PRET TRAVAUX SUR 20 ANS

Votre bien immobilier a besoin d’un coup de frais et surtout, depuis votre acquisition, vous avez entendu qu’il y avait des aides pour des rénovations énergétiques, et vous pensez changer vos fenêtres et pourquoi vos radiateurs, mais comment s’y prendre et quelles sont les possibilités d’emprunter ?

Regardons quelques solutions et arrêtons-nous sur un prêt travaux d’une durée de 20 ans.

Quels sont les prêts travaux existants ?

Les travaux peuvent être de plusieurs natures et leurs montants varient pouvant monter sur des sommes importantes dépassant les 100.000€

Selon les travaux il existe 3 prêts « traditionnels » travaux

  • Le prêt personnel non affecté que vous utiliserez pour vos travaux ou pour autre chose (voyage, véhicule, trésorerie…). Il sera sur une durée ne dépassant pas généralement les 7 ans et devra être inférieur à 75.000€. Les taux sont plus importants, la durée plus courte font que les échéances seront importantes.
  • Le prêt personnel affecté est le même que celui vu précédemment sauf que la destination des fonds sera exclusivement pour le financement des travaux.
  • Le prêt immobilier : Celui-ci est mis en place lorsque le capital à emprunter est supérieur à 75.000€ Il sera sur une plus longue durée avec une garantie sur le prêt immobilier et une assurance emprunteur adossée.

On pourrait rajouter les réserves d’argent mais pas dédiées aux travaux sauf peut être à de la décoration : Attention ce type de prêt appelé prêt « révolving » peut être très onéreux.

Pensez à regardez selon les travaux que vous voulez réaliser si vous pouvez prétendre aux prêts suivants en complément d’un prêt immobilier. Ils ne peuvent pas se cumuler avec un prêt personnel affecté ou non affecté.

  • Prêt Epargne logement : Si vous êtes en possession d’un Plan d’Epargne Logement (PEL) ou d’un Compte Epargne Logement (CEL) demandez à votre banque le montant de vos droits à prêt afin de connaitre le montant et la durée du prêt alloué à vos travaux.
  • Le prêt travaux Action Logement : voir modalité sur le site
  • Eco PTZ : prêt à taux 0% pouvant financé jusqu’au 50.000€ et remboursable sur 15 ans  maximum, ou 20 ans si l’Eco PTZ si les travaux financés permettent une amélioration de la performance énergétique globale du logement. Depuis le 01/04/2024 pour l’Eco PTZ MPR ou Anah La durée peut être réduite jusqu’à 3 ans à votre demande. L’Eco PTZ est un prêt sans conditions de ressources. Les travaux à envisager pour ce type de prêt sont liés à la performance énergétique :

Travaux de rénovation (isolation, changement fenêtre, chauffage) pour améliorer la performance énergétique ou travaux de renégociation globale pour atteindre une performance énergétique minimale.

Pensez aussi aux aides de l’état : Ma PrimeRénov pour ce type de travaux, c’est long et fastidieux mais cela existe.

Comme vous avez pu le constater les possibilités sont multiples et peut être devriez vous voir pour une enveloppe travaux plus importante afin de bénéficier d’aide, de prêt immobilier d’état (Eco PTZ) et autre prêt immobilier. Avant de vous lancer à la recherche de professionnels pour vos travaux et de devis, interrogez un courtier. CREDIXIA, courtier en prêt immobilier en Île de France depuis 1999, vous accompagnera et vous fera des simulations d’emprunt pour connaitre votre capacité d’emprunt pour que votre bien immobilier devienne un cocon bien isolé dans lequel vous serez heureux.

Peut-on avoir un emprunt en étant en auto-entreprise ?

Attirés par la simplicité et la flexibilité qu’offre leur régime, les freelances sont de plus en plus nombreux à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. 

Cependant, lorsqu’il s’agit de financer leur activité ou leurs projets, ils se heurtent souvent à des difficultés pour obtenir un emprunt. Pour les surmonter, découvrez ici les possibilités de crédit pour les auto-entrepreneurs et les critères à remplir pour maximiser ses chances.

Les défis du financement pour les auto entrepreneurs

Les autoentrepreneurs font face à plusieurs défis lorsqu’ils cherchent à obtenir un emprunt. Tout d’abord, leur statut est souvent perçu comme précaire par les banques. Pour cause, ces derniers estiment qu’ils ont des revenus variables et qu’ils n’ont pas un contrat de travail stable (CDI).

En plus de ceci, les travailleurs indépendants ont généralement peu d’ancienneté dans leur activité, ce qui suscite la méfiance des institutions financières. 

De fait, elles sont plus prudentes lorsqu’elles étudient une demande de prêt émanant d’un freelance. Elles exigent des garanties solides, comme un apport personnel conséquent ou des biens pouvant être hypothéqués. L’idée est de se prémunir contre le risque de défaut de paiement.

Les différents types de prêts accessibles aux auto entrepreneurs

Malgré ces obstacles, plusieurs types de prêts restent accessibles aux auto-entrepreneurs. Ils peuvent donc y accéder en fonction de leur situation et de leurs besoins.

Crédit personnel

Le crédit personnel est une option envisageable pour les freelances qui désirent financer des projets non directement liés à leur activité professionnelle. Il peut s’agir par exemple d’achat de véhicule ou encore des travaux de rénovation de leur logement. 

Néanmoins, notez que les banques prennent en compte deux paramètres pour accorder ce type de prêt. Entre autres, il y a les revenus personnels et la stabilité financière du demandeur.

Prêt immobilier

Les auto entrepreneurs peuvent aussi solliciter un prêt immobilier pour acquérir un bien destiné à leur activité professionnelle ou à usage mixte. 

