Taux immobiliers juin 2021

Tout comme le mois précédant, les taux immobiliers de juin 2021 sont au cœur de la saison du crédit.

Historiquement bas, ils donnent envie aux français de se lancer dans leur projet immobilier, souvent reporté.

Le mois dernier, nous avons assisté à une stabilisation voire à une hausse de certaines maturités chez quelques-unes de nos banques partenaires.

Quelle sera donc la tendance des taux immobiliers en juin 2021 ?

Les taux immobiliers de juin 2021 par durées et mensualités

Les meilleurs taux immobiliers de juin 2021

Les meilleurs taux immobiliers en Juin 2021 sont de 0.30 % sur 7 ans, 0.40 % sur 10 ans, 0.55 % sur 15 ans, 0.70 % sur 20 ans et 0,95 % sur 25 ans.

Durée d’emprunt Meilleur taux fixe* Mensualité
pour 10 000 €*
7 ans / 84 mois 0,30 % 120,32 €
10 ans / 120 mois 0,40 % 85,02 €
15 ans / 180 mois 0,55 % 57,89 €
20 ans / 240 mois 0,70 % 44,66 €
25 ans / 300 mois 0,95 % 37,46 €

*Taux d emprunt et mensualités hors assurance donnés à titre indicatif, estimés pour un d’achat immobilier en Ile de France

Nous distinguons les meilleurs profils et les profils moyens. Nous considérons comme étant les meilleurs profils ceux pouvant bénéficier des meilleurs taux, et donc ceux percevant un revenu annuel de plus de 100 000 €.

Les taux immobiliers moyens en juin 2021

Nos taux immobiliers moyens sont de 0.50% pour 7 ans, 0.60% pour 10 ans, 0.80% pour 15 ans, 1.00% pour 20 ans et 1.25% pour 25 ans.

Durée d’emprunt Taux fixe moyen* Mensualité
pour 10 000 €*
7 ans / 84 mois 0,50 % 121,17 €
10 ans / 120 mois 0,60 % 85,88 €
15 ans / 180 mois 0,80 % 58,97 €
20 ans / 240 mois 1,00 % 45,99 €
25 ans / 300 mois 1,25 % 38,83 €

*Taux d’intérêt et mensualités hors assurance donnés à titre indicatif, estimés pour un d’achat immobilier en Ile de France

La tendance des taux immobiliers de juin 2021

Depuis de nombreuses années, le marché des taux bancaires est en baisse notamment, les taux de crédits immobiliers.

Taux d’intérêt immobiliers hors assurance et autres frais bancaires

Afin de prendre connaissance du taux le plus représentatif pour le coût total et complet de l’acquisition d’un bien immobilier est le TAEG (ancien TEG).

Après plusieurs mois de baisse, depuis juillet 2020 avec des taux ayant atteint le niveau de plancher le plus bas, nous avons noté le mois dernier une stabilité voire de légères hausses des taux auprès de nos partenaires bancaires.

Les taux moyens sur 20 et 25 ans n’ont jamais été aussi bas. Le minimum de décembre 2019 a été dépassé sur la durée de 20 ans en mars 2021 : en 2021 il est de 1.1% contre 1.05% en 2019.

Les taux sont excellents et la politique de la BCE en est pour quelque chose. Cependant, les banques ont amassé beaucoup de dossiers et donc allongé les délais de traitement. Il est donc important de veiller à se laisser un bonne marge de conditions suspensives, en général 45 jours, mais nous conseillons de privilégier 65 jours, compte tenu de la situation actuelle.

De nombreux facteurs influent sur l’ évolution des taux du marché immobilier. Parmi eux, les Obligations Assimilables au Trésor (ou OAT) représentent les emprunts émis par l’État pour se financer sur le long terme. La fluctuation des OAT fixes (notamment TEC sur 10 ans) sont des bons indicateurs pour savoir si les taux immobiliers vont augmenter ou diminuer. Si les OAT remontent, les taux d’emprunt sont susceptibles d’augmenter et inversement.

De même, le taux directeur de la BCE impacte les taux d’intérêt, notamment les taux variables à court terme (Indice Euribor).

Enfin, les évènements macro et micro économiques influencent aussi le marché de l’immobilier .

Les taux immobiliers de juin 2021 varient en fonction de votre profil

C’est en fonction de votre profil (de votre type d’emploi (fonctionnaire, CDI, intérimaire ou autres), de vos revenus, de votre âge, de votre apport personnel, du montant du capital à emprunter, du niveau des mensualités, du taux d’endettement, etc) et de votre projet immobilier (résidence principale, résidence secondaire ou investissement locatif) que les banques vous proposerons un taux plus ou moins important ; si vous représentez ou non, sa clientèle cible/favorite.

Également, les barèmes des banques sont adaptés en fonction des capacités de traitements des dossiers, mis à mal par les conséquences de la crise sanitaire. Les dossiers les plus attirants obtiennent des taux beaucoup plus bas et inversement.

Nous vous invitons à consulter notre baromètre des taux, mis à jour très régulièrement. Vous pouvez également consulter nos 3 dernières analyses des taux immobiliers 2021 :

Pensez au rachat de crédit ou au regroupement de crédits

Avec la forte baisse des taux de prêt immobilier de ces dernières années, beaucoup d’emprunteurs peuvent profiter de nouvelles conditions de financement pour renégocier leur prêt, procéder à un rachat de crédit ou bien procéder au regroupement de crédits. Tout deux permettent de faire des économies en différents procédés.

En effet, si vous vous retrouvez dans le premier tiers ou au début du deuxième tiers de remboursement du capital et que l’écart avec votre taux contracté est de 0.8 points minimum, vous avez tout intérêt à faire racheter votre emprunt.

Selon la Banque de France, ce type de dossier représente 20% des demandes de crédit actuelles .

Visuel lien vers le simulateur de crédit

Comment obtenir le meilleur taux immobilier en juin 2021

Il existe plusieurs critères afin d’obtenir le meilleur taux de crédit immobilier auprès d’un établissement bancaire. D’ailleurs, quelle banque propose le meilleur taux immobilier ?

Afin d’assurer sereinement toutes les étapes d’achat immobilier, il est important de présenter un dossier de demande de prêt de qualité.

Pour cela :

  • Il est devenu obligatoire de disposer d’un apport personnel représentant au moins 10% du montant total de l’opération. En effet, il est devenu très rare d’obtenir un financement à 110% sans apport personnel.
  • Il est décisif de disposer d’un taux d’endettement limité à 35%, initialement limité à 33%.

D’ailleurs, retrouvez notre communiqué de presse sur la possibilité d’assurer un crédit immobilier après avoir été infecté du Covid-19.

« Dans le cas d’un emprunteur ayant été atteint du COVID-19, l’obtention du crédit dépendra de la durée de l’arrêt maladie ; si il y a hospitalisation avec un arrêt de travail de plus de 21 jours, ou hospitalisation avec arrêt de travail de moins de 21 jours ou bien, pas d’hospitalisation avec un arrêt de travail de moins de 21 jours. »

Estelle LAURENT, Porte-parole du courtier CREDIXIA

Une demande de prêt immobilier à la suite d’un arrêt de travail pour maladie peut se révéler difficile. Il est donc vivement conseillé de faire appel à un professionnel du crédit.

CREDIXIA, courtier immobilier en Ile de France, négocie pour votre compte auprès de grandes banques de prêt immobilier (BNP Paribas, Crédit du Nord, Société Générale, ou bien auprès du groupe Banque Populaire) le taux d intérêt le plus adapté à vos ressources.

Simulation de crédit

Estimation rapide, gratuite et sans engagement

Réponse personnalisée sous 24H de votre projet immobilier en Ile de France par l’un des experts courtiers CREDIXIA

Pensez à la délégation de l’assurance de prêt

Il est obligatoire de souscrire à une assurance emprunteur dans le cadre d’un prêt immobilier. Elle permet d’assurer le capital restant à payer en cas de décès, d’invalidité ou d’incapacité de travail entrainant une perte de revenus. Cette assurance protège les héritiers de l’acquéreur.

Toutefois, nous remarquons que le taux de l’assurance de prêt est souvent plus important que le taux de l’ offre de prêt.

Grâce à la loi Hamon, vous avez le droit et la possibilité de faire assurer votre emprunt immobilier par un autre établissement bancaire que la banque qui finance votre crédit.

La délégation d’assurance donc, favorisé par la loi Lagarde depuis septembre 2010, peut vous permettre de procéder à de grandes économies par rapport à l’assurance groupe. N’hésitez à contacter notre filiale INIXIA à ce sujet.

Quels sont les meilleurs taux immobiliers en juin 2021 ?

Les meilleurs taux immobiliers en juin 2021 sont de 0.30 % sur 7 ans, 0.40 % sur 10 ans, 0.55 % sur 15 ans, 0.70 % sur 20 ans et 0,95 % sur 25 ans.

Quelle est la tendance des taux immobiliers juin 2021 ?

Après plusieurs mois de baisse jusqu’à atteindre des taux records, nous avons observé une stabilité générale chez nos banques partenaires.

Comment obtenir le meilleur taux immobilier en juin 2021 ?

Suite aux critères stricts de l’HCSF pour l’obtention d’un crédit, nous vous conseillons de procéder à une demande de prêt pour bénéficier des meilleures conditions d’emprunt.

Les prêts à taux variable sont-ils de retour ?

