finances, déterminez la part de votre revenu que vous pouvez confortablement allouée au remboursement d’un prêt immobilier.

Évaluation de votre apport personnel 

L’apport personnel joue un rôle essentiel dans le calcul du montant de prêt immobilier que vous pouvez obtenir. Plus votre apport est important, moins vous aurez besoin d’emprunter. Il est donc judicieux de prendre des mesures pour économiser en vue de cet apport. Cela peut inclure des économies régulières, la réduction des dépenses non essentielles et la recherche de sources supplémentaires de financement. Un apport personnel substantiel peut vous aider à obtenir des conditions de prêt plus avantageuses.

Analyse du marché immobilier 

L’état du marché immobilier local peut également influencer le montant de prêt immobilier que vous devriez rechercher. Examinez les tendances actuelles du marché, les variations des prix des propriétés et les perspectives à long terme. Si le marché est en pleine expansion et que les prix augmentent rapidement, vous devrez peut-être ajuster le montant de votre prêt en conséquence pour suivre le rythme de l’inflation des prix immobiliers.

La durée du prêt immobilier 

La durée du prêt est un autre facteur clé dans la détermination du montant de prêt immobilier. Une durée plus courte signifie généralement des mensualités plus élevées, mais moins d’intérêts à payer sur la durée du prêt. À l’inverse, une durée plus longue peut réduire les paiements mensuels, mais entraînera des coûts d’intérêt plus élevés. Réfléchissez à la durée qui convient le mieux à votre situation financière et à vos objectifs à long terme.

Vous pouvez utiliser notre simulateur de mensualités en ligne pour faciliter votre prise de décision. Cet outil vous permettra de comparer différentes durées de prêt et de visualiser instantanément leurs effets sur vos paiements mensuels et le coût total de votre prêt immobilier

Le taux d’intérêt et son impact 

Le taux d’intérêt est l’un des éléments les plus importants à prendre en compte lors de la détermination du montant de prêt immobilier. Un taux d’intérêt plus bas signifie des paiements mensuels moins élevés et moins d‘intérêts payés au fil du temps. Recherchez les offres de taux d’intérêt compétitifs et explorez différentes options pour obtenir le meilleur taux possible.

Les frais associés au prêt immobilier 

En plus du principal emprunt et des intérêts, n’oubliez pas de prendre en compte les frais associés au prêt immobilier. Ces frais incluent les frais de dossier, les frais d’assurance de prêt, les frais de notaire et d’autres coûts liés à l’obtention du prêt. La négociation de ces frais avec le prêteur peut vous faire économiser considérablement sur le coût global du prêt.

Faites appel à un courtier crédit immobilier

Déterminer le montant du prêt immobilier est une étape essentielle dans le processus d’acquisition d’une propriété. Cela demande une évaluation minutieuse de votre capacité financière, de votre apport personnel, de la durée du prêt, du taux d’intérêt et des frais associés. 

Si vous avez des doutes ou des questions, ou si vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement professionnel pour obtenir votre prêt immobilier, n’hésitez pas à solliciter les services de Credixia, notre Agence de courtage en crédit immobilier.

Expertise et Conseils : Nos courtiers en crédit immobilier sont des experts du secteur. Ils connaissent les marchés, les prêteurs, et les taux d’intérêt en détail. Ils peuvent vous fournir des informations précieuses pour prendre des décisions éclairées.

Gain de Temps : Rechercher le meilleur prêt immobilier peut être fastidieux. Notre courtier peut économiser votre temps en effectuant des recherches pour vous, en négociant avec les prêteurs, et en gérant les détails du processus.

Accès à un réseau de prêteurs : Nous avons un large réseau de prêteurs, y compris des banques, des coopératives de crédit, et des prêteurs en ligne. Cela signifie plus d’options pour vous, ce qui peut vous aider à trouver le prêt qui correspond le mieux à vos besoins.

Négociation des Meilleures Conditions : Nos courtiers sont des négociateurs chevronnés. Ils peuvent souvent obtenir des taux d’intérêt plus bas et des conditions plus avantageuses que ce que vous pourriez obtenir par vous-même.

Contactez-nous dès maintenant pour discuter de vos besoins en matière de prêt immobilier. Nous sommes là pour vous aider à atteindre vos objectifs financiers en toute confiance.

Comment puis-je éviter les pièges courants lors d’une demande de prêt immobilier ?