Toutefois, les conditions d’octroi sont généralement plus strictes que pour les salariés en CDI. Dans le cas d’espèce, les banques demandent un apport personnel plus élevé et des garanties supplémentaires. Ces dernières regroupent la caution d’un tiers ou l’hypothèque du bien financé.

Microcrédit professionnel

Le micro-crédit professionnel est une solution adaptée aux auto-entrepreneurs qui démarrent leur activité ou qui ont des revenus modestes. Ces prêts, d’un montant généralement inférieur à 25 000 €, sont proposés par des établissements spécialisés. Ils sont souvent assortis d’un suivi personnalisé et de conseils pour aider l’entrepreneur à développer son activité.

Critères d’éligibilité pour obtenir un prêt

Pour obtenir un prêt en tant qu’auto-entrepreneur, il faut prendre un certain nombre de dispositions clés. Notamment, le freelance doit s’assurer de remplir certains critères d’éligibilité qui rassurent les établissements de crédit sur sa capacité de remboursement.

La stabilité financière

La stabilité financière est un élément clé pour obtenir un prêt en tant qu’auto-entrepreneur. Les banques accordent une grande importance à la régularité du chiffre d’affaires et à l’ancienneté de l’activité. Il est généralement recommandé d’avoir au moins deux ans d’activité avec des revenus stables pour rassurer ces établissements sur la pérennité de l’entreprise.

Taux d’endettement

Le taux d’endettement est un autre critère essentiel évalué par les banques. Il s’agit du rapport entre les charges de remboursement des crédits en cours et les revenus de l’emprunteur. 

Les banques considèrent généralement qu’un taux d’endettement supérieur à 33 % est trop élevé et présente un risque de défaut de paiement. Il est donc important pour les auto entrepreneurs de maîtriser leur endettement avant de solliciter un nouveau prêt.

Apport personnel et garanti

La présence d’un apport personnel et de garanties solides est souvent déterminante pour obtenir un prêt en tant qu’auto-entrepreneur. Celui-ci montre l’engagement de l’emprunteur dans son projet et réduit le risque pris par la banque.

Dans le cadre de l’octroi d’un crédit, le freelance peut inclure dans le deal un bien immobilier pouvant être hypothéqué ou la caution d’un tiers. Ainsi, il rassure sur sa capacité à recouvrer les fonds engagés en cas de défaut de paiement.

Conseils pour maximiser ses chances d’obtenir un prêt

Envie d’optimiser ses chances d’obtenir un emprunt avec son statut d’autoentrepreneur ? Voici quelques conseils intéressants qu’il ne faut pas hésiter à mettre en pratique.

Préparer un dossier solide

Il est essentiel de préparer un dossier de demande de prêt complet et convaincant. Celui-ci doit notamment inclure :

  • Des documents financiers à jour : bilan, compte de résultat, relevés bancaires ;
  • Une preuve de gestion saine de l’activité (absence de dettes, croissance régulière) et ;
  • Un prévisionnel de trésorerie démontrant la capacité de remboursement.

Par ailleurs, un business plan détaillé peut également être un atout majeur dans la constitution d’un dossier solide. Il sera utile pour convaincre la banque de la viabilité du projet à court ou à long terme.

Utiliser des simulateurs de crédit

Les simulateurs de crédit en ligne sont des outils précieux pour les auto-entrepreneurs. Ce sont des logiciels qui permettent d’évaluer la capacité d’emprunt et d’identifier les offres les plus adaptées à sa situation. 

Pour l’utiliser, il suffit de renseigner quelques informations sur leur profil et leur projet. L’idée est d’obtenir une estimation des mensualités et du coût total du crédit et, ainsi, de mieux préparer leur demande de financement.

Opter pour un intermédiaire financier

Faire appel à un courtier en crédit ou des réseaux d’accompagnement spécialisés peut être judicieux pour présenter un dossier professionnel et crédible à la banque. 

Ces intermédiaires ont une parfaite connaissance des attentes des institutions financières et des astuces pour optimiser ses chances de réussite. Ils peuvent donc aider le travailleur indépendant à constituer un dossier solide et à négocier des conditions de prêt avantageuses.

L’adaptation des banques traditionnelles

Face à l’essor du statut d’autoentrepreneur et aux besoins spécifiques de cette clientèle, les banques traditionnelles s’adaptent progressivement. 

Conscientes du potentiel de ce marché en croissance, elles établissent des partenariats avec des réseaux d’accompagnement des entrepreneurs, comme BGE ou France Active. Leur but est de mieux comprendre les attentes des travailleurs indépendants et de leur proposer des solutions sur mesure.

Certaines banques développent même des programmes spéciaux pour les travailleurs indépendants avec leurs services de digitalisation. Ceux-ci incluent des offres de financement dédiées, des avantages tarifaires et un accompagnement personnalisé. De même, elles assouplissent les critères d’éligibilité et en valorisant davantage la viabilité économique du projet. L’idée est de rendre accessibles les possibilités de financement à un plus large éventail d’entrepreneurs. 

Enfin, les banques investissent dans la digitalisation de leurs services. L’idée est de simplifier les démarches de demande de prêt et d’offrir une expérience client adaptée aux usages des auto-entrepreneurs, avec des processus rapides et intuitifs. Une adaptation qui témoigne de leur volonté de soutenir les freelances et de capter ce segment de clientèle en pleine expansion.

Alternatives de financement pour les auto entrepreneurs

Au-delà des prêts bancaires classiques, les autoentrepreneurs peuvent explorer d’autres pistes de financement. Il s’agit notamment du financement participatif, des aides publiques, le crédit-bail ou encore le recours aux fintechs ou plateformes de crédit en ligne.

Financement participatif

Le financement participatif, ou crowdfunding, permet de collecter des fonds auprès d’un grand nombre de particuliers via des plateformes en ligne spécialisées. Certaines plateformes sont particulièrement adaptées aux besoins des autoentrepreneurs, comme Ulule ou KissKissBankBank. Cette option peut être intéressante pour lancer un nouveau produit, tester un concept ou financer un projet créatif.

