RENTREE 2016 : La baisse des taux continue !

Comme nous l’anticipions les mois précédents, l’année 2016 débute par une baisse des taux sur l’ensemble des durées et des profils pour la majorité des établissements bancaires. Les baisses sont comprises entre – 0,5 à – 0,10 centimes. En ce début d’année, les banques sont déterminées à réaliser leurs objectifs commerciaux. En effet, le crédit immobilier reste le moyen le plus efficace pour capter des clients et les fidéliser.

Pour CREDIXIA, les taux devraient rester bas tout au long de l’année 2016. La politique accommodante de la Banque Centrale Européenne, l’injection massive de liquidités dans la zone euro, la faiblesse de l’inflation et l’OAT 10 ans qui reste extrêmement bas (0,93% le 04 janvier 2016) concourent au maintien des taux bas.

Par ailleurs, nous ne notons pas de changement concernant les conditions d’accès au crédit. En revanche, l’assouplissement des conditions d’octroi du prêt à taux zéro, dans le neuf comme dans l’ancien, devrait permettre à plus de ménages d’accéder à la propriété.

Evolution des taux à l’habitat et OAT 10 ans

Evolution des taux de crédit et OAT en 2015

 

Pour ceux qui souhaitent faire un crédit immobilier à taux fixe, l’OAT 10 ans est l’indice de référence à surveiller car c’est lui qui détermine les taux fixés par les banques qui empruntent elles aussi l’argent sur les marchés long terme pour le revendre en appliquant une marge. En regardant les variations de l’OAT (Obligations Assimilables du Trésor), on peut estimer si la tendance est à la hausse ou à la baisse.

Capacité d’emprunt pour 1000 euros empruntés

Avec plus d’1 point d’encart par rapport à 2014, les taux bas sont une belle opportunité pour les acquéreurs puisque cela se traduit mécaniquement par une augmentation de leur pouvoir d’achat :

 
. TAUX FIXE MOYEN DUREE CAPACITE D’EMPRUNT
JANVIER 2014 3,20 % 20 ans 175 677 €
JANVIER 2015 2,29 % 20 ans 192 407 €
JANVIER 2016 1,95 % 20 ans 198 602 €

 

  • En remboursant 1 000 euros / mois, on peut aujourd’hui emprunter 198 602 euros sur vingt ans, contre 175 677 euros en janvier 2014.
  • A mensualité et durée égales, les futurs acheteurs peuvent emprunter 22 925 € de plus qu’il y a deux ans et 6 195 euros de plus que l’année dernière !
  • Par rapport à 2014, ils peuvent acheter un bien immobilier d’une valeur supérieure de + 12% ! De quoi s’offrir une pièce supplémentaire ou réaliser des travaux qui donneront du cachet au logement.
  • En Ile-de-France, avec un budget de 22 925 € supplémentaires on peut acheter 4 m² de plus ! (prix médian au m² de 5220 € en octobre 2015 – source : www.paris.notaires.fr).

A noter : Les taux de crédits immobiliers ont rarement été aussi bas, et pourtant, beaucoup d’emprunteurs n’ont pas encore racheté leurs prêts immobiliers. C’est le moment d’y penser ! Et pour ceux qui ont déjà renégocié leur taux de crédit, vous n’avez peut-être pas encore profité de la loi Hamon pour changer d’assurance emprunteur !

Taux de crédit immobilier janvier 2016

Tendance des taux de crédits immobiliers en Janvier 2016

Durée Taux Fixes Nationaux
7 ans 1.15%
10 ans 1.40%
12 ans 1.55%
15 ans 1.65%
20 ans 1.90%
25 ans 2.20%
30 ans 2.80%

Comme nous l’anticipions les mois précédents, l’année 2016 débute par une baisse des taux sur l’ensemble des durées et des profils pour la majorité des établissements bancaires. Les baisses sont comprises entre – 0,5 à – 0,10 centimes. En ce début d’année, les banques sont déterminées à réaliser leurs objectifs commerciaux. En effet, le crédit immobilier reste le moyen le plus efficace pour capter des clients et les fidéliser.

Pour CREDIXIA, les taux devraient rester bas tout au long de l’année 2016. La politique accommodante de la Banque Centrale Européenne, l’injection massive de liquidités dans la zone euro, la faiblesse de l’inflation et l’OAT 10 ans qui reste extrêmement bas (0,93% le 04 janvier 2016) concourent au maintien des taux bas.

Par ailleurs, nous ne notons pas de changement concernant les conditions d’accès au crédit. En revanche, l’assouplissement des conditions d’octroi du prêt à taux zéro, dans le neuf comme dans l’ancien, devrait permettre à plus de ménages d’accéder à la propriété.