Les prêts à taux variable sont-ils de retour

En 2025, un regain d’intérêt notable pour les prêts à taux variable est observé parmi les emprunteurs. Ces instruments financiers, qui dominaient auparavant le marché bancaire français dans les années 1990 et 2000, avaient progressivement perdu de leur importance. 

Ultérieurement, les taux fixes ont été privilégiés en raison de la sécurité accrue qu’ils confèrent. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a indiqué qu’en 2023, la part des prêts immobiliers à taux variable ou capé représentait moins de 1 %. 

Cependant, l’évolution du contexte économique et la volatilité récente des taux d’intérêt relancent le débat sur la pertinence de ces produits financiers. Il est donc essentiel d’analyser la situation actuelle du marché et les perspectives d’avenir pour comprendre si cette modalité de financement connaît véritablement un retour en grâce.

La réalité du marché en 2025 : une absence quasi-totale

L’examen approfondi du marché du crédit immobilier en 2025 révèle une absence persistante des prêts à taux variable dans l’offre bancaire française. Cette situation traduit une évolution structurelle du secteur qui dépasse les simples considérations conjoncturelles.

En 2025, les grandes banques ne mentionnent plus de prêts à taux variable dans leur catalogue commercial. Cette disparition s’explique par la baisse importante des taux d’intérêt observée depuis 2015, qui a rendu ces produits moins attractifs pour les établissements financiers. De surcroît, la complexité de gestion et les risques associés à ce type de financement ont dissuadé les banques de maintenir une offre substantielle.

A savoir que ce type de crédit est devenu si rare que les courtiers ne publient plus de statistiques spécifiques sur les taux variables en 2025. Même l’observatoire Crédit Logement CSA a retiré ces données de ses publications, considérant qu’elles n’avaient plus d’intérêt statistique significatif.

Des taux peu attractifs face aux offres fixes

Lorsque des taux variables sont exceptionnellement proposés, ils oscillent entre 4,5% et 5% en 2025, selon les données disponibles. Cette fourchette résulte de l’addition de l’Euribor 3 mois (qui s’établit à 1,97% en juin 2025) et de la marge bancaire comprise entre 1% et 3%.

En comparaison, les taux fixes moyens en mai 2025 s’établissent à 2,89% sur 15 ans, 2,99% sur 20 ans et 3,05% sur 25 ans. Cette différence significative rend les prêts variables peu compétitifs dans l’environnement actuel, même pour les profils d’emprunteurs les plus favorisés.

Il est à noter que pour obtenir une estimation approximative des taux variables, les professionnels recommandent de retirer 30 à 120 points de base aux taux fixes publiés. Cette méthode révèle que même avec cette décote, l’avantage reste limité au regard des risques assumés par l’emprunteur.

Pourquoi les banques boudent-elles encore ces produits ?

Quelles perspectives d'évolution pour l'avenir

Plusieurs facteurs expliquent la réticence persistante des établissements bancaires à relancer massivement les prêts à taux variable, malgré l’évolution récente du contexte économique.

Complexité de gestion et risques opérationnels

La gestion des prêts à taux variable nécessite des systèmes informatiques sophistiqués et une surveillance continue des indices de référence. Cette complexité opérationnelle génère des coûts supplémentaires que les banques peinent à justifier face à la faible demande observée.

Par ailleurs, ces produits exposent les établissements financiers à des risques de défaut plus élevés en cas de hausse brutale des taux. Les emprunteurs peuvent se retrouver en difficulté si leurs mensualités augmentent significativement, créant un risque systémique que les banques préfèrent éviter.

En outre, la communication autour de ces produits s’avère délicate. Expliquer les mécanismes de révision du taux, les indices de référence et les risques associés nécessite un temps commercial important, sans garantie de conversion en contrat signé.

Préférence des emprunteurs pour la sécurité

L’analyse comportementale révèle que les emprunteurs français privilégient massivement la sécurité des taux fixes. Cette préférence culturelle, renforcée par les années de taux bas, rend difficile la commercialisation de produits variables.

Cela étant dit, même lorsque les taux variables offrent un avantage initial, les emprunteurs restent méfiants face aux risques d’augmentation future. Cette aversion au risque limite naturellement le développement de ce segment de marché.

Les quelques exceptions : taux capés et montages spécifiques

Malgré la quasi-disparition du marché, quelques niches persistent pour les prêts à taux variable, principalement sous forme de produits sécurisés ou de montages particuliers.

Les prêts à taux variable capé : un compromis limité

Les prêts à taux variable capé représentent l’une des rares évolutions positives observées en 2025. Ces produits limitent la hausse maximale du taux, réduisant ainsi le risque pour l’emprunteur tout en conservant les avantages potentiels de la baisse.

Néanmoins, ces offres restent extrêmement rares et sont généralement réservées à des profils d’emprunteurs très favorisés ou à des montages spécifiques. De plus, la cap (plafond) est souvent fixé à un niveau qui limite significativement l’intérêt du produit.

Il faut savoir que certains établissements proposent également la possibilité de passer en taux fixe en cours de prêt, sous réserve de conditions générales spécifiques. Cette option peut rassurer les emprunteurs tentés par l’aventure du variable.

Crédit à court terme : le seul cas d’usage viable

L’analyse des experts révèle que les prêts à court terme (5 à 7 ans) constituent le seul segment où les taux variables peuvent présenter un intérêt en 2025. Sur ces durées limitées, l’avantage initial du taux variable peut compenser les risques de hausse future.

Cette configuration convient particulièrement aux investisseurs qui anticipent une revente rapide du bien ou aux emprunteurs disposant d’une forte capacité de remboursement anticipé. Toutefois, ce marché de niche ne suffit pas à relancer significativement l’offre variable.

Quelles perspectives d’évolution pour l’avenir ?

Pourquoi les banques boudent-elles encore ces produits

L’avenir des prêts à taux variable dépendra largement de l’évolution du contexte économique et des stratégies adoptées par les établissements bancaires dans les années à venir.

Facteurs favorables à un éventuel retour

Plusieurs éléments pourraient théoriquement favoriser un retour progressif des taux variables. L’instabilité géopolitique et les incertitudes économiques créent une volatilité des taux qui pourrait rendre ces produits plus attractifs à terme.

De même, l’évolution de la politique monétaire européenne et les perspectives d’inflation pourraient modifier la donne. Si les taux directeurs connaissaient des variations importantes, les emprunteurs pourraient retrouver un intérêt pour les produits variables.

En outre, l’innovation financière pourrait aboutir à de nouveaux produits hybrides combinant les avantages des deux approches. À titre d’exemple, certaines banques ont proposé par le passé des formules combinant une période à taux fixe (par exemple, 36 mois) suivie d’une période à taux variable, parfois assortie d’un cap. Des mécanismes de protection plus sophistiqués pourraient rassurer les emprunteurs tout en conservant les opportunités de gain.

Obstacles structurels persistants

Néanmoins, plusieurs obstacles structurels limitent les perspectives de retour massif des taux variables. La préférence culturelle française pour la sécurité constitue un frein durable à l’adoption de ces produits.

Par ailleurs, la réglementation bancaire tend à privilégier la stabilité et la prévisibilité des engagements. Cette orientation regulatrice décourage naturellement le développement de produits variables jugés plus risqués.

Il est à noter que la concurrence entre établissements se concentre actuellement sur l’optimisation des taux fixes et la qualité de service. Cette dynamique concurrentielle ne favorise pas l’innovation vers des produits plus complexes.

Force est de constater que les prêts à taux variable ne sont pas de retour en 2025, contrairement aux espoirs de certains observateurs du marché. Le fait est que ces produits demeurent marginaux avec moins de 1% de parts de marché et une quasi-absence dans les catalogues bancaires. 

Il faut dire que la combinaison de taux fixes attractifs, de préférences culturelles pour la sécurité et de complexités opérationnelles maintient ces financements dans une position marginale. 

A savoir que même les quelques niches persistantes, comme les prêts capés ou les financements à court terme, ne suffisent pas à relancer significativement ce segment. En dépit du fait que l’évolution future du contexte économique pourrait théoriquement modifier cette situation, les obstacles structurels restent prépondérants. 

Pour l’heure, les emprunteurs français continuent de privilégier massivement les taux fixes qui leur garantissent une sécurité et une prévisibilité particulièrement appréciées dans l’environnement économique actuel. Les perspectives de retour des taux variables restent donc hypothétiques et dépendent desévolutions majeures du marché du crédit immobilier.

Investissement locatif : quelles spécificités pour le financement ?

Investissement locatif quelles spécificités pour le financement

Lors d’un projet d’investissement locatif, le financement est une étape cruciale, distincte du financement pour une résidence principale. Les banques appliquent des critères spécifiques pour ce type d’investissement, affectant aussi bien les taux que l’éligibilité. Après des années difficiles, le marché de 2025 montre un regain d’intérêt, offrant de nouvelles perspectives aux investisseurs. 

La baisse des prix immobiliers, l’augmentation des loyers, et l’amélioration des conditions de crédit créent un contexte propice. Il est donc essentiel de bien comprendre les particularités du financement locatif. Cela vous permettra d’optimiser vos chances d’obtenir un prêt adapté et avantageux pour votre projet.

Les critères d’éligibilité spécifiques à l’investissement locatif

Les banques appliquent une grille d’analyse particulière pour évaluer les demandes de prêt destinées à un investissement locatif. Ces critères reflètent les risques spécifiques associés à ce type de projet.