Les aides publiques

Il existe plusieurs aides publiques destinées à soutenir les auto entrepreneurs dans leur recherche de financement. On peut entre autres évoquer les microcrédits soutenus par l’État comme le dispositif NACRE (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise). Ce dernier permet d’obtenir un prêt à taux zéro pour démarrer son activité. Il y a aussi les prêts d’honneur qui sont accordés par des réseaux associatifs aux auto entrepreneurs qui ont besoin d’un coup de pouce.

L’essor des fintech et des plateformes de prêt en ligne

Depuis quelques années, les finetech bouleversent le paysage du crédit et offrent de nouvelles opportunités aux auto-entrepreneurs. Les plateformes de prêt en ligne comme October ou Credit.fr, ont des processus de demande simplifiés et des décisions rapides. Généralement, ces solutions sont plus adaptées aux besoins des travailleurs indépendants que les circuits bancaires traditionnels.

Crédit-bail ou leasing

Le crédit-bail, ou leasing est une solution de financement intéressante que les auto entrepreneurs peuvent saisir. Il permet de financer l’acquisition d’équipements professionnels tels que les véhicules, le matériel informatique, les machines, etc. 

Le principe est de louer le bien plutôt que de l’acheter, ce qui permet de bénéficier d’un financement sans avoir à contracter un emprunt classique. À la fin du contrat de location, le freelance a la possibilité de devenir propriétaire en levant l’option d’achat.

Conclusion

Obtenir un emprunt en tant qu’auto-entrepreneur est possible, mais cela nécessite une bonne préparation et une connaissance des critères d’éligibilité des banques. Il faut entre autres avoir une certaine stabilité financière, un taux d’endettement maîtrisé, un apport personnel et des garanties solides. Cela étant dit, les travailleurs indépendants peuvent maximiser leurs chances en préparant un dossier solide et en sollicitant l’aide d’un intermédiaire financier spécialisé.

En explorant toutes les options de financement disponibles, les auto entrepreneurs peuvent trouver les moyens de concrétiser leurs projets et de développer leur activité. Au fil du temps, l’accès au crédit pour ces travailleurs devrait toutefois continuer par s’améliorer, à mesure que leur poids dans l’économie se renforce. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on assiste à une adaptabilité des banques classiques et à l’émergence des finetech.

Peut-on faire un emprunt sans garantie hypothécaire ?

Lorsqu’un projet personnel ou professionnel nécessite un financement important, la question du type d’emprunt à contracter se pose assez rapidement. Si l’emprunt hypothécaire classique reste la solution la plus courante, il existe une alternative : l’emprunt sans garantie hypothécaire. 

Cette option propose une flexibilité intéressante pour concrétiser vos projets, sans avoir à mettre en gage votre bien. Cependant, elle soulève des enjeux spécifiques en termes de conditions d’octroi, de taux d’intérêt et de gestion des risques.

Face à ces particularités, il est recommandé de bien comprendre les tenants et aboutissants de cette solution. C’est pourquoi cet article se propose d’explorer en détail les caractéristiques, les avantages et les limites de cette alternative de financement. 

Le fonctionnement du prêt sans garantie hypothécaire

Pour octroyer un prêt classique, la garantie hypothécaire a un rôle important à jouer. Elle offre une sécurité aux établissements financiers, ce qui leur permet d’accorder des prêts tout en maîtrisant leurs risques. 

Dans le cas d’espèce, un bien immobilier sert de caution pour le prêt accordé. Il faut savoir que la formalisation d’une garantie, notamment hypothécaire, implique souvent l’intervention d’un professionnel du droit comme un notaire. Ce dernier établit le contrat et procède à son enregistrement officiel. 

En revanche, un emprunt sans garantie hypothécaire ne requiert pas la mise en gage d’un bien immobilier afin d’obtenir le financement. Cela offre une flexibilité intéressante aux emprunteurs ne possédant pas de biens immobiliers ou qui ne veulent pas les hypothéquer. 

Pour accorder ce type de prêt, les établissements financiers se basent sur la capacité de remboursement et sur le profil financier de l’emprunteur. Ils évaluent notamment les revenus réguliers, la stabilité de l’emploi, l’historique de crédit et le niveau d’endettement

Plus le dossier est solide et les garanties de solvabilité élevées, plus il sera facile d’obtenir un emprunt sans garantie hypothécaire. Le montant accordé dépendra donc de ces critères d’éligibilité. Les emprunteurs présentant des revenus confortables et stables, avec un faible taux d’endettement, pourront généralement obtenir des sommes plus importantes. 

À l’inverse, les profils plus fragiles ou avec des antécédents de crédit négatifs se verront proposer des montants plus limités. Le refus est également très probable… 

Avantages et inconvénients des emprunts sans garantie hypothécaire

Les emprunts sans garantie hypothécaire présentent des avantages et des inconvénients qu’il convient de bien mesurer avant de s’engager. 

Avantages

Les prêts sans garantie hypothécaire ont de nombreux points positifs importants pour les emprunteurs. Tout d’abord, la rapidité d’obtention est un atout majeur. En effet, lorsqu’on omet la nécessité d’évaluer et d’enregistrer une garantie immobilière, le processus d’approbation est considérablement accéléré. Ainsi, les fonds peuvent être mis à disposition dans des délais beaucoup plus courts que dans le cas d’un prêt hypothécaire classique.

En dehors de cela, la flexibilité d’utilisation des fonds est un autre avantage non négligeable. Contrairement aux prêts hypothécaires souvent destinés à un usage spécifique, ces emprunts permettent aux bénéficiaires d’allouer les fonds selon leurs besoins, qu’il s’agisse de travaux, d’investissements ou de projets personnels.

