INFLATION, quel impact sur le crédit immobilier ?

Qu’est-ce que l’inflation ?

Le taux d’inflation représente une dépréciation de la monnaie et une perte de pouvoir d’achat qui se traduisent par une augmentation générale et durable des prix. L’inflation est le résultat d’un dérèglement entre l’offre et la demande et, elle agit de manière variable selon les secteurs. Par définition, une hausse de l’inflation entraîne une montée des prix et par conséquent, une augmentation des taux de crédit immobilier.

Les banques dépendantes de l’inflation.

Pour réguler l’inflation et éviter que les taux s’emballent, la BCE sera obligée d’augmenter les principaux taux directeurs. De fait, en cas d’inflation, l’OAT 10 ans (Obligatoire Assimilable du Trésor) augmente ce qui entraine logiquement une hausse des taux de crédit immobilier. Les taux de crédit immobilier proposés par les banques fluctuent donc en fonction de l’inflation, puisqu’elle agit directement sur l’OAT 10 ans qui représente l’indice de référence sur lequel les banques se basent pour établir les taux de crédit aux particuliers. Les banques sont tributaires de cet OAT 10 ans qui est le taux auquel elles empruntent elles-mêmes. En cas d’inflation, les organismes bancaires se voient dans l’obligation de revoir leurs taux à la hausse afin d’obtenir une marge sur le crédit immobilier. L’OAT 10 ans s’affichait 0,17% le 31/5/2021 (source : Banque de France), il semblerait que la tendance soit à la hausse pour les mois à venir.

Évolution des taux pour l’été 2021.

Depuis quelques semaines, l’inflation est en hausse. Elle varie entre 0,5% et 1,5% et, le dernier taux estimé est supérieur à cette moyenne. Le taux d’inflation d’avril 2021 s’affiche à 1,6% (source : Statista). La tendance risque de s’accentuer puisque les experts prévoient une hausse jusqu’à fin 2021. Les taux de crédit immobilier vont automatiquement augmenter afin de permettre aux banques de marger sur les opérations. Une hausse des taux de crédit immobilier réduit la capacité d’emprunt de l’investisseur, et donc sa capacité d’investissement immobilier. Néanmoins, cette hausse s’annonce légère pour plusieurs raisons :

• La Banque Centrale Européenne (BCE) maintient son taux directeur à 0% • Le crédit est perçu comme un rendement « sûr » pour les banques

• La concurrence entre les banques pour capter les nouveaux clients tirent les taux vers le bas.

• L’inflation est pour le moment limitée

En cette période d’inflation, il est fortement conseillé d’emprunter à taux fixe. En effet, si l’inflation se poursuit de manière significative, elle peut entrainer des hausses de taux importantes. La souscription d’un crédit immobilier à taux variable non capé, dans une période où la possibilité d’une forte inflation est réelle, constitue un véritable danger. Les mensualités peuvent exploser mettant en grande difficulté financière les emprunteurs. Pour limiter l’impact de la hausse des taux de crédit immobilier, l’emprunteur a tout intérêt à solliciter l’aide d’un professionnel (courtier) pour le montage de son dossier, et la négociation des conditions de taux et d’assurance.

La bonne nouvelle : On estime, de façon générale, qu’une inflation progressive provoque, à plus ou moins long terme, une hausse des prix de l’immobilier.

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Contact Presse :

Estelle LAURENT – CREDIXIA estelle.laurent@credixia.com 01 85 56 22 37

MySweetImmo : Séparation, divorce, succession : Le financement de soulte d’un bien immobilier, Kezako ?

Cette opération consiste à racheter les parts d’une autre personne afin d’acquérir la totalité d’un bien acheté à deux par exemple. Le rachat de soulte est répandu notamment lors d’un divorce, mais son financement grâce à un emprunt immobilier n’en reste pas moins compliqué…

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LE FINANCEMENT DE SOULTE

Financement de soulte : Kesako ?

Le financement de soulte est une opération qui peut avoir lieu lors d’un divorce, d’une séparation ou d’une succession. Elle consiste à racheter les parts de l’autre partie afin d’acquérir la totalité du bien. Si cette opération est répandue, elle n’en reste pas moins compliquée et nécessite d’être suivi par un expert pour faciliter son acceptation par la banque.

Comment calculer la soulte ?

Pour calculer le montant de la soulte, il est impératif de faire appel à un professionnel (notaire ou agent immobilier). Le montant de la soulte est appelé « liquidation partage » et, pour la déterminer, l’expert établit les avoirs et les dettes de chacun. Ce document fait foi auprès des courtiers et des banquiers pour établir le montage financier. Avant de contacter un notaire, vous pouvez vous faire une idée du montant de cette soulte en effectuant une simulation gratuite sur le site credixia.com ou en effectuant le calcul suivant : (Valeur de la maison/2)-(Montant du capital restant dû/2).

Comment obtenir son financement ?

Le financement d’une soulte peut s’effectuer grâce à un apport personnel ou à l’aide d’un crédit immobilier à condition bien sûr d’avoir des ressources financières suffisantes. Les conditions proposées par les banques (taux et assurance) sont les mêmes que pour un prêt immobilier classique dans le cadre d’un achat immobilier. Cependant, il faudra racheter le prêt en cours avant d’en souscrire un autre, ce qui engendre souvent des pénalités de remboursement anticipé. L’opération implique également un passage obligé chez le notaire avec les frais associés.

Un dossier de rachat de soulte est étudié comme un dossier de prêt immobilier traditionnel. La banque regardera le contrat de travail de l’emprunteur, ses revenus, la tenue de comptes, le taux d’endettement, le reste à vivre, le saut de charge, la capacité d’épargne et l’estimation de la valeur du bien immobilier.

Exemple concret d’un financement de soulte

Prenons le cas d’un couple marié sous le régime de la communauté de biens. Si l’un des deux époux souhaite conserver le logement commun alors qu’un crédit immobilier est en cours, il devra s’acquitter d’une soulte auprès de son ex conjoint.

Exemple : Mr et Mme sont propriétaires en indivision d’un appartement dans le 77 acheté au prix de 250 000 €. Le financement de ce bien fait l’objet d’un crédit d’un montant initial de 200 000 €. Lorsque que le divorce est prononcé, il reste 100 000 € à rembourser. L’appartement est estimé par un notaire à 300 000 €. Si M. décide de rester dans le logement, il devra payer à son ex conjointe la somme de 100 000 €.

Calcul : 300 000 (valeur du bien) – 100 000 (montant du crédit restant) = 200 000 / 2 soit 100 000 euros

  • M. devra également racheter le crédit immobilier restant pour un montant de 100 000 €.
  • M. doit investir 200 000 euros pour conserver le bien, sans compter les frais annexes.
  • M. sera propriétaire d’un appartement d’une valeur de 300 000 euros.

En mai 2021, le taux immobilier moyen sur 15 ans est de 0,80 % (source : CREDIXIA).

Pour un crédit de 200 000 € M. devra payer des échéances de 1179,48 €, assurance non incluse.

Si le montant du prêt est trop élevé par rapport à la capacité de remboursement de l’emprunteur. Dans ce cas le bien doit être vendu, et le couple se partage le reliquat.

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