La prise en compte des revenus locatifs

Une des principales spécificités du crédit pour investissement locatif réside dans la prise en compte des loyers prévisionnels dans le calcul de la capacité d’emprunt. Cependant, sachez que les établissements bancaires n’intègrent généralement que 70% des revenus locatifs anticipés. Cette décote prudentielle vise à tenir compte des aléas potentiels : vacance locative, impayés, ou charges imprévues.

A savoir que ce pourcentage est appliqué uniformément en 2025 par la majorité des banques françaises. Il s’agit d’une pratique standard du secteur qui permet aux établissements financiers de sécuriser leur risque tout en valorisant le potentiel économique du projet.

L’apport personnel exigé

L’apport personnel demandé pour un investissement locatif est généralement plus conséquent que pour une résidence principale. En 2025, les données montrent qu’un minimum de 10% est généralement exigé, mais l’apport moyen observé dans les transactions s’élève à environ 16,6% du prix du bien.

Cette exigence accrue s’explique par le niveau de risque plus élevé associé aux projets locatifs. Néanmoins, il est à noter que certaines villes offrent des opportunités d’investissement avec un apport minimal, voire nul dans des cas exceptionnels. 

Le marché de l’investissement locatif connaît actuellement une dynamique favorable grâce à la correction des prix (-4,9% en moyenne depuis 2022), combinée à la hausse des loyers (+8%).

Le taux d’endettement et la stabilité financière

Même avec la prise en compte des revenus locatifs, le taux d’endettement maximal reste généralement plafonné à 35% des revenus globaux. Cette limite vise à garantir la capacité de l’investisseur à faire face à ses obligations, même en cas de vacance locative prolongée.

En dépit du fait que ce taux soit identique à celui appliqué pour une résidence principale, le calcul diffère en intégrant partiellement les loyers. Par ailleurs, la stabilité des revenus du demandeur demeure un critère fondamental d’évaluation. Les banques analysent avec attention l’historique professionnel et financier du candidat, particulièrement en contexte d’investissement locatif.

Les types de financement spécifiques

L'analyse de la rentabilité par les établissements prêteurs

Le marché propose plusieurs formules de crédit adaptées aux spécificités de l’investissement locatif, chacune correspondant à des stratégies patrimoniales différentes.

Le prêt amortissable classique

Le prêt amortissable reste la solution la plus répandue. Il se caractérise par le remboursement progressif du capital et des intérêts tout au long de la durée du prêt. En 2025, les taux moyens pour ce type de financement oscillent entre 3,28% et 3,35% selon les établissements et les profils d’emprunteurs. 

Il est important de noter que toutes les banques ne financent pas l’investissement locatif sur 25 ans et s’arrêtent souvent à 20 ans. Cette formule présente l’avantage de la sécurité : les mensualités restent stables (à taux fixe) et le capital diminue progressivement. Le fait est que cette solution convient particulièrement aux investisseurs recherchant une visibilité à long terme et une gestion simplifiée de leur budget.

Le prêt in fine et ses particularités

Le prêt in fine constitue une alternative intéressante pour certains profils d’investisseurs. Avec cette formule, l’emprunteur ne rembourse que les intérêts pendant toute la durée du prêt, le capital étant intégralement remboursé à l’échéance. Les taux pour un prêt in fine sont généralement supérieurs d’environ 0,50% à ceux des prêts immobiliers classiques. Ce type de prêt présente des avantages fiscaux significatifs puisque la totalité des intérêts reste déductible des revenus fonciers pendant toute la durée du crédit. 

En revanche, il implique généralement un taux légèrement supérieur au prêt amortissable et un apport plus conséquent, généralement entre 30% et 60% du montant du projet. Il est fréquent que la banque demande un placement, à hauteur au minimum du montant du prêt à mettre en place, qui sera pris en garantie (nantissement). Il est à noter que cette solution s’adresse principalement aux investisseurs ayant une stratégie patrimoniale élaborée et disposant d’une capacité d’épargne importante pour préparer le remboursement final du capital.

L’analyse de la rentabilité par les établissements prêteurs

L’évaluation de la rentabilité du projet constitue un critère déterminant dans l’analyse bancaire. Les établissements accordent une attention particulière à plusieurs indicateurs clés.

Le rendement locatif comme indicateur fondamental

Le rendement locatif brut et net représente un élément central de l’analyse. Calculé comme le rapport entre les loyers annuels et le prix d’acquisition, cet indicateur permet d’évaluer rapidement la pertinence économique du projet.

En 2025, les banques considèrent généralement comme attractifs les projets présentant un rendement brut supérieur à 5%. A titre d’exemple, des villes comme Châlons-en-Champagne, Limoges ou Évry affichent des rentabilités brutes particulièrement intéressantes, allant de 7,6% à 8,4%.

Le ratio loyers/mensualités : un critère décisif

Les établissements prêteurs accordent une importance particulière au rapport entre les loyers perçus et les mensualités de remboursement. Idéalement, ce ratio doit être compris entre 0,7 et 0,9, ce qui signifie que les revenus locatifs couvrent en grande partie les échéances du prêt.

Un ratio supérieur à 1 indique un cash-flow positif immédiat, ce qui constitue un argument particulièrement convaincant pour obtenir un financement. De surcroît, ce ratio favorable renforce la sécurité globale du projet aux yeux de la banque, qui y voit une garantie supplémentaire de remboursement.

Optimiser son dossier de financement locatif

Les types de financement spécifiques

Pour maximiser vos chances d’obtenir un financement aux meilleures conditions, plusieurs stratégies d’optimisation peuvent être mises en œuvre.

La qualité et la précision du business plan

La présentation d’un business plan détaillé et réaliste constitue un atout majeur. Ce document doit inclure :

  • une analyse précise du marché locatif local ;

  • une estimation détaillée des revenus et charges prévisionnels ;

  • une projection financière sur plusieurs années ;

  • une évaluation des risques potentiels.

En dépit de sa complexité apparente, cette démarche témoigne de votre professionnalisme et de la solidité de votre projet. Les banques apprécient particulièrement les investisseurs qui démontrent une compréhension approfondie des enjeux financiers de leur investissement.

Le choix stratégique de l’emplacement

Le positionnement géographique du bien influence directement l’acceptation du dossier. Les établissements financiers privilégient les marchés dynamiques et pérennes. En 2025, certaines villes françaises présentent des caractéristiques particulièrement favorables :

  • la présence d’un bassin d’emploi stable ;

  • une demande locative soutenue, notamment par la présence d’étudiants ou de jeunes actifs ;

  • des prix immobiliers accessibles permettant d’atteindre une rentabilité attractive.

Des villes comme Nantes, Angers, Toulouse ou Chambéry combinent ces avantages et figurent parmi les destinations privilégiées par les banques pour les financements locatifs en 2025.

La structure juridique et fiscale du projet

Le montage juridique et fiscal de votre investissement peut influencer significativement les conditions de financement. Les banques sont généralement plus réceptives aux projets présentant :

  • un statut fiscal optimisé (LMNP au réel, par exemple) ;

  • une vision claire des avantages fiscaux associés ;

  • une stratégie patrimoniale cohérente à long terme.

Il faut savoir que le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP) connaîtra des changements importants en 2025. Bien que le régime LMNP au réel reste attractif malgré la réintégration des amortissements dans le calcul de la plus-value immobilière, et que la possibilité d’amortir le bien immobilier et les meubles demeure un avantage majeur permettant de générer des revenus locatifs peu ou pas imposés, de nouvelles mesures fiscales affecteront les propriétaires bailleurs. 

Par ailleurs, à partir de juillet 2025, les nouvelles acquisitions ne pourront plus bénéficier du statut LMNP, ce qui incite les bailleurs à revoir leur stratégie. Ces changements soulignent l’importance de se préparer et de s’informer sur les implications fiscales du statut LMNP en 2025.

A savoir que deux formules principales s’offrent aux investisseurs : le prêt amortissable traditionnel et le prêt in fine, chacun correspondant à des stratégies patrimoniales distinctes. Les taux pratiqués pour l’investissement locatif en 2025 oscillent généralement entre 3,28% et 5%, selon les profils et les caractéristiques du projet

En dépit d’exigences renforcées, des opportunités existent dans certaines villes françaises qui combinent prix accessibles et rentabilités attractives. Pour optimiser vos chances de succès, il est recommandé de préparer un dossier solide comprenant un business plan détaillé et de choisir judicieusement l’emplacement de votre investissement. La conjoncture actuelle, marquée par une correction des prix et une hausse des loyers, crée un contexte globalement favorable aux projets d’investissement locatif bien structurés.

Taux d’usure en 2025 : encore un frein pour certains emprunteurs ?

Taux d'usure en 2025

En 2025, le taux d’usure demeure une préoccupation majeure pour les emprunteurs immobiliers. Ce plafond légal, mis à jour trimestriellement par la Banque de France, continue d’influencer de manière significative l’accès au crédit pour de nombreux ménages.

À compter du 1er juillet 2025, de nouveaux seuils sont entrés en vigueur, avec des variations selon les durées d’emprunt. Notamment, le taux d’usure pour les prêts de plus de 20 ans est désormais de 5,08 %. Bien que cette évolution puisse contribuer à la baisse des taux d’intérêt immobiliers, elle ne garantit pas toujours un déblocage pour toutes les situations de financement complexes.

