Quel est le bon moment pour acheter sa première résidence locative ?

L’investissement locatif consiste à acheter un bien immobilier (neuf ou ancien) dans le but de le louer selon une durée limitée que l’on appelle le bail. Un projet d’investissement immobilier ayant pour objectif la location d’un bien peut être financé de plusieurs façons stratégiques. Tout dépend de l’objectif final pour l’emprunteur. Compte tenu des taux bas, l’emprunteur a tout intérêt à utiliser le levier du crédit immobilier pour en tirer des revenus. CREDIXIA décode les différents critères à étudier lors de l’investissement locatif d’un bien immobilier.

Choisir le bon moment pour faire son investissement


Pour savoir si c’est le bon moment d’investir, il faut prendre en compte différents indicateurs tels que l’évolution des prix de l’immobilier, le taux des crédits, les conditions d’accès à la propriété et les dispositifs fiscaux. Néanmoins, il s’agit surtout d’étudier votre situation et vos motivations. Dans le cadre d’un achat de sa future résidence principale, il est généralement préférable d’acheter un investissement locatif afin de ne pas alourdir son endettement. L’investissement dans l’immobilier locatif permet, sous certaines conditions, de réduire les impôts.

Développer son patrimoine

Acheter sa première résidence locative est très souvent proposé pour se constituer un apport personnel grâce à l’épargne constituée par les loyers perçus ou grâce à la plus-value encaissée à la revente du bien.
Investir dans un bien locatif comme premier achat peut être une idée intéressante car elle procure des revenus complémentaires qui seront intégrés dans les ressources de l’emprunteur à hauteur de 70% (s’il existe un crédit la mensualité sera intégrée aux charges). Le fruit de la revente du bien peut également servir à constituer de l’apport personnel en vue d’acheter une résidence principale.
L’immobilier reste une valeur refuge, palpable contrairement à la Bourse et, il n’y a pas besoin d’une grosse mise de départ pour investir puisqu’on peut emprunter de l’argent auprès des banques via le crédit.

Utiliser le levier du crédit immobilier

Qu’est-ce que le levier du crédit immobilier ? Il s’agit d’investir l’argent de la banque et d’en tirer des revenus. C’est d’autant plus rentable lorsque les taux sont bas et, que les loyers perçus permettent de rembourser en intégralité le crédit immobilier. L’immobilier locatif est le seul placement finançable par un emprunt.
Depuis 2015, le taux d’intérêt est souvent inférieur au taux de rendement brut du placement immobilier. En additionnant la rentabilité en capital au rendement locatif alors la rentabilité nette est supérieure au coût total du crédit immobilier. En résumé, l’emprunteur est bénéficiaire. Sachez que les propriétaires-bailleurs ont le droit de déduire les intérêts de leur crédit lorsque les loyers sont déclarés aux impôts. Le type de déduction d’impôt change en fonction du régime fiscal adopté par le propriétaire : location vide ou location meublée.

Que faire pour obtenir son crédit immobilier ?

D’abord, il faut veiller à ce que les comptes soient en ordre durant les trois mois voir les six mois avant une demande de prêt à la banque. Ensuite, les banques calculeront le taux d’endettement. En générale, il ne faut pas dépasser un tiers des revenus nets mensuels pour obtenir un crédit. Toutefois, dans le cadre du locatif, les banques peuvent aller au-delà de ce seuil de 33% en fonction du reste à vivre de l’emprunteur. La banque intègrera le versement des futurs loyers perçus dans les revenus à hauteur de 70% ce qui augmente la marge financière.
Pour ceux qui ont des crédits à la consommation ou revolving en cours lors d’une demande de prêt immobilier, la banque sera susceptible de refuser la demande. Si l’emprunteur a la possibilité de les rembourser en amont, c’est mieux ! Par ailleurs, détenir un apport personnel est un plus mais n’est pas obligatoire pour investir. En revanche, avoir un emploi stable est un facteur déterminant pour l’obtention d’un prêt immobilier. Justifier de revenus mensuels réguliers sécurise la banque sur la capacité de remboursement. Pour les jeunes actifs en début de carrière, il faut insister sur les opportunités professionnelles à venir et les évolutions futures qui impliquent des augmentations de salaire. Parfois la localisation ou l’état général du bien immobilier peuvent jouer un rôle dans la décision de la banque. Pour sécuriser un achat, il est nécessaire de faire évaluer sa capacité d’emprunt auprès d’une banque ou d’un courtier avant de signer un compromis de vente.