Par ailleurs, l’absence de frais notariaux représente une économie substantielle pour l’emprunteur. De plus, la procédure simplifiée, sans constitution de dossier hypothécaire, allège considérablement les démarches administratives.

Un dernier point est l’absence de risque de saisie immobilière. Puisqu’aucun bien n’est mis en garantie, l’emprunteur ne court pas le risque de perdre sa propriété en cas de défaut de paiement.

Inconvénients

Malgré leurs avantages, les emprunts sans garantie hypothécaire présentent aussi des inconvénients notables. Premièrement, les taux d’intérêt sont généralement plus élevés que ceux des prêts hypothécaires classiques. Cette différence s’explique par le risque accru pour les prêteurs qui n’ont pas de garantie immobilière en cas de défaut de paiement.

Deuxièmement, les montants accordés sont souvent limités. Sans bien immobilier en garantie, les banques restreignent les sommes prêtées pour minimiser leurs risques. De même, les durées de remboursement sont généralement plus courtes, ce qui peut augmenter les mensualités.

Il faut également préciser que les critères d’éligibilité sont plus stricts. Les prêteurs examinent minutieusement le profil financier des emprunteurs. Ils exigent souvent :

  • des revenus stables et élevés ;
  • un excellent historique de crédit ;
  • un faible taux d’endettement

Ces conditions plus rigoureuses peuvent rendre l’accès à ce type de prêt difficile pour certains emprunteurs, notamment ceux ayant un profil financier moins solide.

Conseils pour optimiser ses chances d’obtenir un emprunt sans garantie

Pour maximiser vos chances d’obtenir un emprunt sans garantie, vous devez préparer un dossier solide. Ainsi, rassemblez tous les documents attestant de votre stabilité financière. Il s’agit notamment : 

  • Du contrat de travail, 
  • Des fiches de paie, 
  • Des avis d’imposition, 
  • Des relevés bancaires, etc. 

En plus de cela, mettez en avant vos atouts tels que votre emploi stable ou vos revenus réguliers par exemple. Si vous avez déjà remboursé des crédits par le passé, joignez les justificatifs qui prouvent votre fiabilité en tant qu’emprunteur.

Une fois votre dossier constitué, prenez le temps de comparer les offres de plusieurs organismes. Les taux d’intérêt, les frais de dossier et les conditions de remboursement peuvent varier considérablement d’un établissement à l’autre. Vous avez aussi la possibilité d’utiliser des comparateurs en ligne et de solliciter des devis personnalisés auprès des banques et des institutions spécialisées.  

Par ailleurs, ne sous-estimez pas le pouvoir de la négociation. Même si les conditions initiales ne sont pas idéales, il est souvent possible d’obtenir des aménagements en faisant valoir votre profil d’emprunteur de qualité. Vous pouvez jouer sur le taux d’intérêt, la durée du prêt, les modalités de remboursement anticipé et les éventuels frais annexes. 

Si vous avez des arguments solides, comme des perspectives d’évolution de revenus, mettez-les en avant pour appuyer votre demande. Avec une approche stratégique et une bonne préparation, vous optimiserez vos chances d’obtenir un emprunt sans frais de garantie adaptés à votre situation et à vos besoins. 

Quelques alternatives à considérer 

Si un emprunt sans garantie hypothécaire ne correspond pas à votre situation ou à vos besoins, il existe d’autres options de financement à explorer. 

Le crédit hypothécaire rechargeable

Le crédit hypothécaire rechargeable est une alternative intéressante pour les propriétaires ayant déjà remboursé une partie de leur prêt immobilier. Il permet de réemprunter des fonds sans avoir à souscrire un nouveau crédit, en utilisant la valeur nette du bien comme garantie. 

Cette solution offre une grande flexibilité, car les sommes obtenues peuvent être utilisées librement, sans justificatif. De plus, les taux d’intérêt sont généralement plus avantageux que ceux des prêts à la consommation classiques. Cependant, il est important de noter que cette option augmente l’endettement global et peut allonger la durée totale de remboursement du crédit immobilier initial.

Le nantissement d’actifs financiers

Le nantissement d’actifs financiers est une option de financement qui permet d’utiliser des placements financiers comme garantie pour obtenir un prêt. Il est question d’une méthode qui consiste à mettre en gage des actifs tels que des actions, des obligations, des contrats d’assurance-vie ou des comptes d’épargne.

L’avantage principal réside dans la possibilité d’obtenir des fonds sans vendre vos actifs en portefeuille. Cela vous permet de bénéficier de taux d’intérêt plus avantageux que ceux des prêts non garantis. Ici, le montant du prêt est souvent lié à la valeur des actifs nantis

Par ailleurs, le nantissement d’actifs financiers comprend certains risques, notamment la possibilité de perdre vos actifs en cas de défaut de paiement.

La caution bancaire

La caution bancaire est aussi une alternative intéressante pour les emprunteurs qui ont des difficultés à obtenir un prêt sans garantie hypothécaire. Dans ce cas, une tierce personne, appelée caution, s’engage auprès de la banque à rembourser le prêt si l’emprunteur ne peut plus honorer ses échéances. 

Cette garantie personnelle rassure les établissements prêteurs et peut faciliter l’accès au crédit. La caution peut être un proche, comme un parent ou un ami, ou une personne morale, comme une société de cautionnement. 

Il sera plus facile de passer par la banque de la personne qui se portera caution, celle-ci étant connue de sa banque. Aucune banque ne fera un prêt immobilier sur un particulier avec une caution de personne physique, ne connaissant ni l’emprunteur, ni la caution. En avançant que la caution n’ayant aucun intérêt de changer de banque.

La caution bancaire est par contre acceptée pour réunir une pleine propriété d’un bien immobilier entre deux personnes. Exemple : un indivisaire apporte 50% du bien en apport, le deuxième indivisaire, lui, empruntera. Pour réunir la pleine propriété, le premier indivisaire sera caution du prêt du deuxième indivisaire qui emprunte.