Devenir propriétaire, vous pouvez passer du rêve à la réalité ! Cela est tout à fait possible mais il faut penser à tout et bien en amont pour se lancer dans l’aventure. L’achat immobilier est un acte engageant, nous vous donnons quelques conseils pour éviter les pièges.

Bien choisir son bien

  1. La localisation

Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation même s’il faut savoir réagir vite pour ne pas laisser passer le bien tant convoité dans un secteur fortement concurrentiel. Toutefois, pour certaines étapes, il est essentiel de prendre son temps afin d’être sûr que ce bien corresponde à vos attentes et qu’il s’agisse d’un bon investissement. Premièrement, il faut s’intéresser à la copropriété et aux travaux à venir (ascenseur, ravalement, etc. …). Ensuite, il faut vous renseigner au cadastre pour la localisation du bien et l’évolution du quartier. Enfin, il faut visiter les villes où vous auriez le souhait d’acheter : les écoles, les commerces, les transports … Bien penser que l’endroit où vous achetez sera l’endroit où votre famille va vivre.

  1. Vérifiez si le prix du bien est en accord avec le marché

Avant d’acheter, il est indispensable de s’assurer que le bien est au juste prix car le marché de l’immobilier est en constante évolution. Pour ce faire, renseignez-vous sur le prix des logements qui ont été vendus dernièrement dans votre secteur de recherche tout en prenant en compte les caractéristiques qui peuvent différer comme :

  • La superficie
  • Les dépendances (caves, garages, parkings)
  • L’âge et l’état du bien

Si vous achetez dans le neuf (appartement ou maison), regardez les programmes en cours.

Idem, si vous envisagez de faire des travaux, demandez à des devis plusieurs artisans pour comparer les couts et valider l’enveloppe finale du financement.

Si vous êtes secundo accédant, et que vous avez votre propre bien à vendre. Faites-le estimer au plus juste surtout si vous avez besoin de trésorerie (prêt relais) entre la vente et l’achat. Cela vous évitera les mauvaises surprises et quelques déconvenues lors de la revente du bien. Faites appel à des professionnels immobiliers qui feront une véritable étude de marché.

Dernier point, faites toujours une proposition à prix moindre à la première visite. Les biens sont souvent surestimés par rapport au prix du marché. Et, pour que cette proposition soit acceptée, demandez à votre courtier de vous calculer votre capacité d’emprunt. Avec un bel apport et un endettement correct vous aurez toutes les chances d’obtenir une baisse de prix. D’ailleurs, rien ne vous empêche de faire une contre visite avant de signer un compromis !

Une fois le bien trouvé dans le lieu de votre choix, filez chez votre courtier ! Attention, même si vous avez bien respecté les consignes pour trouver votre nid douillet, ne commettez pas d’impatience.

Concurrence bancaire

Chaque banque à son process, sa grille de taux et ses exigences. Durant les 5 dernières années, les taux étaient extrêmement bas et les banques avaient peu de marge mais aujourd’hui, la tendance s’est inversée et les banques reprennent le pouvoir.

Les banques définissent leurs taux en fonction de deux critères :

  • La volonté de capter des prospects : certains établissements bancaires mettent en avant des taux attractifs dans le but de capter un volume important de nouveaux clients.
  • La politique de risque : selon leur politique, les banques proposent des conditions d’offres de prêt bien différentes, notamment sur la durée du prêt ou encore sur le montant de l’apport.

D’un établissement à l’autre, vous n’êtes pas à l’abri d’obtenir un refus de prêt ou des conditions moins avantageuses. Conclusion, il ne faut pas avoir peur de négocier.

  1. Prêts réglementés :

De nombreuses aides sont disponibles et peuvent vous permettre de contribuer au financement de votre bien immobilier. Prenez le temps de vous renseigner sur les aides accordées comme :

  • Le prêt à Taux Zéro (achat dans le neuf)
  • Le prêt Accession Sociale (PAS)
  • Le prêt Épargne Logement (achat résidence principale neuf ou ancien)
  • Le prêt employeur à voir avec votre RH
  • Le prêt Action Logement (dans le neuf)

Ces prêts réglementés peuvent vous apporter un coup de pouce pour concrétiser votre projet.

  1. Soyez attentifs à la durée du prêt :

Un crédit immobilier vous engage généralement sur de longues années. Lors de sa souscription, vous devrez définir avec votre banquier les modalités de remboursement du capital emprunté. Tous les mois, vous devrez vous acquitté d’une échéance qui comprend la part du capital à rembourser, la part des intérêts et la part de l’assurance emprunteur. Bien évidemment, plus la durée du prêt est longue et plus le coût total du crédit grimpe.