Des dispositifs fiscaux encadrant l’emprunteur

La stratégie d’investissement de l’emprunteur repose sur les différents leviers fiscaux qui lui sont offerts. Il décide du dispositif fiscal à mettre en place afin de réduire son imposition. L’emprunteur peut également se créer son propre patrimoine immobilier sans engagement. Cela veut dire qu’il ne s’inscrit pas dans un dispositif fiscal lui permettant la réduction de son imposition sur le revenu. Il est dans ce cas libre de revendre son bien locatif à tout moment, sans contrainte.
Nous pouvons citer plusieurs dispositifs fiscaux reconnus tels que la Loi Pinel (anciennement loi Duflot et Scellier), la loi Girardin, la loi Malraux, ou encore la loi Bouvard… Bien sûr, en fonction du dispositif choisit, le propriétaire s’engage à respecter certaines obligations, comme par exemple, le montant maximum du loyer au m2. S’il décide de vendre le bien avant la fin de la période estimée, il perdra la totalité des avantages fiscaux et devra rembourser ceux perçus.

Encadrement des loyers à Paris

Avis à tous les futurs propriétaires-bailleurs qui souhaitent acheter leur bien sur Paris. A partir du 1er juillet 2019, la mairie de Paris a décidé de mettre en place l’encadrement des loyers. Un loyer de référence sera donc déterminé en fonction du type de logement, de l’année de construction et de la localisation géographique. La nouvelle règlementation prévoit 3 types d’encadrements annuels : le loyer minoré (de – 30% par rapport au loyer de référence), la revalorisation du loyer entre deux baux et un loyer majoré (limité à + 20% du loyer de référence). Entre le départ et l’arrivée de deux locataires, le propriétaire ne peut pas augmenter le loyer au delà de l’indice de référence des loyers (IRL) publié chaque année par l’INSEE. Pour tout manquement à cette règlementation, le propriétaire s’expose à des sanctions.

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Le Carrefour de l’Info : Encadrement des loyers rétabli dans la capitale.

https://www.dailymotion.com/video/x7c7b5d

Estelle Laurent, porte-parole de CREDIXIA et Bernard Cadeau, ancien président de la société ORPI et auteur de l’ouvrage « Un agent immobilier très spécial », étaient les invités de Marc Menant dans l’émission « Le carrefour de l’info » ce dimanche 30/06/2019.

Ils étaient tous deux interrogés au sujet de l’encadrement des loyers qui est un dispositif permettant de stabiliser le prix des loyers et de protéger le locataire d’un bailleur abusif. La régularisation du montant du loyer se fait en fonction du type de logement, de sa localisation ainsi que de son nombre de pièces.

Il s’agit pour le moment d’une mesure ponctuelle d’une durée de 5 ans.

Cela ne doit pas pour autant faire fuir les futurs propriétaires, car ils peuvent bénéficier jusqu’à la fin de l’année des meilleurs taux (0,80 sur 20 ans), grâce notamment à l’aide de courtiers. M. Cadeau a par ailleurs relevé l’efficacité du recours aux agences de courtage en prêts immobiliers.

Le Monde : Comment va fonctionner l’encadrement des loyers

Début juillet, les loyers seront plafonnés dans Paris. D’autres villes comme la métropole Aix-Marseille Provence pourraient bientôt suivre cet exemple.

Tous les contrats de location signés dans Paris intra-muros à partir du 1er juillet 2019 seront soumis à l’encadrement des loyers. Un loyer maximum sera fixé en fonction du quartier, du nombre de pièces et de la période de construction de l’immeuble. Une trentaine de villes, dont une bonne partie en banlieue parisienne, pourraient suivre cet exemple dans les prochains mois. La loi « Elan » du 23 novembre 2018 permet, en effet, aux 28 agglomérations de plus de 50 000 habitants où les niveaux de loyers sont élevés et où une pénurie de logements est constatée, de mettre en place ce dispositif.