Selon certaines sources, ce mécanisme empêcherait encore plus de la moitié des faut donc bien analyser l’impact réel de ces ajustements et développer des stratégies pour surmonter cet obstacle, afin de déterminer si le taux d’usure représente toujours un frein majeur en 2025.

L’évolution favorable des taux d’usure au deuxième trimestre 2025

Les dernières données publiées par la Banque de France révèlent une tendance encourageante pour les emprunteurs depuis le 1er juillet 2025. Cette évolution, qui fait suite à une période de baisse continue des taux d’usure, crée un contexte plus favorable aux projets immobiliers grâce à la baisse des taux des prêts immobiliers.

Des baisses significatives sur toutes les durées

Les nouveaux taux d’usure applicables depuis juillet 2025 affichent des reculs notables par rapport au trimestre précédent. En effet, le taux pour les prêts de plus de 20 ans passe à 5,08%. Cette catégorie concerne la majorité des emprunts immobiliers contractés par les ménages français.

La stabilisation des taux de marché ces derniers mois a entraîné un assouplissement généralisé, bénéficiant notamment aux prêts d’une durée de 10 à 20 ans. Cette amélioration se répercute mécaniquement sur les plafonds légaux, puisque le taux d’usure est calculé en ajoutant un tiers aux taux effectifs moyens pratiqués par les établissements de crédit.

L’impact positif pour les emprunteurs

Cette évolution peut être perçue comme une véritable opportunité pour les emprunteurs dont les dossiers étaient précédemment bloqués. En dépit du fait que l’amélioration puisse sembler modeste, ces quelques dixièmes de pourcentage peuvent faire la différence entre une acceptation et un refus de crédit.

Par ailleurs, cette tendance baissière redonne de la marge de manœuvre aux établissements bancaires pour proposer des offres plus compétitives. Les banques peuvent désormais accepter des dossiers qui dépassaient précédemment le seuil d’usure, particulièrement pour les profils présentant des spécificités en matière d’assurance emprunteur.

Le mécanisme du taux d’usure : comprendre son fonctionnement

Le mécanisme du taux d'usure

Pour appréhender pleinement l’impact du taux d’usure, il convient de comprendre son mode de calcul et les éléments qu’il intègre. Cette compréhension s’avère essentielle pour identifier les leviers d’optimisation disponibles.

Définition et composantes du TAEG

Le taux d’usure correspond au Taux Annuel Effectif Global (TAEG) maximum que les établissements de crédit sont autorisés à pratiquer. Ce TAEG inclut l’ensemble des coûts liés au crédit immobilier : le taux d’intérêt nominal, l’assurance emprunteur obligatoire, les frais de dossier, les coûts de garantie, et tous les autres frais annexes.

Cette approche globale vise à protéger l’emprunteur contre des conditions de crédit abusives en prenant en compte la totalité du coût du financement. A titre d’exemple, un prêt affiché à 3,5% peut atteindre un TAEG de 4,2% une fois intégrés tous les frais et l’assurance.

Les différents seuils selon les caractéristiques du prêt

Le taux d’usure n’est pas unique mais varie selon  plusieurs critères. Pour les crédits immobiliers, les seuils diffèrent selon la durée du prêt et le type de taux (fixe ou variable). Ainsi, au 1er juillet 2025, les seuils s’établissent à 5,08% pour les prêts de plus de 20 ans.

Cela étant dit, il existe également des taux spécifiques pour les prêts relais (6,39%) et les crédits à la consommation, ces derniers présentant des seuils beaucoup plus élevés pouvant atteindre 23,24% pour les montants inférieurs à 3 000 euros.

Les profils d’emprunteurs encore pénalisés

Malgré l’amélioration des conditions, certaines catégories d’emprunteurs restent particulièrement exposées au problème du dépassement du taux d’usure. Cette situation crée des inégalités d’accès au crédit qui méritent une attention particulière.

Les emprunteurs présentant des risques de santé

Les personnes présentant des antécédents médicaux ou exerçant des professions à risque subissent souvent des majorations d’assurance importantes. Ces surcoûts peuvent faire dépasser le TAEG au-delà du seuil d’usure, compromettant ainsi l’obtention du financement.

Figurez-vous que l’assurance emprunteur peut représenter jusqu’à 30% du coût total du crédit pour certains profils. Cette proportion considérable explique pourquoi de nombreux dossiers butent sur le taux d’usure, même avec des taux d’intérêt attractifs.

Néanmoins, des dispositifs comme la convention AERAS ou le droit à l’oubli permettent parfois de contourner ces difficultés pour certaines pathologies. Ces mécanismes offrent une seconde chance aux emprunteurs précédemment pénalisés par leur état de santé.

Les primo-accédants aux revenus modestes

Les jeunes emprunteurs disposant de revenus limités font également face à des difficultés spécifiques. Leur profil, souvent considéré comme plus risqué par les assureurs, génère des tarifications d’assurance plus élevées. De plus, leurs revenus modestes limitent leur capacité de négociation auprès des établissements bancaires.

Cette situation est particulièrement préoccupante car elle touche les primo-accédants, population prioritaire des politiques publiques de logement. En conséquence, certains jeunes ménages se trouvent exclus de l’accession à la propriété malgré des projets viables économiquement.

Les investisseurs et profils atypiques

Les investisseurs immobiliers et les emprunteurs présentant des situations professionnelles particulières (auto-entrepreneurs, professions libérales) peuvent également être impactés. Leurs dossiers, souvent plus complexes à analyser, peuvent justifier des conditions de financement moins favorables.

Il faut dire que ces profils nécessitent une approche personnalisée qui peut générer des surcoûts en termes de frais de dossier ou de garanties. Ces éléments additionnels contribuent à augmenter le TAEG et peuvent provoquer un dépassement du taux d’usure.

Stratégies pour contourner le taux d’usure

Les primo-accédants aux revenus modestes

Face aux contraintes imposées par le taux d’usure, plusieurs stratégies efficaces permettent d’optimiser son dossier et de contourner cet obstacle. Ces approches nécessitent une préparation minutieuse mais peuvent débloquer des situations apparemment insolubles.

Optimisation de l’assurance emprunteur

La délégation d’assurance constitue le levier le plus efficace pour réduire le TAEG. Cette démarche consiste à souscrire une assurance externe plutôt que celle proposée par la banque prêteuse. Les économies réalisées peuvent atteindre 30% du coût total de l’assurance, soit parfois plusieurs dixièmes de pourcentage sur le TAEG.

En outre, la loi Lemoine permet désormais de changer d’assurance à tout moment sans frais ni justification. Cette flexibilité offre une opportunité permanente d’optimisation, même après la signature du prêt.

Pour maximiser l’efficacité de cette stratégie, il convient de comparer minutieusement les offres du marché. Les assureurs spécialisés proposent souvent des tarifications plus avantageuses que les contrats groupe des banques, particulièrement pour les profils jeunes et en bonne santé.

Négociation des frais annexes

La réduction des frais de dossier et autres coûts annexes peut également contribuer à maintenir le TAEG sous le seuil d’usure. Ces frais, bien que paraissant modestes, ont un impact direct sur le calcul du taux effectif global.

Il est possible de négocier l’exonération des frais de dossier ou leur réduction substantielle, particulièrement si vous apportez d’autres produits bancaires à l’établissement prêteur. Cette négociation s’avère souvent plus fructueuse en période de forte concurrence bancaire.

De même, le choix du type de garantie influence le coût global du crédit. Une caution mutuelle peut s’avérer moins onéreuse qu’une hypothèque traditionnelle, contribuant ainsi à l’optimisation du TAEG.

Adaptation de la durée et de la structure du prêt

L’allongement de la durée du prêt peut paradoxalement aider à respecter le taux d’usure, malgré l’augmentation du coût total du crédit. Cette stratégie permet de répartir les frais fixes sur une période plus longue, réduisant ainsi leur impact sur le TAEG.

A l’inverse, dans certains cas, le raccourcissement de la durée peut être bénéfique en accédant à un seuil d’usure plus favorable. Cette approche nécessite une analyse fine du profil de l’emprunteur et de sa capacité de remboursement.

La combinaison de plusieurs prêts (prêt principal, PTZ, prêt Action Logement) peut également optimiser les conditions globales de financement. Cette structuration permet parfois de contourner les difficultés liées au taux d’usure en répartissant le financement sur plusieurs véhicules.

Les perspectives d’évolution pour la fin 2025

L’analyse des tendances actuelles permet d’anticiper l’évolution probable des taux d’usure pour les prochains trimestres. Ces perspectives orientent les stratégies des emprunteurs et des professionnels du secteur.

Facteurs favorables à une poursuite de la détente

L’amélioration du contexte obligataire observée depuis le début 2025 pourrait se poursuivre, créant des conditions favorables à une nouvelle baisse des taux d’usure. L’OAT 10 ans, référence pour la fixation des taux immobiliers, a connu une détente significative qui devrait se répercuter sur les prochaines révisions trimestrielles.

En outre, la politique monétaire européenne pourrait contribuer à cette tendance favorable. Les signaux de la Banque Centrale Européenne laissent entrevoir une approche prudente qui devrait maintenir des conditions de financement accommodantes.

Par ailleurs, la concurrence bancaire reste intense, poussant les établissements à proposer des conditions toujours plus compétitives. Cette dynamique concurrentielle contribue naturellement à la modération des taux pratiqués et, par ricochet, à l’évolution favorable des seuils d’usure.