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LeRevenu.com: Financer son premier logement, plus facile en 2016

le revenu logoLa ministre du logement, Sylvia Pinel, l’a confirmé lors du Congrès de la Fnaim, le 15 décembre dernier : «Il y a des signes tangibles de reprise du marché dans les transactions et la construction. Mais il nous est apparu que l’accession restait en retrait dans les zones tendues et pour les jeunes ménages. Notre choix (pour 2016) se porte sur la consolidation des processus existants.»

Des crédits particuliers existent en effet pour faciliter le premier achat de la résidence principale, mais ils ne rencontrent pas toujours leur public. Le gouvernement a donc prévu dans le projet de loi de finances 2016, des assouplissements du prêt à taux zéro et du prêt accession sociale, afin qu’un plus grand nombre de primo-accédants en profitent.

Un prêt à taux zéro assoupli

Le prêt à taux zéro (PTZ), crédit gratuit financé par l’Etat, complète un financement classique et allège le coût de votre première résidence principale. Le PTZ est accordé sous condition de ressources, il permet de financer une acquisition dans le neuf ou dans l’ancien avec travaux.

Prenons l’exemple d’un couple avec deux enfants qui souhaite acheter son premier appartement à La Rochelle pour un montant 200.000 euros. Il pourra bénéficier d’un prêt «gratuit» de 52.000 euros. Le gouvernement a décidé, en novembre dernier, de donner un coup de pouce supplémentaire aux primo accédants. En 2016, il pourrait ainsi représenter 40% du coût de l’opération contre 18 à 26% aujourd’hui.

«L’objectif est de distribuer 55.000 PTZ supplémentaires l’an prochain, et de passer de 65.000 à 120.000, dont plus de 10.000 supplémentaires dans l’ancien», a précisé Sylvia Pinel,  lors du Congrès de la Fnaim. Les modifications apportées à la formule existante seront votées d’ici quelques jours dans la prochaine loi de finances.

Principale amélioration du dispositif : l’augmentation des plafonds de revenus qui permettra à un plus grand nombre d’emprunteurs d’y avoir droit, l’allongement du différé de paiement du crédit qui irait de cinq à quinze ans, contre zéro à quatorze ans aujourd’hui, pour une durée maximum de prêt qui reste de vingt-cinq ans.

Il n’y a plus de restriction géographique pour l’achat dans l’ancien avec travaux. La liste des villes dans lesquelles on pouvait bénéficier du PTZ pour compléter le financement d’un bien ancien a disparu. Avec cet élargissement, les pouvoirs publics souhaitent inciter les futurs propriétaires à réinvestir les centres délaissés des petites villes et à participer à leur rénovation. Cependant, en fixant à 25% minimum la part des travaux dans le coût total de l’opération, le gouvernement pourrait passer à côté de sa cible.

Le «prêt accession sociale» aligné sur le PTZ en 2016

Les primo-accédants peuvent également profiter d’un prêt accession sociale  dit «PAS», accordé sous condition de ressources. En 2016, celles-ci seront alignées sur celles du prêt à taux zéro pour ouvrir ce financement de la résidence principale à un plus grand nombre de primo-accédants.

Le PAS n’est pas un crédit à taux réduit ou gratuit, c’est un prêt classique accordé par une banque ou un établissement financier qui a signé une convention avec l’Etat. «Le PAS est une option d’un prêt classique, il faut la demander à sa banque, explique Estelle Laurent, responsable communication du courtier Credixia. Cela permet aux souscripteurs de toucher ou de continuer à recevoir les aides pour le logement (APL) et donc de réduire les mensualités de remboursement.»

Radins.com : Immobilier : acheter un logement en 2016, la bonne affaire ?

radins.com logo(Radins.com) Si à la fin de l’année 2015, les ventes d’appartements et de maisons n’ont pas été florissantes, la chute des taux fixes de crédit immobilier cet automne prédit une belle reprise en 2016. Et si c’était le bon moment pour acheter ?

Des taux au plus bas

Selon les courtiers, «à ce jour une trentaine de banques ont baissé leurs taux de crédit immobilier ».
En effet, avec des taux moyens proches de 2,2 % sur quinze ans, 2,55 % sur vingt ans et 3 % sur vingt-cinq ans, le coût des emprunts immobiliers est à nouveau très attractif, mais ne bat pas les records de la fin de printemps 2015.

« Les banques vont continuer à prêter dans d’excellentes conditions l’année prochaine », a indiqué Credixia, expert en courtage immobilier, dans un communiqué.
Selon lui, les banques « vont chercher à combler le manque à gagner des renégociations de crédits et concentrer leur production sur les accédants à la propriété, notamment sur les primo-accédants ».