  1. Les options du prêt

La plupart des banques proposent gratuitement la modulation ou le report d’échéances. Cette option s’avère utile si vous avez besoin de suspendre une ou plusieurs mensualités de crédits. En revanche, sachez que cela rallongera automatiquement la durée du prêt et son coût. Dans le cas contraire, ces options vous offrent la possibilité de rembourser plus rapidement votre crédit et ainsi de réduire son coût.

La banque vous demandera en cas de remboursement partiel ou total des pénalités de remboursement anticipé qui s’élèvent, sans négociation, à 3% du capital restant sans pouvoir excéder un semestre d’intérêts. Vous avez tout intérêt à négocier une exonération de ces pénalités avant la signature de votre offre de prêt. Les banques y consentent assez facilement.

  1. La garantie sur le prêt immobilier

La banque exigera un cautionnement au cas où vous seriez en difficulté de rembourser. Il s’agit d’un contrat par lequel une personne, appelée caution, s’engage à rembourser votre dette à votre place lorsque vous n’êtes pas en mesure de la payer. Désormais, près de 60% des prêts sont adossés à une caution bancaire, quand l’hypothèque, plus contraignante pour les banques, perd sans cesse du terrain. De rares établissements appliquent une surcote de 0,20 à 0,40 % au taux du crédit en cas de mise en place d’une hypothèque.

Certaines catégories professionnelles, notamment les fonctionnaires, bénéficient de solutions privilégiées et peuvent accéder à des organismes de caution qui leur sont dédiés (Casden, GMPA) et moins onéreuses. Toutefois, la caution reste la solution de garantie de prêt qui coute le moins cher.

  1. L’assurance de prêt

L’assurance emprunteur n’est pas obligatoire mais toutes les banques l’imposent. En effet, l’établissement prêteur doit notamment se prémunir des risques liés à l’incapacité de travail, à l’invalidité ou au décès de l’emprunteur assuré. L’assurance de votre crédit immobilier représente le deuxième poste de dépense après les intérêts du crédit, et peut peser jusqu’à plus du tiers du coût de votre crédit. Le choix de votre assurance emprunteur apparaît donc comme essentiel.

Sachez qu’aujourd’hui, avec les lois en vigueur, que vous n’êtes plus obligé de prendre l’assurance proposée par l’établissement prêteur. Vous pouvez faire le choix de la délégation d’assurance vous permettant de sélectionner un autre contrat que l’assurance de groupe proposée par votre banque.

Ne lâchez rien sur l’assurance emprunteur ! Et, si la banque impose la sienne en échange d’un taux de prêt moindre, obéissez-lui et vous ferez jouer la Loi Bourquin dès que votre prêt sera décaissé.

  1. Frais de dossier

Si vous êtes un client de la banque, demandez un geste commercial au nom de votre fidélité. Si vous êtes un nouveau client, proposez de domicilier vos revenus ou de prendre d’autres produits en échange d’une remise sur les frais de dossier.

  1. Les produits annexes

Même si vous devez « jouer le jeu » avec la banque qui finance votre achat en domiciliant vos salaires, en souscrivant à l’équipement de base et la mobilité pour faire migrer vos virements et prélèvements directement dans leurs livres, n’acceptez pas tous les produits du présentoir.

La banque insistera pour vous vendre son assurance habitation, son assurance automobile, une alarme… capter tous vos capitaux et même ouvrir des comptes à vos enfants. N’exagérons pas ! Chaque chose en son temps, finalisez d’abord le prêt immobilier et dites au conseiller de fixer un nouveau rendez-pour aborder le sujet de l’épargne et de la prévoyance. Rendez-vous auxquel vous répondrez favorablement une fois que vous serez un heureux propriétaire ! Stressé par cette opération immobilière vous serez plus à l’écoute ensuite. Evidemment ne fermez aucune porte car ce banquier sera peut-être votre interlocuteur privilégié pour quelques années.

Pensez comme pour trouver votre bien à vous tourner vers votre courtier qui saura vous trouver le financement idéal en faisant jouer ses connaissances et relations pour vous obtenir les meilleures conditions. Ce seront les derniers frais à prévoir, lisez bien le mandat, et foncez vers votre expert en crédit et assurance.