Risques de retournement à surveiller

Néanmoins, certains facteurs de risque pourraient inverser cette tendance positive. L’évolution de l’inflation européenne, les tensions géopolitiques, ou un changement d’orientation de la politique monétaire européenne constituent autant d’éléments susceptibles de provoquer une remontée des taux.

Il faut savoir que le taux d’usure suit mécaniquement l’évolution des taux de marché avec un décalage d’un trimestre. Toute dégradation du contexte obligataire se répercuterait donc rapidement sur les seuils légaux, rendant à nouveau difficile l’accès au crédit pour certains profils.

De ce fait, les emprunteurs dont les dossiers sont actuellement à la limite du seuil d’usure ont intérêt à agir rapidement pour bénéficier des conditions actuelles favorables.

L’évolution du taux d’usure en 2025 révèle une amélioration notable des conditions d’accès au crédit immobilier, avec des seuils qui reculent pour le troisième trimestre consécutif. Il faut dire que la baisse observée depuis le 1er juillet, particulièrement marquée pour les prêts de longue durée, redonne des marges de manœuvre aux établissements bancaires et aux emprunteurs. À savoir que le seuil de 5,08% pour les prêts de plus de 20 ans constitue une bouffée d’oxygène pour de nombreux projets immobiliers précédemment bloqués. 

Néanmoins, certains profils restent pénalisés, notamment ceux présentant des risques de santé ou des situations professionnelles atypiques, pour lesquels l’assurance emprunteur peut faire dépasser le TAEG au-delà des seuils autorisés.

En dépit de ces améliorations, des stratégies d’optimisation demeurent indispensables : délégation d’assurance, négociation des frais annexes, adaptation de la durée du prêt constituent autant de leviers efficaces.

Ces techniques permettent souvent de transformer un refus initial en acceptation de financement. Il est à noter que les perspectives pour la fin 2025 restent globalement favorables, sous réserve de l’évolution du contexte économique et monétaire européen.

Pour les emprunteurs actuellement en difficulté, l’accompagnement par des professionnels spécialisés s’avère particulièrement précieux pour identifier les meilleures stratégies de contournement et optimiser leurs chances de succès.

Financer un achat en VEFA : quelles spécificités ?

Financer un achat en VEFA quelles spécificités

L’acquisition d’un logement en Vente en l’État Futur d’Achèvement (VEFA) se distingue de l’achat dans l’ancien par des spécificités financières notables. Ce mode d’acquisition, où l’on achète un bien sur plan avant sa construction, requiert une stratégie de financement adaptée. En 2025, l’attrait de la VEFA est renforcé par le retour des maisons neuves dans le dispositif PTZ et l’élargissement de son champ d’application.

Les appels de fonds progressifs et les garanties légales accrues sont les caractéristiques principales de ce type d’achat. De plus, plusieurs aides spécifiques sont disponibles pour faciliter l’accès à la propriété neuve, aussi bien pour les primo-accédants que pour les investisseurs. Il est donc crucial de maîtriser ces mécanismes afin d’optimiser votre plan de financement et de sécuriser votre projet immobilier.

Les mécanismes spécifiques du financement VEFA

Le financement d’un achat en VEFA se distingue fondamentalement d’un crédit immobilier traditionnel par son caractère progressif et sa synchronisation avec l’avancement des travaux. Cette particularité influence directement la gestion de votre trésorerie et l’organisation de votre projet.

Le principe des appels de fonds échelonnés

L’une des principales spécificités de la VEFA réside dans le système de paiement progressif. Contrairement à un achat dans l’ancien où le prix est versé intégralement lors de la signature, la VEFA implique des versements étalés selon un calendrier légalement défini. Ce mécanisme protège à la fois l’acquéreur et permet au promoteur de financer la construction.

Le calendrier des appels de fonds suit une progression précise : 5% lors du dépôt de garantie à la signature du contrat de réservation, 35% à l’achèvement des fondations (soit 30% supplémentaires), 70% à la mise hors d’eau/hors d’air (35% supplémentaires), 95% à l’achèvement de la construction (25% supplémentaires), et enfin 100% lors de la remise des clés (5% restants).

Cette répartition permet d’optimiser votre trésorerie car les intérêts d’emprunt ne s’appliquent qu’aux sommes effectivement débloquées. Votre charge financière augmente ainsi progressivement avec l’avancement des travaux. Il est cependant important de noter que ces intérêts intercalaires représentent un coût à prendre en compte dans le budget global de votre projet.

Les garanties spécifiques à la construction

Le financement VEFA bénéficie de protections juridiques renforcées qui sécurisent votre investissement. La garantie de parfait achèvement (1 an), la garantie biennale (2 ans) sur les équipements, et la garantie décennale (10 ans) sur les éléments structurels constituent un filet de sécurité unique dans l’immobilier.

Par ailleurs, l’assurance dommages-ouvrage, obligatoirement souscrite par le promoteur, vous protège contre les défauts de construction. Cette couverture permet de financer immédiatement les réparations sans attendre les procédures judiciaires, ce qui constitue un avantage majeur par rapport à l’achat dans l’ancien.

Il est à noter que ces garanties rassurent également les établissements bancaires, qui peuvent ainsi proposer des conditions de financement plus favorables pour les projets VEFA bien structurés.

Les dispositifs d’aide spécifiques au logement neuf

Les dispositifs d'aide spécifiques au logement neuf

L’année 2025 marque un tournant favorable pour le financement du neuf avec la réintégration des maisons individuelles dans le dispositif PTZ et l’extension géographique de cette aide. Cette évolution renforce l’attractivité de la VEFA pour les primo-accédants.

Le PTZ renforcé pour le neuf en 2025

Le Prêt à Taux Zéro, prolongé jusqu’en 2027, devient particulièrement avantageux pour les acquisitions VEFA. Ce dispositif permet de financer jusqu’à 40% du prix d’acquisition sans intérêts, avec des plafonds relevés pouvant atteindre 180 000 euros en zone tendue.

L’innovation majeure de 2025 concerne l’ouverture du PTZ à l’ensemble du territoire national, supprimant ainsi les restrictions géographiques qui limitaient précédemment son accessibilité. Cette mesure démocratise l’accès au logement neuf pour les ménages modestes, particulièrement dans les zones détendues où les prix restent abordables.

Néanmoins, l’éligibilité reste conditionnée au respect de plafonds de ressources variant selon la composition du foyer et la zone géographique. Pour 2025, les revenus pris en compte correspondent au revenu fiscal de référence de 2023, figurant sur l’avis d’imposition 2024.

Les prêts complémentaires spécialisés

Le Prêt Action Logement (PAL) constitue un complément particulièrement intéressant pour les salariés du secteur privé. Avec un taux fixé à 1% et un montant maximal de 30 000 euros, ce dispositif améliore significativement les conditions globales de financement pour les résidences principales. Il est important de noter que son obtention est soumise à des critères de revenus et que le taux d’endettement du foyer doit rester inférieur à 35%.

De surcroît, les prêts verts bonifiés émergent comme une solution attractive en 2025. Au-delà des taux réduits de 0,25% pour les logements classés A ou B (ce qui concerne environ 95% des constructions neuves), il convient de souligner que certaines banques proposent désormais des lignes de prêt à 0% spécifiquement dédiées aux acquisitions de biens présentant un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) classé A, B ou C. Cette bonification récompense la performance énergétique supérieure du neuf et allège significativement le coût du financement.

Le Prêt d’Accession Sociale (PAS) reste également mobilisable pour les ménages aux revenus modestes. Ce dispositif permet de financer partiellement ou totalement l’acquisition d’une résidence principale à des taux plafonnés par l’État, et peut se combiner efficacement avec le PTZ.

Optimisation du montage financier en VEFA

Pour maximiser l’efficacité de votre financement VEFA, plusieurs stratégies d’optimisation peuvent être déployées selon votre profil et vos objectifs patrimoniaux.

Adaptation aux spécificités du calendrier VEFA

Le délai d’obtention du financement en VEFA présente des particularités importantes. Après signature du contrat de réservation, vous disposez d’un délai de rétractation de 10 jours, puis généralement de 45 à 60 jours pour finaliser votre financement. Cette période peut sembler courte, mais elle s’avère souvent suffisante grâce à la prévisibilité du projet.

L’avantage réside dans la possibilité de préparer votre dossier en amont de la signature. Contrairement à l’ancien où la rapidité prime, la VEFA vous permet d’organiser méthodiquement votre recherche de financement et de négocier sereinement avec plusieurs établissements.

En outre, la clause suspensive d’obtention de crédit vous protège efficacement. Si vous ne parvenez pas à obtenir votre prêt dans les délais convenus, cette clause vous permet d’annuler l’achat et de récupérer votre dépôt de garantie sans pénalités.

Négociation avec les établissements bancaires

Les banques apprécient généralement les dossiers VEFA pour plusieurs raisons objectives. La prévisibilité du projet, les garanties légales renforcées, et la qualité généralement supérieure des promoteurs facilitent l’analyse des risques. Ces éléments constituent autant d’arguments pour négocier des conditions favorables.

Il est à noter que vous devez rassurer votre banque sur la fiabilité du projet et du promoteur. N’hésitez pas à fournir un maximum de documents, notamment le contrat de réservation qui mentionne toutes les garanties souscrites et participe à la crédibilité du promoteur.