Pour Noel, les taux de crédits immobiliers baissent !

baisse taux noelEn voilà un beau cadeau de Noel pour les futurs acquéreurs, les taux des crédits immobiliers sont à la baisse au mois de décembre. Inhabituel pour la période, quasiment toutes nos banques partenaires ont réajusté leur grille de taux à la baisse. Les taux ont diminué de 5 à 10 points de base en moyenne et, cela concerne toutes les régions de France. Désormais, les dossiers jugés excellents peuvent obtenir des taux fixes de 1,70 % sur 15 ans et 2,05 % sur 20 ans (taux pratiqués par CREDIXIA).

Cette baisse ne fait que renforcer notre position sur un maintien des taux à des niveaux très bas en 2016. Les banques vont continuer à prêter dans d’excellentes conditions l’année prochaine. Rappelons que cette thèse s’appuie sur plusieurs éléments : d’abord, la politique ultraaccommodante de la Banque Centrale Européenne (BCE) qui a annoncé hier qu’elle conservait son principal taux directeur à 0,05% – en prenant cette décision, la BCE souhaite inciter les établissements de crédit à prêter davantage aux ménages afin de redynamiser la consommation et l’investissement en Europe – ensuite l’injection massive de liquidités dans la zone euro et, bien sûr l’OAT 10 ans qui reste extrêmement faible, enregistré à 0,79% le 03/12/2015. Cet indice permet aux banques de fixer les taux d’emprunt immobilier accordés aux particuliers.

La BCE a également abaissé son taux de dépôt de -0,2% à -0,3%. Le nouveau taux prendra effet à partir du 9 décembre 2015, précise la BCE. Ce taux s’applique aux banques qui stockent leur excédant de liquidités auprès de la BCE. Concrètement, cela signifie que pour 100 euros placés à la BCE, les établissements devront désormais s’acquitter de 30 centimes d’intérêt.

S’ajoutent à cela, les nouveaux objectifs commerciaux des banques. Dès le début de l’année, elles vont chercher à combler le manque à gagner des renégociations de crédits et concentrer leur production sur les accédants à la propriété, notamment sur les primo-accédants grâce au renforcement du prêt à taux 0% à compter du 1er janvier 2016. Les barèmes pratiqués ce mois-ci par les établissements bancaires témoignent de leur volonté de conquérir des nouveaux clients. Ils préparent un début d’année sur les chapeaux de roues ! On s’attend donc à une forte reprise des demandes de prêts, et pourquoi pas à des nouvelles baisses de taux…A suivre !

La Revue Fiduciaire : Économisez sur votre assurance emprunteur

la revue fiduciaire logoPlus du tiers en moyenne, c’est le poids de l’assurance emprunteur dans le coût total du crédit immobilier. En proportion, « elle pèse encore plus lourd dans le crédit depuis que les taux d’emprunt sont bas », explique Jacques Martin, secrétaire général de l’association Assurance emprunteur citoyen (AEC). Sur toute la durée totale de son crédit, l’emprunteur devra débourser plusieurs milliers d’euros pour régler une assurance de prévoyance (invalidité, incapacité de travail, décès) qu’il n’est pas sûr d’utiliser (tant mieux !) et qui n’est pas obligatoire…

Non imposée par la loi, l’assurance emprunteur est toutefois systématiquement exigée par la banque lors de la souscription d’un crédit immobilier. Elle lui garantit le remboursement du prêt en cas d’invalidité, d’incapacité de travailler, de maladie ou encore de décès de l’emprunteur. Cette assurance est un élément essentiel du crédit, qu’il ne faut surtout pas négliger, non seulement parce qu’elle coûte cher, mais aussi parce qu’elle se substitue à l’emprunteur en cas d’accident de la vie.

Problème : « C’est un marché monopolistique (des banques, NDLR), déplore Jacques Martin. Près de 85 % des assurances emprunteurs de prêts immobiliers sont collectées au titre de contrats de groupe bancaires (assureur partenaire de la banque, NDLR) ». Or, les garanties de ces contrats groupe ne sont pas toujours les mieux adaptées au profil de l’emprunteur, ni les plus compétitives au niveau prix. Si vous venez de souscrire un prêt ou de renégocier le vôtre, il n’est toutefois pas trop tard pour changer d’assurance. La loi consommation (Hamon) du 17 mars 2014 a beaucoup facilité la démarche de mise en concurrence.