Quel est l’intérêt de faire recours à CREDIXIA pour votre emprunt sans garantie hypothécaire ?

CREDIXIA se positionne comme un partenaire idéal pour vous accompagner dans le choix et l’obtention d’un emprunt sans garantie hypothécaire. Nos experts vous proposent une analyse approfondie de votre situation financière et de vos objectifs et vous offrent un suivi personnalisé des offres disponibles sur le marché. Nous vous fournissons des conseils avisés pour vous aider à prendre une décision éclairée, en tenant compte des avantages et des inconvénients de ce type de prêt.

Notre équipe se charge de la gestion administrative de votre dossier, ce qui vous permet ainsi de gagner un temps précieux. De plus, nous assurons une veille constante du marché pour vous tenir informé de toute évolution susceptible d’impacter votre emprunt. Ainsi, vous êtes assuré de bénéficier des meilleures conditions possibles.

CREDIXIA offre une combinaison unique d’expertise, de choix et de service pour vous aider à trouver l’emprunt sans garantie hypothécaire qui correspond le mieux à vos besoins. Nous prenons en compte votre capacité financière, vos attentes et vos préoccupations pour élaborer un accompagnement sur mesure. N’hésitez pas à nous contacter pour découvrir comment nous pouvons vous aider dans votre projet d’emprunt sans garantie hypothécaire. 

 

J’ai trouvé une meilleure offre de prêt immobilier que mon courtier : que faire ?

J’ai Trouvé une Meilleure Offre de Prêt Immobilier que Mon Courtier : Que Faire ?

Passer par un courtier immobilier peut sembler être la meilleure solution pour trouver le financement idéal pour votre projet immobilier. Cependant, que faire si vous trouvez une meilleure offre par vous-même ? Voici les points essentiels à considérer pour prendre la bonne décision.

Choisir un Courtier Immobilier : Ce Qu’il Faut Savoir

Avant de signer un contrat avec un courtier immobilier, assurez-vous de vérifier certains éléments :

Ancienneté et Expérience

Vérifiez combien de temps le courtier exerce ce métier.

Numéro ORIAS

Un gage de professionnalisme et de conformité.

Partenaires Bancaires

Plus il a de partenaires, plus il pourra vous proposer d’options.

Avis Clients

Consultez les avis laissés par d’autres clients pour évaluer sa réputation.

Il est également important de tester la disponibilité, la réactivité et le discours du courtier avant de lui confier votre dossier.

Lire Attentivement le Mandat Avant de Signer

Le mandat que vous signez avec un courtier est essentiel. Voici ce qu’il faut vérifier :

Exclusivité

Pouvez-vous solliciter des banques par vous-même sans passer exclusivement par le courtier ?

Frais et Pénalités

Y a-t-il des frais en cas de non-respect des clauses du mandat ?

Modalités de Révocation

Comment annuler le mandat si nécessaire ?

SIMULEZ DÈS MAINTENANT VOTRE PRÊT IMMOBILIER

Comment le Courtier Prépare Votre Dossier

Le courtier se chargera de présenter votre dossier aux banques, et il mettra en avant des critères comme :

  • Apport Personnel
  • Taux d’endettement inférieur à 35%
  • CDI et Épargne Disponible

Chaque dossier est unique et le courtier doit faire preuve de professionnalisme pour maximiser vos chances d’obtenir le prêt.

La Stratégie du Courtier : Pourquoi ne Pas Signer Avec Plusieurs ?

Il n’est pas conseillé de signer avec plusieurs courtiers, car les banques répondent favorablement au premier courtier qui les contacte. De plus, les banques sont tenues de donner les mêmes conditions tarifaires à tous les courtiers avec lesquels elles ont une convention.

Le Suivi de Votre Courtier : Que Devez-vous Attendre ?

Le mandat signé avec votre courtier prévoit un suivi régulier de sa part. Il doit :

Fournir les Refus et les Accords

Vous devez être informé des refus pour pouvoir explorer d’autres options, mais aussi des offres qu’il a obtenues.

Vous Guider

Même si le courtier vous conseille, la décision finale reste la vôtre.

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Que Faire si Vous Trouvez une Meilleure Offre par Vous-même ?

Si vous trouvez un financement qui vous semble plus avantageux, voici les étapes à suivre :

Prévenez Votre Courtier

Informez-le de la situation et demandez-lui conseil.

Analysez Objectivement les Offres

Comparer les offres en prenant en compte :

  • La durée du prêt
  • Le taux nominal
  • Les frais annexes : dossiers, garanties, assurances, frais de courtage…
  • Les conditions particulières : exonération de pénalités, transférabilité, etc.

Votre Courtier Peut-il Améliorer l’Offre ?

Après avoir échangé avec votre courtier, il peut retourner voir ses partenaires bancaires pour tenter d’obtenir de meilleures conditions. Les banques n’aiment pas perdre un dossier pour des raisons de tarification, alors une belle surprise pourrait vous attendre.

Décision Finale : Suivre Vos Intérêts

La décision finale vous appartient. Choisissez ce qui vous semble le plus avantageux selon votre situation.

Recommandez un Bon Courtier

Si vous êtes satisfait de votre courtier, n’hésitez pas à le recommander et à laisser un avis positif. Vous pourriez même faire appel à ses services pour une renégociation dans quelques années.

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Depuis 1999, CREDIXIA est un courtier reconnu, inscrit à l’ORIAS, avec une solide réputation et de nombreuses années d’expérience. Pour toute demande de financement immobilier, faites appel à leurs services pour un accompagnement professionnel et personnalisé.

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Prêt immobilier sans assurance : est-ce vraiment possible ?