Le recours à un courtier immobilier peut s’avérer particulièrement pertinent pour les projets VEFA. Ces experts du financement connaissent les établissements les plus favorables à ce type de projet et peuvent négocier des conditions que vous n’auriez pas obtenues directement.

Gestion des risques et contraintes spécifiques

Les mécanismes spécifiques du financement VEFA

Bien que la VEFA présente de nombreux avantages, certaines contraintes spécifiques doivent être anticipées pour éviter les difficultés financières pendant la phase de construction.

Anticipation des retards de livraison

Les retards de chantier représentent l’un des principaux risques de la VEFA. Ces décalages peuvent impacter votre organisation financière, particulièrement si vous devez gérer simultanément un logement actuel et le financement du futur logement. Il convient de prévoir une marge de sécurité dans votre budget pour faire face à ces aléas.

Cependant, la réglementation protège les acquéreurs grâce aux pénalités de retard que doit verser le promoteur en cas de dépassement du délai contractuel. Ces indemnisations peuvent partiellement compenser les frais supplémentaires engendrés par le retard.

Par ailleurs, il faut anticiper que durant la construction, vous ne pourrez pas habiter le logement tout en remboursant progressivement le crédit. Cette situation nécessite une planification budgétaire rigoureuse pour assumer les charges du logement actuel et les mensualités croissantes du futur logement.

Évolution du coût de construction

La VEFA vous protège contre les variations de prix grâce au prix ferme et définitif fixé au contrat. Cette protection s’avère particulièrement précieuse dans un contexte d’inflation des coûts de construction. Contrairement à une construction individuelle, vous n’assumez aucun risque de dépassement budgétaire.

Néanmoins, il faut prévoir les frais additionnels qui peuvent s’ajouter au prix de base : options de personnalisation, places de parking supplémentaires, ou équipements spécifiques. Ces éléments doivent être intégrés dès l’origine dans votre plan de financement.

De plus, les frais de notaire réduits en VEFA (environ 2 à 3% contre 7 à 8% dans l’ancien) constituent un avantage financier substantiel à intégrer dans votre calcul global, d’autant plus que ces frais peuvent parfois être offerts par certains promoteurs. Il est également important de noter que l’acquisition en VEFA demande généralement un apport initial bien moindre qu’un achat dans l’ancien, et que, selon les communes, les logements neufs peuvent bénéficier d’une exonération temporaire de la taxe foncière.

Conseils pratiques pour réussir son financement VEFA

Pour optimiser vos chances de succès et bénéficier des meilleures conditions, plusieurs bonnes pratiques méritent d’être observées tout au long de votre projet.

Constitution d’un dossier solide

La préparation d’un dossier de financement complet constitue la première étape vers le succès. Ce dossier doit comprendre le contrat de réservation, vos justificatifs de revenus, vos relevés bancaires, et tout document attestant de la solidité de votre situation financière.

Il est recommandé de mettre en avant les atouts spécifiques de votre projet VEFA : performance énergétique du logement, qualité du promoteur, emplacement du programme, potentiel de valorisation. Ces éléments rassurent les prêteurs sur la qualité de leur garantie.

En outre, n’hésitez pas à valoriser votre capacité d’épargne et votre comportement financier exemplaire. Les banques apprécient particulièrement les emprunteurs démontrant une gestion rigoureuse de leurs finances personnelles.

Timing optimal des démarches

Le calendrier de vos démarches influence directement vos chances d’obtenir les meilleures conditions. Il est conseillé de commencer vos recherches de financement avant même d’avoir identifié le programme précis, pour connaître votre capacité d’emprunt réelle.

Une fois le contrat de réservation signé, mobilisez rapidement votre réseau bancaire et les courtiers pour maximiser vos chances. Le respect des délais contractuels évite les complications et préserve vos droits en cas de difficultés.

Enfin, restez attentif aux évolutions réglementaires concernant les aides au logement neuf. Les conditions et plafonds peuvent évoluer, et une veille active vous permet de bénéficier des dispositifs les plus favorables.

Le financement d’un achat en VEFA présente des spécificités uniques qui en font une option particulièrement attractive en 2025. Il faut dire que le système d’appels de fonds progressifs optimise la gestion de trésorerie, tandis que les garanties légales renforcées sécurisent l’investissement. 

A savoir que les évolutions favorables du PTZ, avec sa réintégration des maisons neuves et son extension géographique, rendent ce mode d’acquisition plus accessible aux primo-accédants. En outre, la combinaison possible avec d’autres dispositifs comme le PAL, les prêts verts ou le PAS permet d’optimiser significativement les conditions de financement. 

Figurez-vous que les banques apprécient généralement les dossiers VEFA grâce à leur prévisibilité et aux protections légales associées. 

Néanmoins, cette modalité d’achat nécessite une planification rigoureuse pour anticiper les contraintes spécifiques comme les retards potentiels ou la gestion de la période de construction. En dépit de ces défis, les avantages financiers et qualitatifs de la VEFA, combinés aux dispositifs d’aide disponibles en 2025, en font une option de choix pour concrétiser votre projet immobilier. 

Pour maximiser vos chances de succès, n’hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels spécialisés qui sauront optimiser votre stratégie de financement selon votre profil spécifique.

Comment contourner un refus de prêt en 2025?

Comment contourner un refus de prêt en 2025

Un refus de prêt immobilier ne constitue jamais une fatalité définitive dans le paysage bancaire français actuel. Il faut dire que l’année 2025 offre de nouvelles opportunités aux emprunteurs confrontés à cette situation délicate. En effet, les évolutions réglementaires récentes et l’émergence de solutions innovantes transforment progressivement les possibilités de financement. 

A savoir que les établissements bancaires eux-mêmes adaptent leurs critères d’évaluation face à la diversification des profils d’emprunteurs. Néanmoins, contourner un refus nécessite une approche méthodique et la connaissance des leviers disponibles pour optimiser ses chances de succès.

Analyser les causes du refus pour mieux rebondir

La première étape pour contourner efficacement un refus de prêt consiste à identifier précisément les motifs de cette décision bancaire. Cette analyse approfondie permet de cibler les actions correctives les plus pertinentes et d’adapter sa stratégie en conséquence.

Les raisons principales d’un refus de crédit immobilier en 2025 demeurent relativement classiques mais évoluent dans leur appréciation. Le taux d’endettement excessif représente le premier obstacle, généralement fixé à 35% des revenus nets selon les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière

Cependant, il est à noter que certains établissements appliquent désormais une approche plus nuancée en fonction du reste à vivre et de la qualité du profil emprunteur.

En outre, l’instabilité professionnelle constitue un frein majeur, particulièrement pour les contrats précaires ou les travailleurs indépendants. Les banques scrutent désormais avec une attention renforcée l’ancienneté dans l’emploi et les perspectives d’évolution de carrière. Par ailleurs, un apport personnel insuffisant, combiné à un manque d’épargne résiduelle, peut également justifier un refus, même si les exigences tendent à s’assouplir pour certaines catégories d’emprunteurs..

L'importance de la gestion bancaire

L’importance de la gestion bancaire

Il faut savoir que la tenue des comptes bancaires revêt une importance cruciale dans l’évaluation des dossiers. Les découverts fréquents, les incidents de paiement ou les frais bancaires récurrents constituent autant de signaux d’alarme pour les établissements prêteurs. A titre d’exemple, un historique de trois mois consécutifs sans incident peut considérablement améliorer la perception de votre profil.

De surcroît, l’endettement existant pèse lourdement dans la balance décisionnelle. Les crédits à la consommation en cours, même de faible montant, réduisent mécaniquement la capacité d’emprunt disponible. Cela étant dit, certains établissements proposent désormais des solutions de rachat intégrées au projet immobilier pour optimiser l’endettement global.

Les nouveaux critères d’évaluation 2025

Les banques adaptent leurs critères d’évaluation des risques en 2025 en intégrant de nouveaux paramètres. Le télétravail, par exemple, modifie la perception de la stabilité professionnelle, rendant certains profils auparavant jugés précaires plus attractifs.

L’intelligence artificielle commence également à transformer les processus d’évaluation bancaire, permettant une analyse plus détaillée des comportements financiers et identifiant des profils que les méthodes traditionnelles auraient ignorés. Cependant, cette avancée technologique est encore en phase de généralisation dans le secteur bancaire.

Optimiser son profil emprunteur avant une nouvelle demande

L’amélioration de son profil emprunteur constitue une démarche fondamentale pour maximiser les chances d’acceptation lors d’une nouvelle sollicitation. Cette optimisation peut s’articuler autour de plusieurs axes d’amélioration complémentaires et mesurables.

L’augmentation de l’apport personnel représente le levier le plus efficace pour rassurer les établissements prêteurs. Un apport conséquent démontre la capacité d’épargne et réduit le risque perçu par la banque. A cet effet, mobiliser différentes sources de financement peut permettre de constituer rapidement un apport supplémentaire significatif.

La réduction du taux d’endettement passe souvent par le remboursement anticipé des crédits en cours. Cette stratégie, bien qu’impliquant parfois des pénalités, peut débloquer suffisamment de capacité d’emprunt pour rendre le projet viable. En outre, le regroupement de crédits peut également optimiser les charges mensuelles et améliorer la lisibilité du dossier.