« La métropole Aix-Marseille-Provence envisage également cette solution car les loyers sont élevés compte tenu des ressources de la population mais les élus attendent de voir si cela n’a pas comme conséquence de décourager les bailleurs et de donc faire diminuer le nombre de logements disponibles », explique Thierry Moallic, directeur de l’Agence départementale d’information sur le logement (Adil) des Bouches-du-Rhône.

Les villes ayant mis en place l’encadrement devront d’ailleurs toutes tirer un bilan de la mesure car la loi Elan prévoit que la mesure est prise pour 5 ans, à titre expérimental.

Lire l’article sur lemonde.fr

Le Figaro : Crédit immobilier: renégocier son assurance peut aussi alléger la facture

Un an et demi après l’amendement
autorisant la résiliation annuelle de l’assurance des prêts immobiliers,
son auteur a constaté que les Français peinaient à faire jouer la
concurrence. La faute à des banques qui «ont capturé l’argent de ces
assurances».

La baisse historique des taux de crédit immobilier peut aussi cacher de mauvaises surprises. Lorsqu’un particulier souscrit ou détient un prêt, il (re)négocie en priorité le taux d’emprunt et néglige souvent le taux de l’assurance. Mais plus les taux sont bas, plus la part que représente l’assurance emprunteur dans le coût total du crédit est élevée: elle est estimée à 25% en moyenne par Praeconis, courtier spécialisé en assurance de personnes. Ce chiffre peut grimper jusqu’à 40% selon les dossiers. Preuve que les marges de négociation sont très importantes. «Un tiers de ménages ont un prêt immobilier et 80% d’entre eux disposent encore d’une assurance souscrite auprès de la banque, c’est effectivement pour nous un marché très important», a déclaré Loïc Biver, président de Praeconis.

Prenons l’exemple d’un couple de 35 ans qui emprunte 300.000 euros
pour l’achat d’une résidence principale sur 20 ans au taux fixe de 0,95%
(hors assurance). Si le ménage choisit l’assurance proposée par sa
banque, son coût représenterait 23% du coût total de l’emprunt, selon
Credixia, courtier en crédit immobilier. Et seulement 9% s’ils optent pour une assurance déléguée.
Ce qui équivaut à une économie de 6000 euros sur la durée du crédit,
soit 25 euros par mois. «Un emprunteur âgé d’une quarantaine d’années
peut espérer entre 6 et 10.000 euros d’économies sur la durée du crédit.
Elles peuvent grimper jusqu’à 15.000 euros pour un trentenaire»,
explique Astrid Cousin de Magnolia, distributeur en assurance
emprunteur.

Lire l’article sur lefigaro.fr

Next Finance : L’assurance emprunteur coûtera-t-elle plus chère que le crédit immobilier ?

Avec la diminution des taux de crédits immobiliers, le coût de l’assurance emprunteur devient de plus en plus important comparé au coût des intérêts du prêt en lui-même. D’ailleurs, le gouvernement a supprimé l’exonération de la taxe sur la garantie décès pour les nouveaux contrats signés depuis le 1e janvier 2019 ce qui implique de facto une augmentation du coût tarifaire de la cotisation d’assurance. CREDIXIA décrypte l’impact des différents changements sur le pouvoir d’achat des Français.

Record sur les taux de crédits immobiliers

Depuis la crise des subprimes en 2008, la BCE a progressivement diminué ses taux directeurs pour atteindre le seuil de 0% en mars 2016. La BCE a annoncé que ce taux ne serait pas relevé avant la fin de l’année 2019 et pourrait même rester à 0 % « aussi longtemps que nécessaire ». Suite à cette annonce, l’ensemble des taux d’intérêts ont été revus à la baisse. CREDIXIA est capable, en juin 2019, de proposer un taux à 0,15% sur 7 ans aux emprunteurs les plus aisés. A chaque baisse de taux, la charge d’intérêts à payer pour l’emprunteur diminue d’autant ce qui lui permet d’avoir une plus grande marge de manœuvre financière (emprunter un montant plus important ou réduire sa mensualité). Du côté de l’assurance emprunteur, même constat, les taux ont également diminué grâce aux législations successives qui ont permis de délier l’assurance du crédit. Depuis cette ouverture à la concurrence, les banques ont revu leurs tarifs au rabais et sont capables de proposer des contrats délégués via leurs filiales afin de s’aligner au plus près des contrats proposés par des compagnies d’assurances externes.

Lire l’article sur next-finance.net