Lorsqu’on se lance dans l’achat d’un bien immobilier, la question de l’assurance emprunteur est incontournable. Mais sachez qu’aucune loi en France n’oblige un demandeur de prêt immobilier à souscrire à une assurance emprunteur pour couvrir son crédit. Ceci dit, elle est systématiquement exigée par les banques pour se prémunir contre les risques de non-remboursement.

Il faut savoir que cette forme d’assurance représente également une protection importante pour l’emprunteur et sa famille. Cependant, dans certaines situations, obtenir une assurance peut s’avérer complexe, voire impossible.

Ici, nous allons explorer les possibilités de contracter un prêt immobilier sans assurance. On traitera aussi des raisons pour lesquelles une assurance peut être refusée, ainsi que des alternatives envisageables pour les emprunteurs confrontés à une telle situation.

L’assurance emprunteur : une obligation de fait

Bien que l’assurance emprunteur ne soit pas légalement obligatoire, elle est devenue une condition sine qua non pour l’obtention d’un prêt immobilier auprès des établissements bancaires. Cette exigence s’explique par le besoin des banques de se protéger contre les risques financiers liés au non-remboursement du prêt en cas de décès, d’invalidité ou d’arrêt de travail prolongé de l’emprunteur.

L’assurance emprunteur couvre généralement 3 types de risques : le décès de l’emprunteur, l’invalidité permanente totale ou partielle et l’incapacité temporaire de travail. Ces garanties permettent de sécuriser le remboursement du prêt dans des situations où l’emprunteur ne serait plus en mesure d’honorer ses engagements financiers.

Depuis la loi Lagarde de 2010, les emprunteurs ont la possibilité de choisir leur assurance de prêt en dehors de celle proposée par la banque prêteuse. Cette délégation d’assurance propose d’ailleurs une plus grande flexibilité et permet souvent d’obtenir des conditions plus avantageuses, adaptées au profil spécifique de l’emprunteur.

Les cas de refus d’assurance : comprendre les raisons

Les assureurs peuvent refuser de couvrir un emprunteur pour plusieurs raisons, notamment en cas de risque aggravé de santé, d’exercice d’un métier ou d’un sport à risque élevé, d’âge avancé de l’emprunteur, ou de résidence à l’étranger.

Un refus d’assurance peut sérieusement compromettre l’accès au crédit immobilier, les banques étant très réticentes à prêter sans cette garantie. Il est donc crucial pour les emprunteurs confrontés à un refus de multiplier les demandes auprès de différents assureurs ou de faire appel à un courtier en assurance.

Dans certains cas, plutôt qu’un refus catégorique, l’assureur peut proposer des solutions adaptées :

  • Application d’une surprime pour couvrir le risque supplémentaire ;
  • Refus avec ajournement, permettant une nouvelle demande après une période déterminée ;
  • Exclusion de certaines garanties spécifiques liées au risque identifié.

Ces options permettent souvent de trouver un compromis acceptable pour l’emprunteur et l’assureur.

Les solutions pour obtenir un prêt immobilier sans assurance

Face à un refus d’assurance, la première démarche recommandée est de faire appel à un courtier en assurance spécialisé comme CREDIXIA. De tels professionnels disposent d’un réseau étendu et de relations privilégiées avec de nombreux assureurs, augmentant ainsi les chances de trouver une solution adaptée à chaque profil, même les plus atypiques.

Certains établissements bancaires peuvent accepter d’accorder un prêt immobilier sans assurance, sous réserve de la mise en place d’autres garanties. Trois options principales se dégagent : le nantissement, l’hypothèque, et la caution bancaire.

Le nantissement : une garantie sur bien incorporel

Le nantissement consiste à mettre en gage un bien incorporel, tel qu’un contrat d’assurance-vie, un portefeuille d’actions ou un plan d’épargne salariale. En cas de défaut de paiement, la banque peut alors utiliser ce bien pour se faire rembourser. Cette solution présente l’avantage d’être généralement moins coûteuse qu’un cautionnement ou une hypothèque, mais elle implique des contraintes importantes dans la gestion du bien nanti.

L’hypothèque : une garantie sur bien immobilier

Contrairement au nantissement, l’hypothèque porte sur un bien corporel, généralement le bien immobilier objet du prêt. Cette solution est souvent plus onéreuse à la mise en place et implique des frais supplémentaires en cas de renégociation du crédit. Elle est cependant couramment utilisée, notamment pour les investissements dans le neuf.

La caution bancaire : une garantie institutionnelle

La caution bancaire implique qu’un établissement financier se porte garant du remboursement du prêt en cas de défaillance de l’emprunteur. Cette solution peut prendre la forme d’un cautionnement mutuel, où une coopérative mutualise les risques pour l’ensemble de ses adhérents. L’emprunteur doit alors s’acquitter d’une commission de caution et d’une contribution à un fonds mutuel.

Les avantages et inconvénients du prêt sans assurance

L’absence d’assurance peut présenter certains avantages, comme une économie sur le coût global du crédit, un accès au crédit pour les profils atypiques, et une flexibilité accrue grâce à la mise en place de garanties alternatives.

Cependant, il est important de considérer également les inconvénients et les risques associés à un prêt sans assurance. L’emprunteur et sa famille se retrouvent sans protection en cas d’événements graves, les conditions de prêt peuvent être moins avantageuses, et la mise en place de garanties alternatives peut s’avérer plus complexe et chronophage que la souscription d’une assurance classique.

Comment optimiser ses chances d’obtenir un prêt sans assurance ?

Pour maximiser ses chances d’obtenir un prêt immobilier sans assurance, il est crucial de présenter un dossier financier irréprochable, avec un apport personnel conséquent, des revenus stables et suffisants, un historique bancaire sans incident, et une capacité d’épargne démontrée.

Il est également recommandé de diversifier les demandes en ne se limitant pas à une seule banque ou un seul assureur. Multiplier les demandes augmente les chances de trouver un établissement prêt à accepter un montage financier sans assurance.