  • consolider ses revenus en obtenant une augmentation ou un changement de statut professionnel ;
  • constituer un historique bancaire irréprochable sur les six mois précédant la nouvelle demande ;
  • rassembler des justificatifs complémentaires démontrant la stabilité financière ;
  • préparer un dossier documentaire exhaustif et professionnel.

Ces mesures préparatoires nécessitent généralement plusieurs mois de mise en œuvre, mais elles renforcent considérablement la crédibilité du profil emprunteur auprès des établissements bancaires.

Stratégies d'optimisation financière

Stratégies d’optimisation financière

Il est à noter que l’amélioration des revenus peut passer par diverses stratégies légales et reconnues. Le développement d’activités complémentaires, la valorisation de biens immobiliers existants ou la mise en place de revenus locatifs constituent autant de pistes à explorer. Par ailleurs, certaines professions bénéficient de dispositifs spécifiques permettant de sécuriser leurs revenus futurs.

De plus, la gestion de trésorerie doit faire l’objet d’une attention particulière dans les mois précédant une nouvelle demande. Maintenir des soldes créditeurs, éviter les mouvements erratiques et démontrer une épargne régulière constituent des signaux positifs pour les analystes bancaires. Ceci dit, il convient de rester naturel dans cette gestion pour éviter toute suspicion de manipulation.

L’accompagnement professionnel : un atout décisif

Le recours à un accompagnement spécialisé s’avère souvent déterminant pour contourner efficacement un refus de prêt. Les professionnels du courtage disposent d’une expertise pointue et d’un réseau de partenaires qui peuvent faire la différence dans le traitement d’un dossier complexe.

Les courtiers en crédit immobilier maîtrisent parfaitement les critères d’évaluation de chaque établissement bancaire. Cette connaissance approfondie leur permet d’orienter les dossiers vers les banques les plus susceptibles d’accorder un financement selon le profil spécifique de l’emprunteur. En effet, chaque établissement développe ses propres spécialisations et tolérances en matière de risque.

Notez que l’expertise technique du courtier s’étend également à la structuration optimale du dossier de financement. Ces professionnels identifient les points faibles potentiels et proposent des solutions concrètes pour les corriger ou les compenser. A titre indicatif, un dossier bien présenté peut améliorer significativement les conditions d’acceptation, même pour un profil initialement « irrecevable. »

Les avantages du réseau professionnel

A savoir que les courtiers entretiennent des relations privilégiées avec les équipes commerciales bancaires. Ces liens professionnels facilitent les échanges et permettent souvent d’obtenir un réexamen approfondi des dossiers refusés. En dépit du fait que les critères objectifs restent incontournables, cette relation de confiance peut influencer positivement l’analyse finale.

En outre, les plateformes de courtage disposent souvent d’accords préférentiels avec certains établissements. Ces partenariats peuvent se traduire par des conditions d’acceptation plus souples ou des taux préférentiels pour la clientèle orientée. Le fait est que cette médiation professionnelle évite également les erreurs de présentation qui peuvent compromettre définitivement un dossier.

L’accompagnement juridique complémentaire

Cela étant dit, certaines situations complexes nécessitent un accompagnement juridique spécialisé en complément du courtage. Les avocats en droit bancaire maîtrisent les recours possibles en cas de refus abusif ou discriminatoire. Cette expertise devient particulièrement précieuse lorsque les motifs de refus paraissent disproportionnés ou insuffisamment justifiés.

Il est parfois possible de contester juridiquement un refus de prêt, ce qui peut mener à une révision favorable de la décision initiale. Cependant, cette démarche exige des arguments solides et une excellente maîtrise de la réglementation bancaire actuelle.

Diversifier les sources de financement

La multiplication des démarches auprès de différents établissements constitue une stratégie fondamentale pour contourner un refus initial. Chaque banque applique ses propres critères d’évaluation et développe des spécialisations sectorielles qui peuvent favoriser certains profils d’emprunteurs.

Les banques traditionnelles ne constituent plus l’unique option de financement en 2025. L’émergence des néo-banques et des plateformes de financement participatif ouvre de nouvelles perspectives pour les emprunteurs confrontés à des refus classiques. Ces acteurs innovants développent souvent des approches d’évaluation différenciées et plus flexibles.

Il faut dire que les établissements régionaux manifestent parfois une plus grande ouverture aux dossiers atypiques que les grandes enseignes nationales. Leur connaissance du tissu économique local et leur politique commerciale de proximité peuvent jouer en faveur des emprunteurs aux profils spécifiques. Par ailleurs, certains organismes spécialisés proposent des solutions dédiées à des catégories professionnelles particulières.

Les solutions de financement alternatif

En effet, le crowdfunding immobilier se développe rapidement comme alternative aux financements bancaires traditionnels. Ces plateformes permettent de lever des fonds auprès de particuliers investisseurs, contournant ainsi les critères bancaires classiques. Néanmoins, ces solutions nécessitent généralement un projet immobilier attractif et une présentation convaincante.

De même, les organismes de crédit spécialisés proposent des conditions d’acceptation parfois plus souples que les banques generalistes. Bien que leurs taux puissent être légèrement supérieurs, ces établissements acceptent souvent des profils que les banques traditionnelles refusent. A titre d’exemple, certains organismes se spécialisent dans le financement des travailleurs indépendants ou des professions libérales.

L’optimisation de l’assurance emprunteur

Il est à noter que l’assurance emprunteur représente souvent un point de blocage majeur, particulièrement pour les profils présentant des risques de santé ou d’activité professionnelle. La délégation d’assurance, renforcée par la loi Lemoine, offre des possibilités d’optimisation significatives pour contourner ces obstacles.

Les assureurs spécialisés développent des contrats adaptés aux profils atypiques, permettant souvent d’obtenir une couverture acceptable à des conditions plus favorables que les contrats groupe bancaires. Cette approche peut transformer un dossier initialement refusé en projet finançable.

Les dispositifs d’aide et solutions innovantes en 2025

L’année 2025 se caractérise par l’émergence de nouveaux dispositifs destinés à faciliter l’accès au crédit immobilier pour les emprunteurs en difficulté. Ces mécanismes innovants complètent l’arsenal traditionnel des aides au logement et ouvrent de nouvelles perspectives de financement.

Le dispositif de seconde chance, mis en place de manière temporaire, permet aux emprunteurs ayant essuyé un refus de bénéficier d’un réexamen favorable de leur dossier sous certaines conditions. Cette mesure cible particulièrement les primo-accédants pénalisés par le durcissement des conditions d’octroi observé ces dernières années.

En outre, les garanties alternatives connaissent un développement remarquable en 2025. Le nantissement d’actifs financiers, incluant désormais les cryptomonnaies et les ETF, permet de rassurer les établissements prêteurs sans recourir aux garanties traditionnelles. Ces solutions innovantes concernent environ 20% des emprunteurs initialement refusés selon les statistiques sectorielles.

  • les plateformes de caution mutuelle se développent via des systèmes collaboratifs ;
  • l’intégration de l’intelligence artificielle améliore l’évaluation des profils complexes ;
  • les partenariats entre fintechs et banques traditionnelles créent de nouvelles opportunités ;
  • l’évolution réglementaire favorise l’émergence de solutions de financement hybrides.

Ces innovations technologiques et réglementaires transforment progressivement le paysage du crédit immobilier et offrent des alternatives concrètes aux emprunteurs confrontés aux refus bancaires traditionnels.

L’évolution des critères d’évaluation

A savoir que les algorithmes d’évaluation intègrent désormais des données alternatives pour analyser la solvabilité des emprunteurs. L’historique de paiement des factures, la régularité des virements ou encore l’évolution des revenus sur plusieurs années peuvent compenser des faiblesses apparentes du dossier traditionnel.

Par ailleurs, la prise en compte des revenus futurs tend à s’assouplir pour certaines catégories professionnelles. Les contrats en cours de signature, les commandes confirmées ou les perspectives d’évolution de carrière peuvent désormais être intégrés dans l’analyse de la capacité de remboursement.

Banques traditionnelles vs banques en ligne : qui propose les meilleurs taux en 2025 ?

Banques traditionnelles vs banques en ligne

La question du choix entre banques traditionnelles et banques en ligne pour obtenir un crédit immobilier prend une dimension particulière en 2025. Il faut dire que le paysage bancaire a considérablement évolué ces dernières années, avec l’émergence de nouveaux acteurs numériques proposant des services dématérialisés. 

Figurez-vous que cette évolution soulève une interrogation légitime : qui propose réellement les meilleurs taux immobiliers en 2025 ? Sachez que les données du marché révèlent une situation plus nuancée qu’il n’y paraît. En effet, contrairement aux idées reçues, les banques en ligne ne dominent pas systématiquement le marché en termes de tarification. 

À cet effet, analyser précisément les offres de chaque catégorie d’établissement devient essentiel pour optimiser votre financement. Cette comparaison détaillée vous permettra de prendre une décision éclairée selon votre profil et vos objectifs patrimoniaux.

Le paysage actuel des taux immobiliers en 2025

Pour établir une comparaison objective, il convient d’abord d’examiner la situation générale du marché des taux immobiliers en 2025. Cette analyse révèle des tendances encourageantes après plusieurs années de volatilité.

Les taux moyens du marché en juin 2025

Selon les dernières données disponibles, les taux immobiliers moyens en juin 2025 s’établissent dans des fourchettes particulièrement attractives. En effet, les emprunteurs peuvent espérer obtenir des taux compris entre 2,55% et 3,45% selon la durée de leur prêt. Plus précisément, les taux oscillent entre 2,55% sur 7 ans et 3,00% sur 25 ans pour les meilleurs profils.