Un an pour trouver une autre assurance

Revoir son assurance de prêt, c’est potentiellement faire des économies de plusieurs milliers d’euros. « Actuellement, les assurances groupe des banques affichent un taux annuel moyen de 0,40 % du montant du crédit, quand les assureurs individuels descendent autour de 0,10 % par emprunteur », détaille le comparateur Hyperassur.com. Ainsi, pour un couple qui emprunterait 200 000 € sur 20 ans avec des garanties à 100 % pour chacun (remboursement de chaque mensualité en totalité), faire une délégation d’assurance peut représenter une économie de 12 000 € sur la totalité du prêt (voir autres exemples dans les tableaux)… « En fonction des assurances, vous pouvez gagner jusqu’à 15 % sur la cotisation mensuelle, assure Corine Monteil, directrice du courtier Nousassurons.com. Selon les profils, vous pouvez économiser au total de 7 000 € à 15 000 € en changeant d’assurance ! »

Depuis le 26 juillet 2014, l’emprunteur dispose de 12 mois calendaires à compter de la signature définitive de l’offre de prêt pour faire jouer la concurrence et trouver une autre assurance moins chère, à garanties au moins équivalentes (loi Hamon n° 2014-344 du 17 mars 2014). Cette délégation d’assurance est gratuite, la banque ne peut ni appliquer une pénalité, ni modifier le taux du crédit en conséquence (article L. 312-9 du code de la consommation). « Une année pour changer d’assurance donne une vraie faculté au consommateur de négocier son crédit point par point, d’abord le taux d’intérêt, puis l’assurance, souligne Isabelle Tourniaire, responsable des études du cabinet spécialisé Banque Assurance Optimisation (BAO). Sur le papier, c’est une belle avancée ! » Mais attention, la banque qui accorde le prêt a toujours la possibilité de refuser l’assurance alternative proposée par l’emprunteur pour défaut d’équivalence des garanties. Si l’emprunteur a plus de temps pour faire jouer les offres de la concurrence, encore faut-il qu’il puisse analyser les garanties intégrées dans les contrats…

D’abord mesurer le taux (taea)

L’emprunteur dispose d’un premier point de comparaison : le taux annuel effectif de l’assurance (TAEA), qui doit figurer sur chaque proposition de crédit immobilier depuis le 1er janvier 2015, aux côtés du montant en euros des échéances mensuelles et du coût total du crédit (décret 2014-1190 du 15 octobre 2014). Le TAEA est accompagné de la mention des garanties (décès, incapacité…) dont il intègre le coût. « Il est directement comparable au taux du crédit immobilier, explique Isabelle Tourniaire. Si le TAEA pour deux co-emprunteurs vaut 0,9 %, ce qui est fréquent, et que le crédit est accordé au taux de 2,5 %, on peut en déduire que l’assurance pèse plus du tiers du coût du crédit ! » Si le TAEA est trop élevé, il n’y a pas à hésiter : il faut s’armer de la nouvelle fiche d’information standardisée et aller comparer ce que proposent les autres assureurs.

Comparer les garanties grâce à la fiche d’information

« Depuis le 1er octobre 2015, la banque doit remettre à l’emprunteur, dès la première simulation de crédit, une fiche d’information standardisée (FIS) qui comporte onze critères de garanties sur l’invalidité-incapacité et éventuellement des garanties de perte d’emploi, explique Olga de Sousa, juriste à l’UFC Que Choisir. L’assurance emprunteur est plus simple à comprendre qu’avant. La notion d’équivalence des garanties exigée par la loi et les banques pour changer d’assurance est clarifiée grâce à cette fiche. »

La fiche doit respecter un modèle standard. Chaque établissement prêteur doit avoir choisi, dans une liste limitative établie par le Comité consultatif du secteur financier (CCSF), onze critères sur dix-huit au titre des garanties de base (décès-PTIA-invalidité, incapacité, invalidité) et éventuellement quatre critères au plus sur huit pour la garantie perte d’emploi. Pour chacun, il est détaillé le niveau de couverture, en pourcentage du capital emprunté (par exemple, si la garantie couvre les déplacements professionnels, les affections dorsales ou psychiatriques, l’invalidité permanente dès 33 %, etc.). « La fiche d’information standardisée détaille les quotités que la banque exige pour chaque garantie et donc celles qu’il faudra trouver a minima chez un autre assureur », décrit Isabelle Tourniaire du cabinet BAO. La comparaison entre assurances est ainsi facilitée. « Si les onze critères d’équivalence sont bien respectés, la banque ne peut plus refuser la délégation d’assurance », affirme Estelle Laurent, porte-parole du courtier Credixia. Reste à savoir si les banques vont vraiment jouer le jeu… ? La Fédération bancaire française a d’ores et déjà annoncé que la FIS ne serait effective, pour d’obscures raisons informatiques, qu’au 1er janvier 2016, soit trois mois après la date prévue.