Enfin, pour rassurer la banque, l’emprunteur peut proposer des garanties supplémentaires, comme la mise en place d’une épargne de précaution, la souscription à une assurance vie avec clause bénéficiaire au profit de la banque, ou l’engagement d’un co-emprunteur solide financièrement.

Conclusion : un prêt sans assurance, une option à considérer avec prudence !

En dépit du fait que l’obtention d’un prêt immobilier sans assurance soit possible dans certains cas, cette option reste exceptionnelle et comporte des risques non négligeables. Elle nécessite une étude approfondie de la situation personnelle et financière de l’emprunteur, ainsi qu’une compréhension claire des implications à long terme.

Pour la majorité des emprunteurs, la recherche d’une assurance adaptée, éventuellement avec l’aide d’un courtier spécialisé, reste la solution la plus sûre et la plus avantageuse. Cependant, pour ceux confrontés à des refus répétés, l’exploration des alternatives présentées ici peut ouvrir de nouvelles perspectives pour concrétiser leur projet immobilier.

En fin de compte, quelle que soit la solution choisie, il est essentiel de bien peser les avantages et les inconvénients, et de s’assurer que le montage financier retenu offre une protection adéquate tant pour l’emprunteur que pour sa famille, tout en permettant la réalisation du projet immobilier dans les meilleures conditions possibles.


Peut-on avoir un emprunt en étant en auto-entreprise ?

Attirés par la simplicité et la flexibilité qu’offre leur régime, les freelances sont de plus en plus nombreux à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. 

Cependant, lorsqu’il s’agit de financer leur activité ou leurs projets, ils se heurtent souvent à des difficultés pour obtenir un emprunt. Pour les surmonter, découvrez ici les possibilités de crédit pour les auto-entrepreneurs et les critères à remplir pour maximiser ses chances.

Les défis du financement pour les auto entrepreneurs

Les autoentrepreneurs font face à plusieurs défis lorsqu’ils cherchent à obtenir un emprunt. Tout d’abord, leur statut est souvent perçu comme précaire par les banques. Pour cause, ces derniers estiment qu’ils ont des revenus variables et qu’ils n’ont pas un contrat de travail stable (CDI).

En plus de ceci, les travailleurs indépendants ont généralement peu d’ancienneté dans leur activité, ce qui suscite la méfiance des institutions financières. 

De fait, elles sont plus prudentes lorsqu’elles étudient une demande de prêt émanant d’un freelance. Elles exigent des garanties solides, comme un apport personnel conséquent ou des biens pouvant être hypothéqués. L’idée est de se prémunir contre le risque de défaut de paiement.

Les différents types de prêts accessibles aux auto entrepreneurs

Malgré ces obstacles, plusieurs types de prêts restent accessibles aux auto-entrepreneurs. Ils peuvent donc y accéder en fonction de leur situation et de leurs besoins.

Crédit personnel

Le crédit personnel est une option envisageable pour les freelances qui désirent financer des projets non directement liés à leur activité professionnelle. Il peut s’agir par exemple d’achat de véhicule ou encore des travaux de rénovation de leur logement. 

Néanmoins, notez que les banques prennent en compte deux paramètres pour accorder ce type de prêt. Entre autres, il y a les revenus personnels et la stabilité financière du demandeur.

Prêt immobilier

Les auto entrepreneurs peuvent aussi solliciter un prêt immobilier pour acquérir un bien destiné à leur activité professionnelle ou à usage mixte. 

Toutefois, les conditions d’octroi sont généralement plus strictes que pour les salariés en CDI. Dans le cas d’espèce, les banques demandent un apport personnel plus élevé et des garanties supplémentaires. Ces dernières regroupent la caution d’un tiers ou l’hypothèque du bien financé.

Microcrédit professionnel

Le micro-crédit professionnel est une solution adaptée aux auto-entrepreneurs qui démarrent leur activité ou qui ont des revenus modestes. Ces prêts, d’un montant généralement inférieur à 25 000 €, sont proposés par des établissements spécialisés. Ils sont souvent assortis d’un suivi personnalisé et de conseils pour aider l’entrepreneur à développer son activité.

Critères d’éligibilité pour obtenir un prêt

Pour obtenir un prêt en tant qu’auto-entrepreneur, il faut prendre un certain nombre de dispositions clés. Notamment, le freelance doit s’assurer de remplir certains critères d’éligibilité qui rassurent les établissements de crédit sur sa capacité de remboursement.

La stabilité financière

La stabilité financière est un élément clé pour obtenir un prêt en tant qu’auto-entrepreneur. Les banques accordent une grande importance à la régularité du chiffre d’affaires et à l’ancienneté de l’activité. Il est généralement recommandé d’avoir au moins deux ans d’activité avec des revenus stables pour rassurer ces établissements sur la pérennité de l’entreprise.

Taux d’endettement

Le taux d’endettement est un autre critère essentiel évalué par les banques. Il s’agit du rapport entre les charges de remboursement des crédits en cours et les revenus de l’emprunteur. 

Les banques considèrent généralement qu’un taux d’endettement supérieur à 33 % est trop élevé et présente un risque de défaut de paiement. Il est donc important pour les auto entrepreneurs de maîtriser leur endettement avant de solliciter un nouveau prêt.

Apport personnel et garanti

La présence d’un apport personnel et de garanties solides est souvent déterminante pour obtenir un prêt en tant qu’auto-entrepreneur. Celui-ci montre l’engagement de l’emprunteur dans son projet et réduit le risque pris par la banque.

Dans le cadre de l’octroi d’un crédit, le freelance peut inclure dans le deal un bien immobilier pouvant être hypothéqué ou la caution d’un tiers. Ainsi, il rassure sur sa capacité à recouvrer les fonds engagés en cas de défaut de paiement.