Néanmoins, ces moyennes masquent des disparités importantes selon les établissements et les profils d’emprunteurs. A savoir que la durée de l’emprunt influence directement le taux proposé : 2,55% à 3,15% sur 10 ans, 2,65% à 3,25% sur 15 ans, et 2,90% à 3,35% sur 20 ans. Ces variations reflètent les stratégies commerciales distinctes des différents types d’établissements.

L’évolution favorable du contexte obligataire

Le marché bénéficie en 2025 d’un contexte obligataire plus favorable qui influence positivement l’ensemble des taux proposés. Il est à noter que l’OAT 10 ans, qui sert de référence pour la fixation des taux immobiliers, a connu une détente depuis la mi-avril. Cette évolution s’est répercutée favorablement sur les barèmes bancaires, créant des opportunités intéressantes pour les emprunteurs.

De surcroît, cette amélioration du contexte obligataire a incité les banques à maintenir une pression commerciale soutenue. Cette dynamique concurrentielle profite directement aux emprunteurs, qui peuvent tirer parti de cette situation pour négocier des conditions avantageuses.

solidité et relation personnalisée

Banques traditionnelles : solidité et relation personnalisée

Les établissements bancaires traditionnels conservent en 2025 des atouts significatifs qui justifient leur position dominante sur le marché du crédit immobilier. Leur approche se distingue par plusieurs caractéristiques spécifiques.

Des taux compétitifs malgré les structures de coûts

Contrairement aux idées reçues, les banques traditionnelles proposent des taux particulièrement compétitifs en 2025. A titre d’exemple, la Banque Populaire affiche des taux moyens de 3,10% sur 7 ans, 3,15% sur 10 ans, et 3,25% sur 15 ans. Ces niveaux s’avèrent comparables, voire supérieurs, aux offres des banques en ligne.

Cela étant dit, ces établissements bénéficient de leur expérience historique du marché immobilier et de leur capacité à évaluer finement les risques. Cette expertise leur permet de proposer des conditions attractives tout en maintenant leur rentabilité. En outre, leur réseau d’agences représente certes un coût, mais également un avantage concurrentiel pour rassurer certains profils d’emprunteurs.

Il faut dire que les grandes enseignes comme le Crédit Agricole, BNP Paribas, la Société Générale ou le Crédit Mutuel rivalisent d’agressivité commerciale pour maintenir leurs parts de marché face à la concurrence des acteurs numériques.

L’accompagnement personnalisé comme différenciateur

L’atout majeur des banques traditionnelles réside dans leur capacité d’accompagnement personnalisé. Cette dimension prend une importance particulière pour les projets immobiliers complexes ou les profils d’emprunteurs atypiques. En effet, la présence de conseillers dédiés facilite la gestion des dossiers délicats et permet une adaptation fine aux besoins spécifiques.

Par ailleurs, ces établissements offrent une vision globale de la relation bancaire, intégrant le crédit immobilier dans une stratégie patrimoniale plus large. Cette approche holistique peut déboucher sur des conditions préférentielles pour les clients fidèles ou ceux développant plusieurs produits.

digitalisation et frais réduits

Banques en ligne : digitalisation et frais réduits

Les banques en ligne ont révolutionné le secteur bancaire en proposant des services entièrement dématérialisés. Toutefois, leur positionnement sur le marché du crédit immobilier révèle des spécificités qui méritent une analyse approfondie.

Des structures de coûts optimisées mais des taux mitigés

Paradoxalement, les banques en ligne ne proposent pas systématiquement les taux les plus attractifs en 2025. Selon les observations de MoneyVox, ces établissements pratiquent actuellement des taux supérieurs aux moyennes affichées par les courtiers. Cette situation peut surprendre, compte tenu de leurs structures de coûts allégées.

Néanmoins, il convient de nuancer cette observation. En effet, certaines banques en ligne comme Boursobank, Fortuneo ou Hello Bank! maintiennent des offres compétitives, particulièrement pour les emprunteurs présentant un excellent profil financier. Leur stratégie consiste souvent à proposer des frais de dossier offerts pour compenser des taux parfois moins agressifs.

L’excellence du service client comme argument

Les banques en ligne compensent leurs taux parfois moins attractifs par une qualité de service reconnue. A titre d’exemple, Monabanq a été élue « Service client de l’année » en 2018, 2019 et 2020. Cette excellence opérationnelle constitue un argument non négligeable pour les emprunteurs privilégiant la réactivité et la simplicité des démarches.

De plus, ces établissements proposent des processus entièrement digitalisés qui séduisent une clientèle technophile. Les simulations en ligne, la gestion dématérialisée des dossiers et la rapidité de traitement constituent autant d’avantages appréciés par certains profils d’emprunteurs.

  • boursobank se distingue avec une note de 9,2/10 et des frais ultra-réduits ;
  • fortuneo obtient 8,9/10 grâce à ses cartes premium attractives ;
  • hello Bank! affiche 8,7/10 mais facture des frais de dossier de 250€ ;
  • ing Direct et BforBank proposent des prêts classiques avec frais de dossier offerts.

Ces classements révèlent que l’excellence ne se limite pas aux taux proposés, mais englobe l’ensemble de l’expérience client.

Critères de choix au-delà des taux

Le choix entre banques traditionnelles et banques en ligne ne peut se résumer à la seule comparaison des taux d’intérêt. Plusieurs facteurs déterminants influencent la pertinence de chaque option selon votre profil.

L’importance du profil emprunteur

Votre profil emprunteur influence directement les conditions proposées par chaque type d’établissement. Figurez-vous qu’un couple disposant de revenus nets annuels de 40 000€ obtiendra un taux autour de 2,98% sur 15 ans, tandis qu’avec 80 000€ ou plus, le taux peut descendre à 2,80%. Cette différenciation tarifaire s’applique différemment selon les banques.

Il est à noter que les banques traditionnelles excellent souvent dans l’analyse des profils complexes : travailleurs indépendants, dirigeants d’entreprise, ou investisseurs avec plusieurs projets. Leur expérience leur permet d’appréhender finement ces situations particulières. A l’inverse, les banques en ligne privilégient les profils standardisés avec des revenus salariés stables.

Les services associés et la stratégie patrimoniale

Au-delà du taux, la qualité des services associés peut justifier un choix. Les banques traditionnelles proposent souvent un accompagnement global intégrant assurance emprunteur, gestion patrimoniale, et conseils en investissement. Cette approche holistique peut générer des économies globales malgré un taux initialement moins attractif.

En revanche, les banques en ligne se distinguent par leur transparence tarifaire et l’absence de frais cachés. Elles proposent généralement des frais de dossier offerts et des conditions claires, sans négociation complexe. Cette simplicité séduit les emprunteurs souhaitant maîtriser parfaitement leur budget.

Stratégies pour optimiser votre choix

Pour maximiser vos chances d’obtenir les meilleures conditions de financement, plusieurs stratégies peuvent être mises en œuvre selon votre situation personnelle.

L’importance de la mise en concurrence

La mise en concurrence reste le meilleur moyen d’optimiser vos conditions d’emprunt en 2025. Il convient de solliciter simultanément banques traditionnelles et banques en ligne pour identifier l’offre la plus avantageuse. Cette démarche permet de tirer parti des avantages spécifiques de chaque type d’établissement.

En dépit de la complexité apparente de cette approche, elle peut générer des économies substantielles sur la durée de votre prêt. N’hésitez pas à faire jouer la concurrence en présentant les offres obtenues aux différents établissements sollicités.

Le recours aux courtiers spécialisés

Les courtiers en crédit immobilier constituent une alternative intéressante pour bénéficier du meilleur des deux mondes. Ces professionnels négocient avec l’ensemble des établissements, traditionnels comme en ligne, pour identifier l’offre optimale selon votre profil.

De ce fait, cette solution peut s’avérer particulièrement pertinente si votre profil présente des spécificités ou si vous manquez de temps pour effectuer vous-même les démarches de comparaison. Les courtiers disposent d’une vision globale du marché et peuvent vous orienter vers l’établissement le plus adapté à votre situation.

L’analyse comparative entre banques traditionnelles et banques en ligne révèle une situation plus nuancée qu’attendu en 2025. Il faut dire que contrairement aux idées reçues, les banques en ligne ne proposent pas systématiquement les taux les plus attractifs du marché. 

Les établissements traditionnels maintiennent leur compétitivité grâce à leur expertise et leur capacité de négociation, tout en proposant un accompagnement personnalisé apprécié pour les projets complexes. 

Sachez que les banques en ligne compensent leurs taux parfois moins agressifs par l’excellence de leur service client, la transparence de leurs tarifs et la simplicité de leurs processus. En dépit de ces différences, le choix optimal dépend largement de votre profil emprunteur, de vos attentes en matière de service et de votre stratégie patrimoniale globale

A cet effet, la mise en concurrence systématique entre ces deux catégories d’établissements reste la stratégie la plus efficace pour optimiser vos conditions de financement. N’hésitez pas à explorer toutes les options disponibles, en gardant à l’esprit que le meilleur taux n’est pas toujours synonyme de meilleure offre globale

L’accompagnement par un courtier peut également s’avérer judicieux pour naviguer efficacement dans cette diversité d’offres et identifier la solution la plus adaptée à votre projet immobilier.