Conseils pour maximiser ses chances d’obtenir un prêt

Envie d’optimiser ses chances d’obtenir un emprunt avec son statut d’autoentrepreneur ? Voici quelques conseils intéressants qu’il ne faut pas hésiter à mettre en pratique.

Préparer un dossier solide

Il est essentiel de préparer un dossier de demande de prêt complet et convaincant. Celui-ci doit notamment inclure :

  • Des documents financiers à jour : bilan, compte de résultat, relevés bancaires ;
  • Une preuve de gestion saine de l’activité (absence de dettes, croissance régulière) et ;
  • Un prévisionnel de trésorerie démontrant la capacité de remboursement.

Par ailleurs, un business plan détaillé peut également être un atout majeur dans la constitution d’un dossier solide. Il sera utile pour convaincre la banque de la viabilité du projet à court ou à long terme.

Utiliser des simulateurs de crédit

Les simulateurs de crédit en ligne sont des outils précieux pour les auto-entrepreneurs. Ce sont des logiciels qui permettent d’évaluer la capacité d’emprunt et d’identifier les offres les plus adaptées à sa situation. 

Pour l’utiliser, il suffit de renseigner quelques informations sur leur profil et leur projet. L’idée est d’obtenir une estimation des mensualités et du coût total du crédit et, ainsi, de mieux préparer leur demande de financement.

Opter pour un intermédiaire financier

Faire appel à un courtier en crédit ou des réseaux d’accompagnement spécialisés peut être judicieux pour présenter un dossier professionnel et crédible à la banque. 

Ces intermédiaires ont une parfaite connaissance des attentes des institutions financières et des astuces pour optimiser ses chances de réussite. Ils peuvent donc aider le travailleur indépendant à constituer un dossier solide et à négocier des conditions de prêt avantageuses.

L’adaptation des banques traditionnelles

Face à l’essor du statut d’autoentrepreneur et aux besoins spécifiques de cette clientèle, les banques traditionnelles s’adaptent progressivement. 

Conscientes du potentiel de ce marché en croissance, elles établissent des partenariats avec des réseaux d’accompagnement des entrepreneurs, comme BGE ou France Active. Leur but est de mieux comprendre les attentes des travailleurs indépendants et de leur proposer des solutions sur mesure.

Certaines banques développent même des programmes spéciaux pour les travailleurs indépendants avec leurs services de digitalisation. Ceux-ci incluent des offres de financement dédiées, des avantages tarifaires et un accompagnement personnalisé. De même, elles assouplissent les critères d’éligibilité et en valorisant davantage la viabilité économique du projet. L’idée est 

Enfin, les banques investissent dans la digitalisation de leurs services. L’idée est de simplifier les démarches de demande de prêt et d’offrir une expérience client adaptée aux usages des auto-entrepreneurs, avec des processus rapides et intuitifs. Une adaptation qui témoigne de leur volonté de soutenir les freelances et de capter ce segment de clientèle en pleine expansion.

Alternatives de financement pour les auto entrepreneurs

Au-delà des prêts bancaires classiques, les autoentrepreneurs peuvent explorer d’autres pistes de financement. Il s’agit notamment du financement participatif, des aides publiques, le crédit-bail ou encore le recours aux fintechs ou plateformes de crédit en ligne.

Financement participatif

Le financement participatif, ou crowdfunding, permet de collecter des fonds auprès d’un grand nombre de particuliers via des plateformes en ligne spécialisées. Certaines plateformes sont particulièrement adaptées aux besoins des autoentrepreneurs, comme Ulule ou KissKissBankBank. Cette option peut être intéressante pour lancer un nouveau produit, tester un concept ou financer un projet créatif.

Les aides publiques

Il existe plusieurs aides publiques destinées à soutenir les auto entrepreneurs dans leur recherche de financement. On peut entre autres évoquer les microcrédits soutenus par l’État comme le dispositif NACRE (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise). Ce dernier permet d’obtenir un prêt à taux zéro pour démarrer son activité. Il y a aussi les prêts d’honneur qui sont accordés par des réseaux associatifs aux auto entrepreneurs qui ont besoin d’un coup de pouce.

L’essor des fintech et des plateformes de prêt en ligne

Depuis quelques années, les finetech bouleversent le paysage du crédit et offrent de nouvelles opportunités aux auto-entrepreneurs. Les plateformes de prêt en ligne comme October ou Credit.fr, ont des processus de demande simplifiés et des décisions rapides. Généralement, ces solutions sont plus adaptées aux besoins des travailleurs indépendants que les circuits bancaires traditionnels.

Crédit-bail ou leasing

Le crédit-bail, ou leasing est une solution de financement intéressante que les auto entrepreneurs peuvent saisir. Il permet de financer l’acquisition d’équipements professionnels tels que les véhicules, le matériel informatique, les machines, etc. 

Le principe est de louer le bien plutôt que de l’acheter, ce qui permet de bénéficier d’un financement sans avoir à contracter un emprunt classique. À la fin du contrat de location, le freelance a la possibilité de devenir propriétaire en levant l’option d’achat.

Conclusion

Obtenir un emprunt en tant qu’auto-entrepreneur est possible, mais cela nécessite une bonne préparation et une connaissance des critères d’éligibilité des banques. Il faut entre autres avoir une certaine stabilité financière, un taux d’endettement maîtrisé, un apport personnel et des garanties solides. Cela étant dit, les travailleurs indépendants peuvent maximiser leurs chances en préparant un dossier solide et en sollicitant l’aide d’un intermédiaire financier spécialisé.

En explorant toutes les options de financement disponibles, les auto entrepreneurs peuvent trouver les moyens de concrétiser leurs projets et de développer leur activité. Au fil du temps, l’accès au crédit pour ces travailleurs devrait toutefois continuer par s’améliorer, à mesure que leur poids dans l’économie se renforce. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on assiste à une adaptabilité des banques classiques et à l’émergence des finetech.